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Extrait

Extrait ajouté par Saya80 2021-06-17T20:59:38+02:00

— J’arrive pas à croire que tu vis ici, murmura Dana de peur qu’on l’entende dans le silence du centre médical.

Paul, son frère, lui sourit.

— Les Hybrides sont vraiment cool. C’est sympa de venir nous rendre visite pendant quelques jours. Je crois que Becky commence à avoir le mal du pays.

— Vous devriez revenir pour Noël cette année. Comme ça, ta femme pourra revoir tout le monde et vous vous rappellerez pourquoi vous avez décidé de venir vous installer en Californie.

— Maman est toujours aussi invivable ? demanda Paul avec un petit rire.

Dana se renfrogna.

— Elle a essayé de me caser avec son chiropracteur, son pharmacien, et devine qui d’autre ? Son gynéco ! Bonjour le malaise… elle doit se dire que je rêve de me marier avec un type qui passe ses journées à trifouiller les parties intimes des femmes. Tu imagines les conversations le soir, quand il me raconterait sa journée ? Lui, c’était vraiment le pompon, et pourtant, je peux te dire que j’en ai vu, des losers.

Paul était plié de rire.

— Tu es atroce !

— Sans compter qu’il a déjà vu Maman toute nue, les jambes écartées… sympa comme image, non ?

Paul se calma aussitôt.

— C’est pas drôle. Il fallait vraiment que tu me le dises ?

— C’est exactement ce que j’ai dit à Maman quand elle m’a appris qu’elle avait arrangé un rendez-vous entre nous.

Paul l’observa attentivement. Elle connaissait ce regard.

— Je vais bien. Tu es infirmier, pas télépathe.

— Tu ne sortirais pas avec quelqu’un qui ne plaira pas à Maman, par hasard ?

Dana lui tourna le dos et entra dans l’une des pièces.

— Mais non. Dis donc, c’est bien plus chic que dans un hôpital normal. J’adore les murs pastel et les lits ont l’air super confortables. C’est classe pour une petite clinique. Très accueillant.

— Dana ?

Elle sortit de la chambre et le suivit jusqu’à la réception.

— Je sais que ça fait deux ans. Il faut que je tourne la page. C’est comme quand on tombe de vélo. Il faut que je trouve le courage de reprendre une vie sociale. Tu avais peut-être un conseil bidon à me donner ? Du genre « De là-haut, Tommy serait content de te voir retrouver le bonheur avec quelqu’un d’autre » ? Je crois que c’est la phrase qui me hérisse le plus. Quand un autre mec me matait, ça le mettait en rogne.

— Ce n’est pas du tout ce que j’allais dire. Je m’inquiète pour toi, c’est tout. C’est mon boulot.

— Tu es le meilleur grand frère du monde, mais ça va, je t’assure. Ça fait deux ans. Le temps cicatrise toutes les blessures. (Elle aurait aimé que ce soit vrai, mais cette phrase semblait toujours rassurer les gens. Elle ne voulait pas que Paul s’inquiète pour elle.) J’ai un vibromasseur, un traversin et une couverture chauffante. Je n’ai besoin de rien.

— T’as fini de dire des horreurs, oui ?

— On va faire un marché. Je ne te fais plus de confidences scabreuses si tu arrêtes de te mêler de ma vie privée.

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