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Extrait ajouté par Jenna95 2013-09-19T21:26:46+02:00

— Non mais qu’est-ce que tu fiches ? peste Olivia en me voyant m’avancer vers la Mercedes.

Elle m’emboîte néanmoins le pas et nous arrivons à la hauteur de Juliette qui est occupée à rassembler ses livres.

— Salut, lancé-je.

Normalement je ne suis pas du genre à aller vers les nouveaux élèves. C’est Charlie qui s’en charge. Si l’on peut dire. Plutôt que de les accueillir, elle veille surtout à les terrifier, selon sa bonne habitude. Vous vous en doutez, Charlie n’est pas forcément la personne la plus chaleureuse qui soit.

Mais là c’est différent. C’est ma cousine. Ce n’est pas parce que notre amitié s’est rompue il y a dix ans que nous ne pourrions pas renouer aujourd’hui. Outre mes parents, elle est toute la famille que je possède.

— Salut, me répond-elle.

Malgré ses lunettes de soleil, je vois bien qu’elle me contemple de la tête aux pieds. Elle prend tellement son temps que je pourrais croire qu’elle le fait délibérément.

Je me jette à l’eau et débite la question qui me brûle les lèvres :

— Tu sais qui je suis ?

Seigneur, on dirait un mafieux en plein règlement de comptes, pensé-je. Je me reprends aussitôt :

— Enfin, je veux dire, je suis ta cousine. Tu te souviens ? Rosaline Caplet ?

Je me frappe la poitrine comme si on pouvait y lire mon nom sur un badge. Elle rejette sa chevelure en arrière.

— Je sais.

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Extrait ajouté par Jenna95 2013-09-19T21:26:26+02:00

— Montre-la-moi, m’intime-t-elle.

Je suis en train de cajoler ma poupée. Je ne m’en séparerais pour rien au monde, mais d’un autre côté peut-être que Juliette m’aimerait à nouveau si j’obéissais ? Je voudrais tellement qu’elle m’entraîne dans sa nouvelle chambre pour me montrer ses jouets et qu’on s’amuse ensemble comme avant. Je veux redevenir sa meilleure amie. Le pull de Noël n’y a pas suffi, mais en lui laissant voir ma Barbie, j’ai une chance.

— D’accord, mais fais attention.

C’est ce que me dit toujours ma mère quand elle me laisse manipuler quelque chose auquel elle tient, par exemple le beau service de table ou la brosse à cheveux au manche de porcelaine qu’elle conserve dans sa commode.

Juliette attrape la Barbie et l’inspecte attentivement. Puis, d’un geste sec, elle lui arrache la tête. Ça se passe tellement vite que je ne sais pas comment réagir. J’essaie de rassembler mes esprits. Elle a pris la poupée, l’a regardée et l’a cassée en deux, comme ça. Pour rien.

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Extrait ajouté par Jenna95 2013-09-19T21:26:03+02:00

— Et sinon qu’est-ce que tu fais ce soir ? me demande-t-il.

— Je sais pas. Mes devoirs, sans doute.

— Tu veux qu’on dîne ensemble ?

— Oui, si tu veux, tu n’as qu’à passer à la maison.

— Non, je veux dire, sortir dîner. Tous les deux.

Je sais exactement ce que Charlie ferait dans un moment pareil. Elle ramènerait ses cheveux sur son épaule et demanderait d’une voix enjôleuse : « Serait-ce un rendez-vous galant que vous me proposez là, monsieur Monteg ? » Mais moi je n’ai ni le cran ni le talent pour ce genre de badinage. Je me contente de répondre :

— Hmm, d’accord.

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Extrait ajouté par Jenna95 2013-09-19T21:25:49+02:00

— Il faut vraiment que tu arrêtes de te voiler la face avec Rob, Rose. Résumons : vous vous êtes embrassés juste avant les vacances, puis il est parti jouer les moniteurs de colo, vous livrant à la torture pendant tout l’été. Il t’a écrit quantité de lettres d’amour déclarant combien il tient à toi. Et tu arrives encore à penser que vous n’allez pas vous mettre ensemble ? À d’autres !

Il n’y a que Charlie pour voir les choses comme ça. Malheureusement, la réalité est très loin du compte. Voyez plutôt.

Le « baiser » dont elle parle n’en était pas un à proprement parler. Et si nous sommes effectivement allés ensemble au bal de fin d’année, c’était une pure coïncidence. Juste deux meilleurs amis qui se rendent service, faute d’avoir trouvé quelqu’un d’autre à inviter. Pourtant Rob est beau, intelligent, et je pourrais vous nommer facilement dix filles de notre classe qui, au seuil de la terminale, auraient volontiers troqué leur sac Gucci pour pouvoir se rendre au bal à son bras. Seule explication possible : il a peur des femmes. Du moins, c’est comme ça que Charlie justifie cette absence de petite amie, outre le fait qu’il se réserve très probablement pour moi (toujours d’après elle, hein).

Bref, ce soir-là, on dansait tous les deux et ma mèche m’est tombée devant les yeux. Rob l’a écartée d’un geste et m’a embrassée sur la joue. D’une, j’ai souvent les cheveux dans les yeux. Et de deux, pour un baiser aussi chaste, je peux aussi aller voir mon père. Charlie exagère donc légèrement le trait. La seule chose compromettante, c’est que ça a eu lieu devant tout le monde, pendant un slow.

Parlons de ses mails maintenant. Des lettres d’amour ? Je ne crois pas. Exemple :

Salut, Rosie,

Merci pour ton mot. Je suis content d’apprendre que Charlie est toujours aussi cinglée. Merci aussi pour les chewing-gums : j’en ai justement un dans la bouche.

C’est sympa, ici, mais San Bellaro me manque. Parfois je m’en veux d’avoir voulu revenir en colo, surtout avec tout ce qui s’est passé à la fin de l’année. Enfin, ça n’a pas que des inconvénients. J’ai de nouveau hérité de la couchette n° 13. Tu te souviens quand on était ici tous les deux ? J’ai l’impression que c’était il y a des siècles. En tout cas, tu me manques beaucoup. C’est surtout pour ça d’ailleurs que je regrette San Bellaro. C’est pas pareil ici sans toi. Hier soir, je suis descendu sur les quais, et ça m’a rappelé la fois où on a nagé dans le bassin après le couvre-feu. Tu te souviens ? L’eau était gelée. C’était l’été où nos parents avaient dû nous envoyer des pulls supplémentaires. Bref, je pense à toi et j’espère que tu vas bien.

Rob

Passé à la moulinette par Charlie, ça donne : Je suis fou de toi, je regrette tellement d’être parti. Loin de toi mon cœur se brise, passons le reste de l’éternité ensemble dès mon retour. À toi pour toujours, Rob.

Pas étonnant que cette fille aime l’histoire, elle passe son temps à la réécrire.

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Extrait ajouté par alto03 2013-06-15T15:12:07+02:00

Page 94:

- Comment elle s'appelle? s'enquiert Olivia.

- Juliette, lâché-je.

Charlie plisse les yeux sur le journal puis lève la tête vers moi.

- C'est ça, elle s'appelle Juliette.

Alors, mon vieux Shakespeare? Tu te demandais: "Qu'est-ce après tout qu'un nom?", eh bien je vais te le dire, moi. Un nom, ça peut tout changer.

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Extrait ajouté par alto03 2013-06-15T14:51:05+02:00

Page 270/271:

- Ah, j'oubliais, ça ne te ferait rien, à toi, d'être exclu. C'est comme des congés payés, quand on n'accorde pas d'importance à ses études.

Il me regarde en plissant les yeux, le coude posé avec désinvolture sur son genoux.

- C'est comme ça que tu me vois?

- Oui, confirmé-je.

Mais ma voix faiblit et je ne trouve rien à ajouter: il est parvenu à me déstabiliser.

- Enfin c'est vrai, enchaîné-je, tu ne travaille pas et tu passes ton temps à faire tourner les profs en bourriques. Je ne sais même pas si tu comptes faire des études supérieures, d'abord.

J'extrais un Dragibus du sachet, et m'emploit à l'aplatir comme une crêpe.

- Ca alors! Je n'imaginais pas que tu m'accordais autant d'attention, Rosaline, dit Len en penchant la tête avec un sourire en coin.

Je m'apprête à répondre, mais il m'arrête d'un geste.

- Pour ma défense, figure-toi que je le fais mon travail. Je ne serais pas là, sinon. Et je ne martyrise pas les profs, seulement ceux qui le méritent. Quant aux études, commence-t-il en levant les sourcils, j'ai déjà été accepté.

(...)

- Ta sollicitude m'honore, mais tu n'y es toujours pas. J'ai été pris à Juillard.

Mes mâchoires se décrochent si brutalement que j'envisage le moment où je vais devoir les récupérer sur le tapis. Quand je recouvre l'usage de la parole, c'est une véritable diarrhé verbale qui sort de ma bouche.

- Quoi? Tu te fiche de moi? Comment c'est possible?

Len éclate de rire.

- Que tu sois surprise, passe encore, mais étonnée à se point? Je ne sais pas comment je dois le prendre.

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Extrait ajouté par adele 2013-05-15T14:35:59+02:00

Tu es mon meilleur ami, chuchoté-je. Et si ça ne marchait pas entre nous ?

- Tu nous voues déjà une fin tragique ?

- Ce n'est pas ça, soufflé-je. Je suis juste inquiète.

Il prend ma main dans la sienne et la serre, doux et puissant à la fois.

- Je comprends, finit-il par dire.

Il ajoute, en pressant toujours ma main :

- Pourtant je ne t'ai même pas encore embrassée.

source site "dans notre petite bulle"

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Extrait ajouté par Talie 2013-04-05T19:19:24+02:00

Scène 1

- Eh bien, c'est du propre !

J'entrouve une paupiere et ramene prudemment la couverture sous mon menton. Au pied du lit, Charlie me surplombe, bras croisés, un sachet de crocodile dans une main, un gobelet Starbucks dans l'autre. Je tourne ma tête vers le réveil : 6 heure 35 du matin. C'est une blague ? On est au beau milieu de la nuit !

Charlie accueille ma remarque avec soupir théatral.

- N'exagerons rien, j'ai juste dix minutes d'avance.

Je me frotte les yeux et m'assois sur le lit. Il fait jour. Rien d'ettonant pour un mois d'aout en pleine Californie du Sud. La température est dejà elevée, et mon haut de pyjama est trempé. Je ne comprends pas pourquoi, après toutes ces années, mes parents ne se sont toujours pas décidés a installer la clim.

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Extrait ajouté par Ohtentyk 2022-07-09T12:08:03+02:00

❝ — Déjà ? Bon, d’accord, mais pas sans mes Dragibus, répond-il, le petit sourire en coin réapparaissant sur ses lèvres.

— Je croyais qu’ils étaient pour moi…

— Hein ? s’étonne-t-il en extirpant un bonbon de la poche. Jamais de la vie !

Il le promène sous mes yeux comme pour m’appâter. Puis il se penche, si près que je sens son souffle contre mon oreille.

— J’ai oublié de te dire…

Ses mots s’attardent langoureusement dans mon cou.

— … moi aussi ce sont mes bonbons préférés. ❞

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2022-05-21T00:08:47+02:00

Vous vous souvenez de ces livres à issues multiples, dont les péripéties se transforment selon le bon vouloir du lecteur ? Eh bien, Olivia avait raison: ce qui compte, c'est ce qu'on choisit. La fin n'a aucune importance, comparée au chemin que l'on emprunté pour y parvenir. Aujourd'hui je ne brûlerais plus les étapes pour lire diréctement la dernière page. Parce que nous n'avons aucune garantie. On peut choisir une route et se rendre compte tout à coup qu'elle n'était pas pour nous. On changera alors de voie. On réalisera peut-être que, sans le savoir on a encore emprunté la même direction. Et voyez-vous, c'est là que le choix prend toute sa dimension. Nous ne savons pas où va le chemin, mais nous n'avons le pouvoir, en toute dernière instance s'il le faut, de nous écarter. Virer à gauche, rétablir à droite, et se retrouver finalement là où on n'aurait jamais pensé aller. J'ai compris un chose: Le destin, la fatalité ne font pas tout . Ils donnent peut -etre le ton, mais ne décident en rien de la suite. Le destin vous a planté quelque part. À vous de trouver votre route et comment la poursuivre. À quel moment enfin tirer le rideau. Shakespeare n'avait pas tort. Il faut simplement garder à l'esprit qu'il y a plusieurs fins possibles à une même histoire.

Moi, Rosaline, je vous ai raconté la mienne.

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