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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T13:28:23+01:00

— Je répète ma question : que faisiez-vous là-bas, madame ?

Caroline pinça les lèvres, irritée. Lord Wynn, le cousin de son défunt mari, lui avait rendu visite à l'improviste. Bien qu'elle ait réussi à l'éviter pendant des semaines, elle n'avait pu faire autrement cette fois que de le recevoir. La ressemblance entre les deux cousins était si forte qu'elle éprouvait un choc chaque fois qu'elle se trouvait nez à nez avec Franklin, comme si un fantôme se matérialisait sous ses yeux.

Un spectre qu'elle trouvait fort importun.

Ils se trouvaient installés au salon, et les hautes fenêtres étaient ouvertes pour laisser entrer la brise du matin. La pièce avait été rénovée après la mort d'Edward et l'harmonie des tons or et ivoire attestait du bon goût de la maîtresse de maison. Caroline avait également ajouté deux canapés de brocart, un fauteuil italien de chaque côté de la cheminée, et plusieurs aquarelles. Un vase précieux contenait un bouquet de fleurs du jardin, qui répandaient un délicieux parfum printanier. Elle avait éprouvé un grand plaisir à faire disparaître tout ce qui lui rappelait Edward. Ce dernier se serait moqué de ces petites touches personnelles, féminines et délicates. À vrai dire, Edward détestait tout ce qui ne correspondait pas exactement à ses idées.

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Extrait ajouté par Hanouchka 2015-05-05T00:16:05+02:00

— Eh bien, à ce qu'il paraît... du moins c'est ce que l'on chuchote, notre cher duc et son meilleur ami, lord Manderville qui, comme tu le sais, a hérité de la réputation libertine de son père, auraient fait un pari incroyable : gagnera celui qui est le meilleur amant d'Angleterre.

— Vraiment ? fit Caroline en feignant une totale indifférence.

Son amie en revanche semblait surexcitée.

— Tu ne trouves pas cela extraordinaire ?

— Es-tu certaine de ce que tu avances ? Ma chère, nous sommes à Londres et ces hommes appartiennent à la haute aristocratie. Il ne faut pas prendre comme parole d'évangile tout ce que l'on dit. Tu sais aussi bien que moi que ces rumeurs se révèlent souvent fausses, ou que les faits sont grandement exagérés.

— Oui, mais apparemment ils ne nient pas. Le pari est enregistré chez White, et quantité de gentlemen ont déjà misé sur leur favori. Ces deux-là ont toujours flirté avec le scandale, mais cette fois ils se surpassent !

Les jockeys enfourchaient leur monture pour la dernière course.

— Comment peut-on prétendre apporter une preuve dans un pari aussi absurde ? répliqua Caroline. Et quel arbitre pourra déterminer lequel des deux est le meilleur amant ? Tout est affaire de subjectivité dans ce domaine.

— Ma chère, c'est bien là l'aspect le plus scandaleux. Ils ont besoin d'un critique impartial. Toute la bonne société se demande qui sera cette personne.

— C'est un peu bizarre, tu ne crois pas ? Il faudrait qu'une femme accepte d'avoir des rapports intimes avec... ces deux hommes ? Seigneur !

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Extrait ajouté par Chamousisthe 2022-10-28T07:26:01+02:00

Les gentlemen nobles peuvent faire des paris extravagants sur leur manque de vertu, alors que les femmes ne sont jugées que sur la façon dont elles préservent la leur.

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Extrait ajouté par Milka2B 2021-10-01T14:24:31+02:00

— J'ai vu de la lumière.

Encore incrédule, Derek se leva et manqua faire basculer son fauteuil.

— Annie, que faites-vous ? Elle lui lança un regard de défi.

— N'est-ce pas la nouvelle mode, pour se rendre visite ?

Il devait être victime d'une hallucination.

— Les jeunes filles ne rendent pas visite aux gentlemen. Si vous voulez venir, passez par la porte d'entrée, avec un bataillon de chaperons !

— Je vois. Il y a une règle pour vous, et une autre pour moi. Vous avez le droit d'entrer dans ma chambre par la fenêtre, mais je n'ai pas un tel privilège ?

— Seigneur, Annie, vous le savez bien ! Thomas et Margaret savent-ils que vous êtes ici ?

— Bien sûr que non. Derek blêmit.

— Ne me dites pas que vous êtes venue à pied ?

— Je pouvais difficilement faire demander la voiture, n'est-ce pas ? Ce n'est pas loin, et je ne suis pas infirme.

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Extrait ajouté par Milka2B 2021-10-01T14:22:29+02:00

Il posa sur elle un regard glacial et elle eut l'impression d'être convoitée par un vautour. Il allait s'abattre sur elle et la dépecer à coups de bec si elle ne se protégeait pas.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T13:28:34+01:00

Franklin avait un visage d'oiseau de proie, tout en angles, des paupières lourdes, un nez busqué, des cheveux noirs et épais, des pommettes saillantes et une bouche mince qui ne souriait jamais. Âgé d'une trentaine d'années, pourvu du titre dont il venait d'hériter, il était considéré comme un bon parti. Pas laid, non, mais sa ressemblance avec Edward déconcertait Caroline à chaque entrevue.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T13:28:20+01:00

Nicholas en avait conscience, naturellement. Dans quoi s'embarquaient-ils ? Ils se comportaient comme si toute cette affaire relevait de la plus haute importance. Mais en temps normal, aucun d'eux ne se serait lancé dans un concours aussi ridicule. Curieusement, Derek prenait les choses avec légèreté. Quant à lui, il adoptait la même attitude que lorsqu'il s'agissait de questions politiques ou sociales : il demeurait distant et gardait la tête froide.

Les sentiments n'avaient aucune place que ce soit dans son travail ou dans sa vie privée. Il le regrettait bien évidemment mais, déjà blessé par la dure réalité, il ne l'envisageait pas autrement.

Il était le duc de Rothay et adorait les femmes. Il aimait la douceur de leur corps, la musique de leur rire, les mots chuchotés dans le lit au plus fort de la passion, la langueur qui suivait la satisfaction du désir. Il n'existait rien de plus enivrant que les soupirs d'une femme lorsqu'il s'enfonçait en elle, et la pression des doigts sur ses épaules nues.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T13:28:05+01:00

Bien entendu, la plupart de leurs aventures se fondaient sur un consentement mutuel et il n'était pas question de sentiments. Même si la bonne société aurait eu du mal à le croire, Nicholas avait des idées arrêtées sur le mariage qui, selon lui, ne devait pas avoir pour unique but d'assurer une descendance. Il était profondément romantique, mais nul n'avait besoin de le savoir. D'une part cela ne collait pas avec les idées du moment, et surtout cela ne regardait que lui. Dieu sait qu'en raison de sa noble éducation et de son titre il avait eu du mal à préserver sa vie privée!

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T13:27:56+01:00

— Voilà qui est intéressant, marmonna Nicholas en tendant la main vers la carafe de brandy.

Il en versa une rasade dans le verre de cristal posé près de lui, et examina de nouveau la lettre qu'il tenait à la main. Sa journée aux courses, exténuante mais glorieuse, l'avait mis de bonne humeur. Il était grisé par la victoire et les célébrations qui avaient suivi. Une retraite dans son bureau s'avérait nécessaire. Cette pièce était son refuge, même s'il y passait tout son temps à travailler.

Elle avait appartenu à son père et, depuis la mort de ce dernier, il n'y avait apporté aucun changement, gardant le souvenir intact. Il ne l'aurait avoué pour rien au monde, mais il était quelqu'un de nostalgique. Le même tapis aux couleurs fanées couvrait le parquet ciré, et le bureau était toujours encombré d'un tas d'objets et de documents. Une odeur familière de cuir et de papier jauni s'échappait des livres rangés sur les étagères de chêne près de la cheminée.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T13:27:41+01:00

Les chevaux dévalèrent la pente, déclenchant dans la foule des cris d'encouragement, et quelques minutes plus tard Nicholas Manning, sixième duc de Rothay, remporta à nouveau la victoire grâce à son superbe étalon noir. A vrai dire, ses chevaux de course avaient raflé tous les prix de la journée.

Personne ne s'en étonnait.

L'homme avait un don avec les chevaux, cela ne faisait aucun doute. Et à en croire les rumeurs, il était encore plus doué avec les femmes.

On n'avait aucun mal à le croire. Caroline Wynn le regarda fendre la foule pour regagner sa loge privée, armé de son légendaire sourire. Le duc possédait une beauté très particulière. Grand, athlétique, le teint mat et les traits purs, il affichait une éclatante virilité. Il gravit les quelques marches qui menaient à sa loge avec une élégance naturelle, vraisemblablement pressé de célébrer ses victoires. Il était vêtu d'une jaquette bleu foncé, d'un pantalon de daim, et de bottes de cuir. Ses cheveux d'un noir de jais contrastaient avec la blancheur immaculée de sa cravate.

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