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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-16T18:55:20+01:00

Quand on n’a pas eu de père, presque pas de mère, on ne pense pas aux enfants qu’on ne veut pas avoir. Aux parents qu’on pourrait être un jour.

Par accident.

Par inconscience.

Par amour.

Non, on n’y pense pas. Et je les hais, ces trois minutes qui me font penser si fort. Mais moins que les deux lignes roses qui s’affichent.

C’est possible.

C’est réel

Le doute n’est plus permis. C’est arrivé. Je suis enceinte.

– Putain… gémis-je en frappant dans le mur. PUTAIN !

J’ai la terrible impression de l’avoir trahi. Harry n’a jamais voulu d’enfant : il me l’a assez dit. Harry vit pour sa liberté. Mon seul amour s’est battu comme un lion pour la retrouver, pour chasser tous ses démons et respirer enfin, sans plus avoir la sensation d’étouffer.

Ce bébé, je ne peux pas lui imposer. Je ne peux même pas lui en parler. Je ne veux pas être celle qui l’étouffe. Qui lui vole sa seule raison de vivre.

Être libre.

Je ne réfléchis même pas : je n’ai pas le choix. Aucune autre option ne s’offre à moi. Si ce n’est pas mon cœur que je brise, ce sera le sien. Ma décision est vite prise.

Alors, sans avoir toute ma tête, mue par l’urgence aveuglée par mes larmes et terrassée par mes sanglots, je fourre à la va-vite quelques affaires dans mon vieux sac à dos noir. Je dois disparaître avant qu’il ne revienne. Qu’il ne me retienne. Les doigts fébriles, les jambes flageolantes, je récupère le peu qui m’appartient, tout ce que je possède : mon passeport, mon téléphone, quelques fringues, quelques dollars. Mes jumelles, ma lampe de poche et mon petit couteau. Ce kit de survie dont je ne me sépare jamais, chaque fois que je m’enfuis. Et ce papier froissé, plié en huit, qui renferme notre amour, nos sangs mêlés, notre pacte d’enfant. Celui que je m’apprête à mon tour à briser.

Je saute à quai et je cours loin du To the Moon .

Loin d’Harry.

Emportant avec moi mon secret. Notre secret. Celui qui nous empêche de nous aimer, à jamais.

Je repars en cavale, mon secret bien enfoui.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-16T18:33:35+01:00

– Tu sais ce que je préfère en toi ? me glisse encore l’insolent, qui n’a jamais fini de jouer.

– Quoi ? soupiré-je, à bout de souffle.

– Moi.

Il sourit. Je le mords. Il m’entraîne encore. Nos corps imbriqués, déchaînés, fusionnés, finissent par tomber du lit dans un fracas de rires libres, de cris torrides et de mots d’amour fous. À même le sol, mon double s’envole. Il jouit en me serrant contre lui. Je le rejoins en m’abandonnant dans ses bras sûrs, puissants, infaillibles.

Avec lui, même les chutes sont belles.

Je renverse la tête en arrière, inondée de plaisir. J’aperçois la lune par la fenêtre, qui veille sur nous, encore et toujours. Qui se reflète dans celle, dorée, que je porte autour du cou. Qui fait briller les beaux yeux gris, argentés, du garçon pour qui je tombe.

Amoureuse, encore et toujours.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-16T18:30:24+01:00

– Je ne sais pas comment je te préfère, Harry Quinn… murmuré-je, un sourire dans la voix.

– Hmm hmm ?

– Intégralement nu…

– Ou bien ? insiste sa voix pressante.

– Ou juste vêtu de cette capote qui te rend prêt à l’emploi.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-16T18:29:56+01:00

– La fille de mes rêves… susurre Harry en me regardant droit dans les yeux.

Et la bosse encore enfermée dans son jean vient frôler mon shorty trempé.

– Le fantasme de mon adolescence… ajoute-t-il, intense.

Et il agrippe mes hanches des deux mains, ondule du bassin pour se frotter à moi. La boule de feu me consume de l’intérieur.

– La fille qui m’a fait oublier toutes les autres… traverser dix États… enfreindre toutes les lois…

– Tu me rends folle, Harry, dis-je dans un souffle.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-16T09:03:32+01:00

– Plus on veut nous détruire, plus on vit fort, me dis-je à moi-même pour justifier mon cœur qui cogne. Vivre libre, vivre fort.

Je me répète en boucle le mantra de mon double. J’y puise la force qui me manque et fait trembler mes jambes.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-16T08:55:08+01:00

– On a aussi appris à s’embrasser comme des grands, glisse-t-il entre mes lèvres.

– C’est encore moi qui ai fait le premier pas ! crâné-je.

– Faux, c’est moi !

– Ça, c’est que je t’ai fait croire !

– Tu m’as toujours couru après, petite fleur du désert ! Admets-le, qu’on en finisse.

– Et tu t’es toujours fait désirer, sale gosse.

– C’était pour te faire courir encore. Être sûr que tu reviennes toquer à ma fenêtre.

– J’ai couru jusqu’à Key West, soupiré-je, fatiguée rien que d’y penser.

– C’est que mon plan a bien marché ! me sourit l’insolent, très fier de lui.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-16T05:06:41+01:00

– Quand je serai vraiment flic, quand mon boulot sera de protéger les plus faibles, de ramener un peu d’ordre et de justice dans ce monde de fous… Tu m’aimeras toujours ? me demande-t-il avec une lueur étrange dans le regard.

– Pourquoi tu me demandes ça ?

– Parce que la police, tu détestes ça. Et moi… Tu m’aimes imprudent, rebelle, comme toi.

J’hésite une seconde. Pas parce que je doute de mes sentiments. Mais parce que je ne me suis jamais projetée avec Harry plus loin que dans quelques jours, quelques semaines ou quelques mois. Et que je suis incapable de nous imaginer adultes, rangés, raisonnables. S’aimant simplement, sans drame ni lutte pour en avoir le droit.

– Je sais juste que je ne pourrai simplement jamais arrêter de t’aimer, murmuré-je.

– Ça me va, sourit-il en me faisant fondre. Ramasse tes pétales, on y va !

Et l’insolent part encore devant moi.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-16T04:45:23+01:00

Lui et moi, on ne sait faire que ça, même dans les pires moments. Peut-être même, surtout quand on vient de frôler la mort. Jouer, provoquer, titiller, se chercher et se trouver, en remettre une couche, pour oublier tout le reste. Que Remington a failli avoir notre peau, deux heures plus tôt. Que j’étais à deux doigts de descendre le diable qui me traque – et de perdre l’ange qui me protège.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-15T21:10:36+01:00

– Tout ça, c’est trop dangereux, décrété-je.

– Quoi ?

– Je pars sans toi. Je dois faire la guerre seule.

– Tu rêves, gronde-t-il soudain.

Il s’approche un peu plus, l’air menaçant, je recule et lui échappe à plusieurs reprises.

– Je vais partir, affirmé-je. Mais je reviendrai, je te le jure.

– June…

– Tu vas foutre en l’air ton année si tu t’absentes trop longtemps.

– Le Spring Break commence dans trois jours, me rappelle-t-il en plissant les yeux. On a une semaine de liberté.

– Tu vas rater des entraînements.

– Arrête tes conneries !

– S’il te fait du mal, s’il te tue, je n’aurai plus de raison de vivre ! m’écrié-je, maintenant dos au mur.

– Et si tu te barres sans moi, je te poursuivrai jusqu’à y laisser ma peau, murmure le géant en me toisant de toute sa hauteur.

Je suis coincée. J’ai la gorge nouée, j’évite de croiser son regard, de sentir son souffle sur moi. Mes yeux se posent sur sa blessure qui saigne, sur sa bouche enflée, sa joue bleutée, sa mâchoire contractée.

– Je t’aime à en crever et je ne t’abandonnerai pas, mets-toi ça dans le crâne, souffle-t-il.

– Et je t’aime à en vivre… lui répété-je comme la première fois.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2021-03-15T20:46:35+01:00

– On fait quoi, maintenant ? demandé-je en observant le fourgon barricadé. Tu as un plan ?

– On se casse loin d’ici !

– Où ça ?

– Dans le Nevada.

Ses derniers mots m’arrachent un frisson. Pour moi, le garçon aux yeux gris est prêt à retourner dans la gueule du loup. En risquant absolument tout.

– Je devrais partir seule, Harry. S’il me retrouve, il nous tuera tous les deux.

Les deux mains de l’athlète se posent de chaque côté de mon visage et me forcent à le regarder bien en face.

– Tu ne vas nulle part sans moi, tu m’entends ? grommelle sa voix grave. Je ne te lâche plus, June Castillo. Et je ne te parle pas de ce foutu pacte, là. Je te parle d’amour ! Si tu meurs, je meurs ! Sans toi, je crève !

Je me rue sur ses lèvres et l’embrasse comme si ma vie en dépendait. Nos corps enlacés s’éloignent instinctivement du fourgon pour se rapprocher de la voiture de sport. Harry grogne de douleur lorsque sa jambe blessée cogne la carrosserie de la Camaro, puis gronde entre mes lèvres :

– Et si mon plan échoue, je buterai ce taré moi-même…

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