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« - Et le troisième niveau, celui où on vole les âmes... ça représente quel pourcentage ?
- Oublie. Il vaut mieux ne pas le souhaiter.
-Pourquoi ?
- Parce que pour s'approprier l'âme des autres... il faut avoir perdu la sienne ! »
─ Page 160
Afficher en entier« - Tu es le feu, mais c'est ton âme que tu consumes en brûlant les autres...
- J'ai besoin de leur chaleur. Je dois me nourrir.
- Tu te leurres, Kaleb. C'est toi que tu dévores. Regarde... »
─ Page 143
Afficher en entier« Il a compris aussi, la nuit dernière, que si elle joue tant avec le feu, c'est parce qu'elle s'est déjà brûlée. Et que, malgré la douleur, elle a aimé la danse de la flamme dans son coeur. Elle est faite de ce bois qui ne s'embrase qu'au gré de mauvaises rencontres. »
─ Page 142
Afficher en entier« Elle s'est offerte en pâture au démon, pour oublier les siens. Car ce n'est pas une sainte non plus. »
─ Page 141
Afficher en entier« Puis ils avaient mangé. Un peu. En se dévorant des yeux, en buvant les paroles de l'autre. »
─ Page 133
Afficher en entier« Les hommes ne sont pas doués pour parler entre eux. Ils se sentent toujours un peu gauches, comme si exposer leurs fêlures avait quelque chose d'obscène. »
─ Page 116
Afficher en entierPousser le corps dans ses retranchements pour dépasser ses propres limites est l’un de ses nombreux principes de vie. « Un esprit affûté dans un corps discipliné. »
Afficher en entierC’est facile de séduire, pour Kaleb. Presque une seconde nature. Un regard un peu insistant, qui déshabille et vous pénètre, des doigts qui effleurent une mèche de cheveux, la voix qui devient grave et chuchote pour que la fille s’approche, le bassin qui s’avance et magnétise les hanches fines… Tout ça, Kaleb le fait naturellement. Il sait instinctivement ce que la fille attend. Il se met au diapason du désir de l’autre, et met le sien en veilleuse, qu’il sent pourtant impétueux, impatient
Afficher en entierDe la haine la plus farouche peut fleurir l'amour le plus pur. Et inversement.
Afficher en entierLe Bien et le Mal ne sont pas si différents. Ce sont des frères jumeaux qui s'épanouissent différemment. Il suffit parfois d'un minuscule grain de sable pour enrayer la machine et inverser la tendance.
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