Myra Eljundir

Comment aimé une lecture quand on déteste son personnage principal. C'est quasi mission impossible. J'ai n'ai même pas eu la force de finir ma lecture.

Une lecture fade, j'ai pas réussi a la finir. Le personnage principal je n'ai pas accroché c'est juste un ado avait un sale caractère et j'ai l'impression que il peut faire ceux qu'il veut l'école où les parents quand il se bat avec ado ne se plaint. Le père et tellement démuni que il veut même pas croise son fils au début de l'histoire il préfère je cache dans sa chambre comme un enfant.

J'avais lu cette trilogie il y a quelques années, et mon avis était monté crescendo.

Pour le coup, je suis beaucoup plus satisfaite de cette seconde découverte !

J'ai beaucoup aimé cette vision de l'hypersensibilité que l'on voit chez Kaleb et adoré ce personnage, entre ombre et lumière.

J'ai été très heureuse de relire ce premier tome !

C'est une trilogie époustouflante, puissante et addictive.

On retrouve Kaleb dans une quête pour ses racines - qui passe finalement en second plan très rapidement - et découvrons pleinement Abigail.

Un personnage que je n'aime pas, désagréable et manipulatrice, mais je suis consciente qu'elle est écrite dans cette optique.

Spoiler(cliquez pour révéler)Nous rencontrons également les autres EDV, même si peu d'espace leur est alloué. On n'a pas le temps de les connaître ni de s'attacher. Je ne sais plus s'ils ont plus de poids dans le dernier tome...

Entre le combat psychologique de Kaleb contre le Mal, l'arrivée d'Abigail et les complots des jumeaux, ce roman se dévore !

On avance à l’aveugle dans cette histoire, et chaque chapitre nous fait découvrir des faits importants de l’intrigue. Chaque déduction que nous pouvons faire peut être balayée en deux pages et en tant que lecteur nous ne savons pas du tout à quels personnages nous fier et certaines révélations tombent comme des couperets.

Paradoxalement, alors que Kaleb est un jeune homme pervers, sadique, égoïste et dangereux j’ai ressenti de la compassion pour lui (plus que de la sympathie). Son don n’est pas simple à porter, et son comportement y est apparemment totalement lié. On le sent basculer au fil des pages un peu plus dans le Mal et on espère secrètement que cela pourra être réversible. Encore une fois, l’Amour serait un remède à tout…

J’attendais peut-être trop de ce livre et j’ai été au final déçue mais j’ai toutefois apprécié l’univers dans lequel l’auteure nous emmène.

Ci-dessous, mes avis du premier tome au dernier.

Tome 1 : Spoiler(cliquez pour révéler)J’ai ressenti une certaine difficulté à entrer dans l’histoire et à m’attacher aux personnages, ou du moins, à m’intéresser à leur triste de sort. J’ai également eu l’impression que ce premier tome n’était rien d’autre que le premier jet d’un manuscrit… publié sur Wattpad ou autres. Je n’ai pas trouvé la plume de l’autrice exceptionnelle en plus d’avoir trouvé la narration très longue. Je peux comprendre que certains éléments nécessitent du temps afin d’être mis en place, mais quand même. La fin de ce premier tome m’a tout de même rendu espoir pour la suite de cette trilogie, qui est tout de même intéressante et qui n’a pas que de mauvais points. Je l’espère, que la suite sera beaucoup plus active et intéressante que le premier tome.

Tome 2 : Spoiler(cliquez pour révéler)Ce deuxième tome nous apporte plus de réponses que le premier et nous donne un peu plus d’action également. Nous apprenons à plus connaître certains personnages, comme Abigail par exemple, que nous avons réellement connue assez tard dans le premier tome. En dehors de ça, j’ai eu énormément de mal avec certaines scènes bourrées de stéréotypes sexiste voir misogyne concernant le personnage de Abigail, (allusions à « ses petits seins » qui bougent quand elle marche et j’en passe, mais j’ai cru vomir à plusieurs reprises.) Mais aussi concernant le personnage de David qui a été représenté à plusieurs reprises simplement par un homme « Black » ; oui, avec un B majuscule comme si être noir faisait de ce personnage un être à part et que l’autrice avait peur de simplement écrire « homme noir ». Bref, ces deux choses m’ont vraiment gênées et j’ai eu du mal à terminer ma lecture à cause de ça. Il ne me reste plus qu’un tome à lire, en espérant qu’il en vaille la peine.

Tome 3 : Spoiler(cliquez pour révéler)Je ne vais pas cacher que je suis assez heureuse d'avoir terminé cette trilogie. Et même si la fin m'a, d'une certaine manière "surprise", je n'en reste pas moins très peu conquise de cet univers. Ce qui a su tout de même rattraper les deux premiers tomes, c'est, je pense, les passages du "Livre du Volcan" qui a su poser un contexte sur énormément de choses qui concerne Kaleb et le reste des personnages. Même si, il y avait à mes yeux bien trop de passages historiques du Livre du Volcan ; ce qui est donc devenu très barbant au bout d'un moment, et pour être tout à fait honnête... j'ai commencé à ne plus les lire au bout d’un moment. En dehors de ce détail, malgré que ce livre n'est pas une bonne lecture me concernant ; la fin reste tout de même assez jouissive. J'ai assez apprécié la tournure qu'on prit certains événements, même si à mes yeux, l'autrice aurait pu ne pas être aussi rapide afin que ces événements soient encore plus jouissifs. Néanmoins, j'ai trouvé la mort du Colonel bien trop facile, rapide et prévisible. La mort du personnage d’Abigail m’a quant à elle, surprise. En bref, il s’agissait ici d’une trilogie qui trainait dans ma P-A-L depuis fort longtemps et que je devais sortir. Je n’en garde pas un très bon souvenir. Peut-être que si j’avais lu ce livre à l’époque où je l’ai acheté je l’aurais plus aimé... Qui sait !

En dépit d'un scénario assez peu développé dans ce premier tome, l'idée principale reste intéressante et mérite d'être un peu plus creusée par la suite. L'auteure semble friande des retournements de situation, et dans ce cas-là, heureusement qu'ils sont présents pour fidéliser le lecteur, parce qu'on a parfois envie de courir face à ce qu'on lit...

En ce qui concerne le style d'écriture, je rejoins nombre d'autres avis sur le fait que la plume de l'auteure, bien qu'elle soit fluide, reste égale à ce que l'on pourrait attendre habituellement d'une lecture young adult : des phrases (et des chapitres) relativement courtes, du vocabulaire ordinaire et une expression très légère. Si certains écrivains surmontent ce challenge avec brio, j'ai eu quand même plus de difficultés avec ce livre, et comprends donc que certains avis puissent être bien plus négatifs.

La légèreté, justement, ce n'est pas du tout ce que l'on peut attendre du sujet en lui-même. Le livre introduit rapidement deux personnages principaux (et un troisième se révèle également) qui sont aussi dérangés l'un que l'autre, à leur manière. C'est le cas du protagoniste, un individu pervers et visiblement porté sur la violence. Kaleb n'a pas pu bénéficier du soutien et de l'accompagnement nécessaires en ce qui concerne son don si particulier, mais reste malgré tout un individu privilégié, dans le sens où ses besoins matériels et affectifs ont pu être comblés par la présence d'un père aimant, qui a toujours travaillé au bonheur et à la sécurité de son fils, toujours ouvert à la discussion. J'ai du mal à m'expliquer son comportement puéril et j'ai vraiment détesté son développement. Ce jeune adulte, qui est mal dans sa propre peau, n'éprouve aucun scrupule à tourmenter son entourage (en particulier la gent féminine). En ce qui concerne le colonel, fermement campé sur ses positions, c'est un véritable monstre, un homme grisé par la torture et l'agonie qu'il procure à ses victimes. À certains moments, on pourrait croire qu'une minuscule étincelle d'humanité persiste dans ce maelström de cruauté, mais il nous dément toujours en retournant dans son comportement sadique, quitte à sacrifier ses proches.

Le seul point positif que j'ai pu relever réside en la personne d'Abigail. Cette adolescente sera un outil formidable pour les machinations de Sentinel, mais qui sait ce qu'elle pourrait devenir dans le cas où elle pourrait leur fausser compagnie. C'est la seule qui conserve un tant soit peu son "humanité", en dépit d'une enfance bien plus compliquée que celle de Kaleb, et qui a la décence d'éprouver des sentiments appropriés au vu de sa situation.

De la torture, donc, à la fois psychique et physique ; un scénario sous-développé qui mériterait d'être approfondi, surtout sur l'origine des pouvoirs des enfants du volcan ; un personnage principal détestable, qui évoluera probablement du mauvais côté de la ligne par la suite ; et un colonel mauvais jusqu'aux ongles que rien ne semble pouvoir arrêter dans sa traque sanguinaire.

Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un livre dystopique, et ba ça fait du bien ! Il y a du rythme, de l'action, on est happé par l'histoire et on ne veut qu'une chose : savoir.

Du coup j'enchaine avec le Tome 2.

J'ai finalement toujours autant de mal avec cette autrice. Le sujet en soi n'est pas si problématique, puisque j'ai l'habitude de lire ce genre de romans young adult où l'intrigue est centrée sur des éléments surnaturels, accompagnée d'une romance. Mais le style d'écriture m'est toujours aussi peu agréable, et les comparaisons qui parsèment les chapitres sont toujours aussi insensées. J'ai lu des choses peu flatteuses au sujet du tome final, pas sûre qu'il permette de redresser la barre pour moi.

On ne pourra pas dire que l'auteure a manqué d'audace avec ce dernier tome (avis aux lecteurs, pas de spoilers). J'ai apprécié les passages extraits du "Livre du volcan", très instructifs et finalement plus intéressants que l'histoire de Kaleb à laquelle j'ai eu beaucoup de mal à adhérer. Dans l'ensemble, les idées sont là mais le style d'écriture et les personnalités des deux personnages principaux (Kaleb et Abigail) m'auront fait beaucoup de mal pendant ma lecture très laborieuse de cette trilogie.