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Extrait ajouté par mademoisellle 2018-10-27T09:09:32+02:00

j’entends que tu te souviennes de moi comme celui qui t’a permis de t’élever, et non pas celui qui t’a rabaissée. Comprends-tu ?

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Extrait ajouté par SherCam 2018-08-18T16:25:42+02:00

N’allez surtout pas croire que je suis une fille de rien, le fruit illégitime des dévergondages d’un paysan lubrique, vendue à une maison un jour de disette. Sachez que j’appartiens à une haute lignée par la naissance et que j’ai été élevée au sein de la Cour de nuit – pour le bien que cela m’a apporté…

Je n’en veux pas vraiment à mes parents, mais j’avoue que leur naïveté me fait parfois envie. À ma naissance, personne ne les a avertis que le nom de Phèdre qu’ils m’avaient choisi était marqué du sceau de la fatalité. Ils ignoraient tout à la fois qu’il vient des terres hellènes et qu’il est porteur de malédiction.

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Extrait ajouté par Shamii 2018-04-16T20:50:09+02:00

« Que jamais, demain, nous ne soyons moins qu’aujourd’hui. »

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Extrait ajouté par Nepheria 2018-01-28T14:17:47+01:00

— Dans cette maison, on ne suit pas de cérémonial. Inutile de se lever ou de se mettre à genoux, dit gentiment Delaunay, qui avait lu mes pensées. C’est une chose d’observer courtoisement l’étiquette ; une autre de traiter des êtres humains comme des meubles.

Je relevai la tête pour trouver son regard.

— Vous avez acheté ma marque, répondis-je brutalement.

— Oui. (Il m’observa d’un œil scrutateur.) Mais je ne te possède pas toi. Et le jour où ta marque sera achevée, j’entends que tu te souviennes de moi comme celui qui t’a permis de t’élever, et non pas celui qui t’a rabaissée. Comprends-tu ?

Je me mis à tirer sur l’un des boutons d’un coussin de velours.

— Vous aimez que les gens soient vos obligés.

Il y eut un instant de silence, puis il partit d’un éclat de rire comme jamais encore je n’en avais entendu. Le rire cristallin d’Alcuin faisait écho au sien.

— En effet, répondit Delaunay d’un air songeur. On peut dire ça. Toutefois, j’aime à me considérer aussi comme un humaniste – dans la tradition d’Elua le béni.

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Extrait ajouté par Celia_P 2016-07-23T18:21:56+02:00

« La mort engendre une immense soif de vie ; voilà autre chose que les poètes ne chantent pas. Moi qui savais comment recevoir la douleur, je pris celle de Hyacinthe. La douleur et le plaisir — je pris les deux chez lui, et je les lui rendis ; jusqu'à ce que chacun d'entre nous comprît combien ils sont inextricablement mêlés, comment l'un ne peut venir sans l'autre.

— Pleure et guéris, murmurai-je. »

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C'est ce que j'étais : le fruit non désiré des amours d'une traînée.

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Lorsque l'amour m'a rejetée, c'est la cruauté qui m'a pris en pitié

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Extrait ajouté par feedesneige 2015-07-09T02:32:07+02:00

Chapitre premier

N’allez surtout pas croire que je suis une fille de rien, le fruit illégitime des dévergondages d’un paysan lubrique, vendue à une maison un jour de disette. Sachez que j’appartiens à une haute lignée par la naissance et que j’ai été élevée au sein de la Cour de nuit – pour le bien que cela m’a apporté…

Je n’en veux pas vraiment à mes parents, mais j’avoue que leur naïveté me fait parfois envie. À ma naissance, personne ne les a avertis que le nom de Phèdre qu’ils m’avaient choisi était marqué du sceau de la fatalité. Ils ignoraient tout à la fois qu’il vient des terres hellènes et qu’il est porteur de malédiction.

Lorsque je suis venue au monde, j’imagine qu’ils avaient encore des raisons d’espérer. Nul n’aurait su dire alors quelle était la teinte de mes yeux à peine ouverts, d’autant que l’apparence d’un nouveau-né change tout le temps, chaque jour différente. Les petites mèches blondes deviennent des boucles de jais, le teint de porcelaine prend des reflets d’ambre ; ainsi vont les choses. Dans mon cas pourtant, une fois ces changements achevés, l’évidence devint criante.

J’avais un défaut.

Bien sûr, je ne suis pas dénuée de beauté – aujourd’hui comme lorsque j’étais bébé. Après tout, je suis une D’Angeline. Depuis le jour où Elua le béni a mis le pied sur la terre de notre belle nation et annoncé y être chez lui, le monde sait ce que signifie être d’Angeline. Mes traits délicats étaient le reflet de ceux de ma mère, une perfection en miniature. Trop pâle sans doute pour les canons de la maison du Jasmin, ma peau n’en offrait pas moins une nuance ivoire parfaitement acceptable. Certaines maisons tenaient pour magistrale ma chevelure, profusion de boucles charmantes de la teinte des dunes envahies par l’ombre à l’heure du couchant. Mes membres étaient longs et déliés et mon ossature une merveille de grâce et de force.

Non, le problème était ailleurs.

Indiscutablement, cela venait de mes yeux. Et encore, pas des deux ; d’un seul uniquement.

Une si petite chose pour faire basculer à elle seule un destin. Rien d’autre qu’une tache infime, une parcelle minuscule, une poussière de couleur. Qui sait ? si elle avait été d’une teinte différente, les choses se seraient peut-être passées autrement ? Apaisé, mon regard avait ce brun profond et brillant que les poètes appellent « bistre », celui des eaux d’un étang dans l’ombre d’une forêt de chênes centenaires. Hors de Terre d’Ange, sans doute parle-t-on d’yeux bruns, mais les langues usitées au-delà de nos frontières sont d’une pauvreté infinie lorsqu’il s’agit de dépeindre la beauté. Des yeux bistre donc, d’un noir limpide et soyeux, hormis mon œil gauche, dans l’iris duquel, à la lisière de la pupille, luisait une minuscule tache colorée.

Et elle luisait rouge – encore que « rouge » soit un bien pauvre mot pour décrire cette nuance. Disons écarlate, ou vermeille, plus cramoisie à coup sûr que la crête d’un coq ou qu’une pomme d’amour dans la bouche d’un cochon de lait rôti.

C’est donc ainsi que je suis venue dans ce monde, affectée d’un nom synonyme de malheur et d’un œil rehaussé d’une touche sanguine.

Adepte de la maison du Jasmin, Liliane de Souverain, ma mère, appartenait à une lignée depuis longtemps vouée au service de Naamah. Quant à mon père, l’affaire est tout autre. Troisième fils d’un prince marchand, il n’avait pas, hélas, hérité de cette clairvoyance qui avait permis à son propre père de conquérir une position émérite dans la Ville d’Elua ; le don était tout entier passé dans la semence qui avait produit ses aînés. Pour nous trois, il aurait mieux valu assurément que ses passions le conduisent au seuil d’une autre maison – celle de la Bryone, par exemple, dont les adeptes sont formés aux arcanes de la finance.

Toujours est-il que Pierre Cantrel avait l’esprit évaporé mais d’impérieuses ardeurs, si bien que lorsque la bourse à sa ceinture était aussi tendue que celles entre ses jambes, c’est vers la maison du Jasmin, indolente et sensuelle, qu’il se hâtait.

Et là, entre l’étiage amenuisé de sa raison et le flot impérieux montant dans ses reins, mon père comme de juste perdit son cœur.

Vue de l’extérieur, la chose n’est peut-être pas évidente, mais des lois et dispositions très complexes régissent la Cour des floraisons nocturnes – que seuls les rustauds des provinces appellent la Cour de nuit. Pourtant, il faut bien qu’il en soit ainsi – même si ces mots sonnent étrangement dans ma bouche –, car nous servons non seulement Naamah elle-même, mais aussi les grandes maisons du Parlement, les descendants d’Elua et de ses Compagnons, et parfois même la maison royale. De fait, nous avons servi ses fils et ses filles, bien plus souvent que la couronne ne veut l’admettre.

Les étrangers affirment que les adeptes sont élevés comme du bétail, pour donner naissance à des enfants conformes aux canons des maisons. Ce n’est pas exact – ou du moins, pas plus que dans le cas de n’importe quel mariage arrangé pour des questions de politique ou d’argent. Certes, nos épouses et époux sont choisis en fonction de critères esthétiques, mais je n’ai pas le souvenir que quiconque eût jamais été contraint à une union qui lui aurait fait horreur. Une telle action contreviendrait aux préceptes d’Elua le béni.

Quoi qu’il en soit, force est d’admettre que mes parents formaient un couple mal assorti, à tel point que lorsque mon père fit sa demande, la Dowayne de la maison du Jasmin n’eut d’autre choix que de la décliner. Rien d’étonnant à dire vrai, car ma mère était la parfaite incarnation des critères de sa maison, avec sa peau de miel, ses cheveux d’ébène et ses grands yeux sombres pareils à deux perles noires. Mon père, hélas, avait le teint pâle, des cheveux blond filasse et des yeux d’un bleu d’orage. Qui aurait pu dire ce que leurs semences mêlées allaient donner ?

Ce fut moi, bien sûr – ce qui prouve bien que la Dowayne avait vu juste. Je ne l’ai jamais nié.

Ne pouvant obtenir la main de ma mère par un décret de la Cour de nuit, mon père s’enfuit avec elle, ni plus ni moins. Ma mère ne commettait là aucun crime, puisqu’elle avait achevé sa marque à l’âge de dix-neuf ans. Forts de la bourse sonnante de mon père, des bonnes grâces de son propre père et du pécule que ma mère s’était constitué sur sa marque, ils partirent ensemble.

Je n’ai pas revu mes parents depuis mes quatre ans si bien que je n’ai jamais pu le leur demander, mais j’ai la conviction qu’ils étaient sûrs, l’un comme l’autre, de donner le jour à un enfant parfait, un véritable trésor pour une maison. La Dowayne ne pourrait faire moins que de m’accueillir à bras ouverts. On m’élèverait dans l’amour et on m’enseignerait à aimer Elua le béni et à servir Naamah. Ensuite, une fois ma marque faite, la maison reverserait une part du prix à mes parents. Je suis certaine que c’est ce qu’ils imaginaient.

En tout cas, le rêve était plaisant.

La Cour de nuit n’est jamais inutilement cruelle. Pendant ses couches, ma mère fut autorisée à revenir au sein de la maison du Jasmin. Par contre, mon père, ce mari non agréé, n’avait aucun soutien à espérer des coffres de la maison. Pour autant, leur mariage, auquel avait procédé un prêtre d’Elua d’un coin de campagne reculé, fut reconnu valide et accepté. En temps normal, si mon apparence et ma nature sous-jacente avaient été conformes aux canons de la maison, c’est là que je serais restée pour y recevoir toute mon éducation. Si j’avais répondu aux canons d’une autre maison – ce qui dans le fond était pratiquement le cas –, la Dowayne de celle-ci se serait portée garante de mon initiation jusqu’à mes dix ans. Ensuite, j’aurais été formellement adoptée au sein de ma nouvelle maison. Dans un cas comme dans l’autre, j’aurais suivi l’initiation des adeptes en renonçant à ma mère – à qui une pension aurait été concédée en échange de ma marque. La bourse de mon père n’étant pas inépuisable, c’est certainement cette option qu’ils auraient choisie.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-05-05T01:02:02+02:00

« Debout à l’arrière du landau, une adepte jouait en virtuose un air de flûte entraînant tandis qu’une autre chantait sans se décontenancer des paroles d’une insondable grivoiserie. Sa voix était si pure que la foule mit du temps à saisir la vulgarité de son chant. Les deux autres adeptes, un homme et une femme, étaient des acrobates ; c’étaient eux qui poussaient Joscelin dans ses ultimes retranchements. L’homme s’agenouilla et la femme bondit sans élan pour atterrir sur ses épaules au terme d’un saut périlleux absolument parfait. Elle s’assit enserrant son cou entre ses jambes ; lorsque l’homme se releva, Joscelin eut le nez pratiquement plongé dans le large décolleté de sa partenaire.

L’étendue de son désarroi se peignit sur son visage ».

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Extrait ajouté par jessika01 2014-02-20T22:29:49+01:00

Jusqu'où faudrait il que je m'approche avant que des lèvres imprudentes me révéleront le nom du traître ou de la traîtresse de Troyes-le-mont ?

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