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Il fit courir sa main dans mes cheveux courts.

"Burrich me les a coupés, déclarai-je soudain.

- C'est ce que je constate.

- J'ai horreur de ça. Ça me pique sur l'oreiller et je n'arrive pas à dormir. Ma capuche n'arrête pas de tomber. Et j'ai l'air idiot.

- Tu as l'air d'un enfant qui pleure son père."

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J'ai remarqué quelque chose chez les gens maigres : certains, tel Umbre, semblent si attirés par l'existence qu'ils en oublient de manger ou, au contraire, qu'ils brûlent jusqu'à la moindre miette de nourriture au feu de la fascination passionnée que leur inspire la vie. Mais il existe un autre type d'individu, ceux qui traversent les jours avec des allures de cadavre, les joues hâves, les os saillants ; on sent bien que ce bas monde les dégoûte tellement qu'ils n'en absorbent le moindre élément qu'avec la plus grande réticence. En voyant Galen, j'aurais juté qu'il n'avait jamais vraiment apprécié la plus infime bouchée de nourriture ni une seule gorgée de liquide de sa vie.

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« FitzChevalerie Loinvoyant. »

Ces mots me pétrifièrent. Je me retournai lentement.

« C'est ton nom, mon garçon. Je l'ai inscrit moi-même dans le journal militaire la jour où on t'a amené devant moi. Ça aussi, je croyais que tu le savais. Cesse de te considérer comme un bâtard, FitzChevalerie Loinvoyant. »

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Je me lançais dans le récit de nos entrevues en glissant sur les détails autant que je l'osais. J'en étais à notre confrontation au jardin quand Burrich leva une main.

« Arrête », dit-il d'un ton posé.

Je me tus.

« Quand tu retranches des bouts à la vérité pour éviter d'avoir l'air ridicule, tu finis par passer pour un crétin. Recommence. »

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Mon garçon, pour quelqu'un d'aussi perspicace, tu es curieusement aveugle par moments. »

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L'histoire des Six-Duchés se confond nécessairement avec celle de leur famille régnante, les Loinvoyant. Un récit complet nous ramènerait à une époque bien antérieure à la fondation du premier duché et, si leurs noms étaient restés dans les mémoires, nous décrirait les Outrîliens venus de la mer assaillant une côte plus clémente et plus tempérée que les grèves glacées des îles d'Outre-mer. Mais nous ignorons les noms de ces lointains ancêtres.

Quant au premier véritable roi, il ne nous en est parvenu guère plus que son nom et quelques légendes extravagantes. Il se nommait Preneur, tout simplement, et c'est peut-être avec ce patronyme qu'est née la tradition d'octroyer aux filles et aux fils de sa lignée des noms qui devaient modeler leur vie et leur être. La croyance populaire prétend qu'on usait de magie pour en imprégner indéfectiblement le nouveau-né et que les rejetons royaux étaient incapables de trahir les vertus dont ils portaient le nom. Trempés dans la flamme, plongés dans l'eau salée et offerts aux vents de l'air, c'est ainsi que les enfants élus se voyaient imposer ces qualités. Du moins le raconte-t-on. Une belle légende, et peut-être un tel rituel a-t-il existé autrefois, mais l'histoire nous montre qu'il n'a pas toujours suffi à lier un enfant à la vertu dont il était baptisé...

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Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait.

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"certains, tel Umbre, semblent si attirés par l'existence qu'ils en oublient de manger ou, au contraire, qu'ils brûlent jusqu'à la moindre miette de nourriture au feu de la fascination passionnée que leur inspire la vie."

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"Ce n'est pas obligatoirement affreux, fit Umbre doucement. Nous nous fabriquons souvent nous- mêmes nos propres prisons. Mais on peut aussi créer sa propre liberté."

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"Rapide dans les corvées, attentif dans les devoirs, je ne comprenais pas pourquoi Burrich était si grognon et mal fichu ce matin. À un moment, il marmonna quelque chose comme : « Il tient l'alcool aussi bien que son père », et enfin il me congédia en me disant que, si je tenais absolument à siffloter, j'aille le faire ailleurs."

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