L'enfer du désert
Auteur
- Josette Bruce (Écrivain)
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extrait
Said Maffa et Mustapha Dalil arrivèrent ensemble à la porte du poste d'équipage, au moment où une hôtesse portant un plateau en sortait. Ils la bousculèrent sans ménagements et se ruèrent dans le cockpit.
Au centre de la cabine, Leila Dalebh, Yassir Khoudoumat et Abu Aziz brandirent leurs armes afin que tous les passagers les vissent, menaçant quiconque essaierait de faire un geste.
Un vent de panique se répandit instantanément dans le 727 d'Air Algérie et des cris fusèrent parmi les voyageurs. Cependant, personne ne chercha à bouger ; tous avaient aussitôt saisi la gravité de la situation. Les visages tendus et les doigts crispés des Arabes sur les détentes montraient clairement quelle était leur détermination.
Youssef Marid, le pilote de l'appareil, sursauta lorsque le canon du Scorpion vint se plaquer sur sa tempe droite. Avant qu'il ait compris ce qui se passait, son co-pilote et le navigateur furent eux aussi sous la menace des Arabes.
- Pas de bêtises, dit sèchement Said Maffa. C'est un détournement.
Afficher en entierCommentaires récents
C'est une grosse déception alors je vais écrire un gros pavé de remontrances, ça va me faire du bien.
Ma déception vient uniquement du personnage principal que j'ai pris en grippe dès le début. Ça commence donc déjà mal avec une présentation vraiment "too much" sur la quantité d'éloges, et au cas où on n'aurait pas bien compris à quel point ce type est exceptionnel, l'auteure n'oublie pas de nous le rappeler à chaque fois qu'il intervient. Sérieusement, les superlatifs le définissant, c'était trop et tout le temps. Moi un héros trop parfait, ça ne m'aide pas à l'apprécier et encore moins à m'identifier.
Et c'est d'autant plus ridicule qu'en fait il est quasiment inutile dans ce bouquin. Il n'intervient que dans les 20 dernières pages et n'est vraiment utile que dans les 5 dernières pour piloter un avion. Et comme si ça ne suffisait pas, à chaque fois que ses patronymes OSS117 ou Hubert Bonnisseur de la Bath apparaissaient, j'avais l'image de Jean Dujardin en collant vert de Robin des Bois qui me venait en tête. Et lorsque juste son prénom, Hubert, était utilisé, j'entendais dans ma tête la voix de Valérie Lemercier appelant son << cousin Hub' >> dans le film Les Visiteurs.
V'là la crédibilité.
A côté de ça, l'intrigue n'était pas mauvaise mais elle n'était pas assez exceptionnelle pour que j'en oublie le personnage principal, surtout avec la fin super clichée qui gâche tout : Spoiler(cliquez pour révéler)absolument tous les protagonistes sont morts, les amis comme les ennemies, mis à part bien sûr OSS117 et les trois mecs qu'il devait sauver, parce qu'il faut réussir la mission tout de même. Avec l'avion piloté par notre héros qui s'envole dans le soleil couchant pour dernière image, j'avais l'impression de finir un mauvais film d'action cliché américain.
A noter qu'avant de tomber sur ce livre, je pensais qu'Hazanavicius avait inventé ce personnage. Je n'avais jamais imaginé qu'il pouvait avoir détourné un héros déjà existant. C'est sans doute pour ça que je n'ai pas réussi à le dissocier du personnage bouffon interprété par Jean Dujardin. Mais bon la surenchère d'éloge n'a pas aidée.
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Résumé
Un avion de ligne qui disparaît, et brusque-ment le Sahara s'enflamme. O.L.P., Mossad, K.G.B. Sous l'implacable soleil, une incroyable course contre la montre s'engage.
Libyens et Cubains se liguent. Parmi les premières victimes de leur quête meurtrière, des Touareg. Frontière franchie, les Algériens réagissent. OSS 117 ira jusqu'au bout de cet enfer du désert, malgré les colonnes armées comme autant de caravanes de mort.
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