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Le volcan s'était donc réveillé, et les vapeurs avaient percé la couche minérale entassée au fond du cratère. Mais les feux souterrains provoqueraient-ils quelque éruption violente? C'était là une éventualité qu'on ne pouvait prévenir.
Afficher en entierSi pour lui (Nab), Cyrus Smith n'était pas un dieu, c'était assurément plus qu'un homme.
Afficher en entierL'ingénieur avait confiance, parce qu'il se sentait capable d'arracher à cette nature sauvage tout ce qui serait nécessaire à la vie de ses compagnons et la sienne, et ceux-ci ne redoutaient plus rien précisément par ce que Cyrus Smith était avec eux.
Afficher en entierEt en effet, il "savait", et l'homme qui "sait" réussit là où d'autres végétaient et périraient inévitablement.
Afficher en entierCette île, dans sa forme comme dans sa nature, je la trouve étrange. On dirait un résumé de tous les aspects que présentent un continent, et je ne serais pas surpris qu'elle eût été un continent autrefois. ...
Afficher en entierLa providence faisait beaucoup pour eux, sans doute, mais fidèle au grand précepte, ils s'aidaient d'abord, et le ciel leur venait ensuite en aide.
Afficher en entierPencroff, qui connaissait cinquante-deux manières d'accommoder les œufs, n'avait pas le choix en ce moment. Il dut se contenter de les introduire dans les cendres chaudes, et de les laisser durcir à petit feu.
Afficher en entierLe souper fut bientôt dévoré, car on avait faim, et il ne fut plus question que de dormir. Mais, quelques rugissements de nature suspecte s’étant fait entendre avec la tombée du jour, le foyer fut alimenté pour la nuit, de manière à protéger les dormeurs de ses flammes pétillantes. Nab et Pencroff veillèrent même à tour de rôle et n’épargnèrent pas le combustible. Peut-être ne se trompèrent-ils pas, lorsqu’ils crurent voir quelques ombres d’animaux errer autour du campement, soit sous le taillis, soit entre les ramures ; mais la nuit se passa sans accident, et le lendemain, 31 octobre, à cinq heures du matin, tous étaient sur pied, prêts à partir.
Afficher en entierCyrus Smith avait donc à sa disposition une assez grande quantité de ces cristaux de sulfate de fer.
Pour obtenir l'acide sulfurique, Cyrus Smith n'avait plus qu'une seule opération à faire : calciner en vase clos les cristaux de sulfate de fer, de manière que l'acide sulfurique se distillât en vapeurs, lesquelles vapeurs produiraient ensuite l'acide par condensation.
C'est à cette manipulation que servirent les poteries réfractaires. Le 20 mai, l'ingénieur était possesseur de l'agent qu'il comptait utiliser pour produire l'acide azotique. Et cela fut aisé, puisque le salpêtre, attaqué par l'acide sulfurique, lui donna précisément cet acide par distillation.
Cependant l'ingénieur touchait à son but, et une dernière opération lui procura la substance qui avait exigé tant de manipulations. Après avoir pris de l'acide azotique, il le mit en présence de la glycérine, et il obtint plusieurs pintes d'un liquide huileux et jaunâtre.
Cette dernière opération, Cyrus Smith l'avait faite à l'écart, car elle présentait des dangers d'explosion, et, quand il apporta un flacon de ce liquide à ses amis, il se contenta de leur dire :« Voilà de la nitroglycérine !
Afficher en entier"Quelques instants après, les trois chasseurs se trouvaient devant un foyer pétillant. Cyrus Smith et le reporter étaient là. Pencroff les regardait l'un et l'autre, sans mot dire, son cabiai à la main.
« - Eh bien, oui ! s'écria le reporter. Du feu, du vrai feu, qui rôtira parfaitement ce magnifique gibier !
- Mais qui a allumé ?... demanda Pencroff.
- Le soleil ! »
Le marin ne voulait pas en croire ses yeux, et il était tellement ébahi, qu'il ne pensait pas à interroger l'ingénieur.
« Vous aviez donc une lentille, monsieur ? demanda Harbert à Cyrus Smith.
- Non, répondit celui-ci, mais j'en ai fait une. »
Et il montra l'appareil qui lui avait servi de lentille. C'étaient tout simplement les deux verres qu'il avait enlevés à la montre de reporter et à la sienne. Après les avoir remplis d'eau et rendu leurs bords adhérents au moyen d'un peu de glaise, il s'était ainsi fabriqué une véritable lentille, qui, concentrant les rayons solaires sur une mousse bien sèche, en avait déterminé la combustion."
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