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Vous savez, ces demeures sont, en définitive, à l'image des gens du nord.

Façade sans fioritures mais grande générosité intérieure.

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La coquille du nautile présente une propriété mathématique fabuleuse. Il suffit de diviser la longueur de sa spirale par son diamètre, et on obtient le nombre d'or. Historiquement, ce nombre a toujours présenté la perfection mise en équation. Il est la divine proportion pour les peintres, il cachait les dieux pour les Grecs, les Egyptiens l'ont utilisé pour bâtir la chambre royale dans la Grande Pyramide.

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Vigo roula l’emballage de ses croissants, le jeta au bas des marches puis observa les passants qui déviaient pour éviter le maigre obstacle. Amusante cette manière d’agir sur les courbes de vies sans le moindre effort. Là, cette femme avec son sac rouge. Hop ! Un pas de travers à cause de la boulette. Une demi-seconde dérobée à sa matinée. Une action qui allait se répercuter sur des milliers de gens, des milliards d’atomes. Elle allait croiser d’autres personnes que celles initialement prévues – prévues par qui ? –, influer inconsciemment sur leurs rythmes, leurs comportements. L’air se déplacerait d’une façon différente, les odeurs aussi, de timides molécules olfactives donneraient soudain l’envie au buraliste du coin de fumer et donc de servir un client cinq secondes plus tard. Pressé, plus nerveux, l’homme roulerait un peu plus vite au retour. Pas grand-chose, peut-être un kilomètre par heure supplémentaire. Son attitude jouerait sur une infinité de trajectoires, de comportements, qui eux-mêmes… Tellement anodin. Il croiserait les doux rebonds d’un ballon d’enfant, freinerait, mais trop tard. Appellerait la mort. Pleurs, enterrements. Suicides peut-être. Et ainsi de suite.

À l’origine ? Une boulette de papier…

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À la station Châtelet, Romain Ardère se laissa bercer par le long tapis roulant qui le menait vers la ligne 4 du métro parisien, direction la gare Montparnasse. La sensation de l'air sur son visage lui fit du bien. Il inspira profondément. Le directeur de Mille et une étoiles appréciait le calme des couloirs en cette heure avancée de la soirée.

Depuis 5 heures du matin, il ne s'était pas arrêté. Il revenait d'une réunion importante avec les différents fournisseurs d'équipements pyrotechniques, ses assureurs, son maître artificier, et surtout, l'adjointe au maire de Saint-Denis.

Bilan de la journée ? Sa petite société faisait partie de la short list pour le feu d'artifice du 14 Juillet à j ^ Saint-Denis. Pas encore la tour Eiffel, certes, mais on s'en approchait doucement, avec cette ville de presque cent mille habitants. Nom du projet : « L'Empire céleste ».

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Lucie remonta le col de son caban. Puis, sans répondre, elle posa son front sur la vitre et se laissa aspirer par le déluge. À droite, le Port de Lille et ses longs entrepôts. Un pont, l'autoroute A25, et les feux stop des camions qui explosaient sous la pluie en pétales de sang.

Quatre ou cinq ans plus tôt, elle aurait ressenti une excitation sans bornes pour une telle enquête, accueillant l'arrivée de cette femme comme un cadeau du ciel. Un enlèvement, le spectre d'un psychopathe qui rôde... L'occasion enfin d'extérioriser ce pour quoi elle se torturait depuis l'adolescence, au travers de ses lectures et des films sanglants qu'elle dévorait par dizaines. Mais à caresser le Mal dans son intimité[3]... Elle s'était juré une chose : « Plus jamais ça. »

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Lucie installa Manon à l'arrière du véhicule de police secours. Elle avait réussi à joindre Anthony au téléphone. Déjà prévenu par Jérôme, il avait accepté sans problème de veiller sur ses amours jusqu'à son retour.

Lucie tournait régulièrement avec police secours, mais de plus en plus rarement avec les équipes de nuit. Elle rencontrait Tibert, le brigadier-chef au volant, et son collègue Malfeuille pour la première fois. Deux gaillards aux épaules de demi de mêlée, des arpenteurs de bitume, vampirisés par le métier.

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— Vous ne craignez rien. Je suis de la police.

L'inconnue tenta de se relever, mais Lucie l'en empêcha en posant la main sur son épaule.

— Vous semblez très éprouvée. Mieux vaut rester assise, en attendant qu'on s'occupe de vous.

Elle souleva délicatement le bas du jogging. La femme grimaça.

— Vous me faites mal !

— Pardonnez-moi...

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Le jeune homme, d'une timidité de nonne, acquiesça sans ouvrir la bouche. C'était une gueule d'acné, nourrie aux hamburgers et aux circuits électroniques, étudiant dernière génération. Elle le savait en école d'ingénieur, le genre de type sérieux. Pas trop père, mais pas trop débile non plus pour surveiller deux gamines de quatre ans.

Lucie se précipita vers son ordinateur, connecté à un site de rencontre, et éteignit l'écran. Puis elle enfila son vieux caban, laça ses rangers au cuir usé et entassa des livres et des papiers dans un meuble d'angle. D'un rapide coup d'œil, elle vérifia l'état de la pièce. Tiroirs, portes de meubles, placards : fermés. Hormis les poupées et les jouets éparpillés sur le sol, tout était propre et rangé.

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Des coups, sur la porte.

Lucie Henebelle considéra sa montre. Presque 22 h 30. Qui pouvait bien frapper à une heure pareille ? Elle se leva, attentive au sommeil des jumelles calées l'une contre l'autre dans la chaleur du canapé, ôta le verrou et ouvrit.

En face d'elle, deux jeunes, trempés. Les étudiants des appartements du dessus. Jérôme et Anthony.

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Les essuie-glaces peinaient à évacuer les trombes d'eau qui se déversaient sur le pare-brise de la Mercedes. Au-dessus de l'habitacle, les arbres, secoués par une force monstrueuse, semblaient sur le point de se rompre.

Alain se pencha sur le volant, le nez collé au tableau de bord. Il n'y voyait absolument rien.

Se faire plumer au casino de Saint-Amand-les-Eaux pour, à présent, affronter la tempête du siècle ! Malchanceux jusqu'au bout des ongles. Les derniers kilomètres avant Valenciennes risquaient d'être pénibles.

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