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Vous savez très bien que si un mensonge est répété assez de fois, à l'encontre de la plus claire des preuves du contraire, même les hommes les plus sensés commencent à y croire. Les fausseté deviennent aisément la vérité reconnue.
Afficher en entierP610: "Il est parfois plus sûr d'être pris pour un imbécile et ignoré que d'être jugé intelligent et de voir chacun de ses mots analysé."
Afficher en entierP477" L'infâme traître vérolé..."
Afficher en entierP329: Leurs doigts s'entrelacèrent tandis qu'ils s'embrassaient, chastement au début, puis avec une ardeur qui lui coupa le souffle.
Piet fut le premier à reculer la tête.
"Pardonnez-moi. Je n'aurais pas dû prendre pareille liberté."
Minou le regarda dans les yeux.
"Vous n'avez rien pris qui n'ait été librement donné, monsieur", repondit-elle en essayant de calmer son cœur, qui battait à tout rompre.
Afficher en entierP328: A s'endurcir le cœur pour affronter une seule mort, on perd bientôt toute compassion.
Afficher en entierP101: Il vaut peut-être mieux tenir sa langue que semer aux quatre vents sans se soucier où il peuvent atterrir
Afficher en entierLe courage est un ami volage
Afficher en entierLa femme ne prie pas. Elle ne le peut pas. L'histoire des injustices commises au nom de la religion - envers ses ancêtres - est sûrement la preuve que Dieu n'existe pas. Car quel Dieu accepterait que tant meurent en son nom dans la souffrance et la terreur?
Afficher en entierMinou ouvrit sa croisée et regarda dans la rue du Taur.
L’hiver avait laissé place au printemps. Dans les plaines aux abords de Toulouse, elle pouvait voir les premières pousses d’orge et de blé. Les aubépines blanches et les touches de jaune des genêts dans les haies. À l’intérieur des murs et sur les berges de la Garonne, les arbres se couvraient à nouveau de feuilles. La ville rose était un déploiement de verts chatoyants, sous un ciel bleu myosotis, avec des nuages de violettes blanches et mauves débordant des jardinières. Lorsque le soleil se levait à l’aube et retombait derrière l’horizon au crépuscule, il embrasait les bâtiments de brique rouge comme une poudrière jusqu’à ce que toute la ville scintille de cuivres et d’ors flamboyants
Afficher en entierToulouse
Le massacre commença à l'aube du mercredi 13 mai.
Alors que le soleil se levait sur Toulouse, des soldats catholiques ouvrirent le feu sur des étudiants huguenots qui tentaient de détacher des gibets les cadavres pourrissants de leurs amis.
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