Ajouter un extrait
Liste des extraits
Marissa se mit à pleurer, pas parce qu’elle pensait mourir mais parce qu’elle réalisa que ça ne lui arriverait pas.
Afficher en entierIl y en aura un qui portera la fin devant le maître,
Un combattant des temps modernes, trouvé dans la septième année du XXIe siècle.
On le reconnaîtra par les nombres qu'il porte sur lui:
Comme la boussole qu'il voit par perception mentale
Il n'a que quatre point à droite.
Il possède trois vies,
Deux entailles sur le devant,
Avec son unique oeil noir, dans un puit il naîtra et mourra.
Afficher en entierKohler sourit largement, montrant des canines d'une blancheur éclatante.
- Comment ça va... cousin?
- Quoi? bredouilla Butch en fronçant les sourcils.
- Tu as un peu de moi en toi, flic, dit Kohler en remettant des lunettes. Je t'ai toujours trouvé royal. Je ne pensais pas que ça allait au-delà de ton côté chiant.
Afficher en entier- Ne crois pas que je suis l'unique facteur de sa guérison. Tu es sa lumière, Marissa. Ne l'oublie jamais. (Il plissa les yeux.) Mais rappelle-toi aussi ceci : si tu lui fais du mal délibérément, je te considérerai comme mon ennemie.
Afficher en entier- Je t'aime aussi, Butch.
Il en oublia comment respirer.
Totalement abasourdi, il s'agenouilla près du lit et ne put s'empêcher de sourire.
- Et pourquoi tu ferais ça, chérie ? Je te croyais intelligente.
Elle émit un petit rire.
- Tu sais pourquoi.
Afficher en entier......Seul à table, Butch porta la main à son cou et effleura du bout des doigts ses traces de morsure. Il s'efforça de ne pas imaginer ce que Marissa faisait en cet instant à un autre. Un aristocrate. Un salaud de haut rang qui valait mieux que lui. Le platine face au nickel...
Afficher en entier« Viszs s’approcha et posa la main sur l’épaule de Butch, avant de la glisser jusqu’à sa nuque.
-Ta chair, dit-il dans un souffle.
Puis il s’arrêta comme s’il attendait quelque chose.
Sans même réfléchir Butch leva le menton, conscient qu’il s’offrait en quelque sorte et que…et puis merde ! Il arrêta de penser, complètement perdu dans le courant d’énergie qui vibrait entre eux…venu de Dieu sait où. D’un mouvement lent, la tête sombre de Viszs se pencha et Butch sentit contre sa gorge le contact soyeux de sa barbe. Avec une parfaite précision, les canines de V se plantèrent dans la veine, perçant inexorablement la peau du cou de Butch. Leurs poitrines se touchèrent. Butch ferma les yeux et absorba le contact, la chaleur de leurs corps ainsi rapprochés, la façon dont les cheveux de V glissaient contre sa mâchoire, le poids du bras lourd autour de sa taille. De leur propre accord, ses mains lâchèrent les poignées auxquelles elles s’agrippaient pour se poser sur la taille de V, serrant la chair dure et les amenant l’un contre l’autre de la tête aux pieds. Il y eut un frémissement. Ou peut être…il est possible qu’ils tremblèrent tous deux en même temps.
Et ce fut accompli. Terminé. A jamais. Aucun des deux ne regarda l’autre. Lorsque Viszs s’écarta….la séparation devint en quelque sorte irrévocable. Un chemin que jamais ils ne parcouraient en semble. »
Afficher en entier- Attention, fit-il dès qu'il entendit le "Allô" de V. J'arrive.
Il y eut un souffle, comme si Viszs venait de se réveiller.
- Ça m'étonne pas. Mais comment tu viens ?
- Dans la Honda de Sally Forrester.
- Qui c'est, celle-là ?
- Aucune idée. J'ai volé la bagnole.
Afficher en entier- Avant que tu franchisses tes limites en posant des questions, je t’informe tout de suite que non, je ne peux pas t’aider. C’est une affaire dont je dois rester à l’écart. Toutefois, je te dirai ceci: tu ferais bien de dévoiler la malédiction que tu détestes. En manipulant ce qu’il y a en lui, tu te rapprocheras de la mort comme jamais. Et toi seul peux l’enlever. (Elle esquissa un sourire, comme si elle lisait ses pensées.) Oui, c’est en partie la raison pour laquelle tu as rêvé de lui. Mais il y a une autre explication, que tu trouveras peut-être avec le temps.
- Va-t-il survivre?
- Mets-toi à l’oeuvre, guerrier, ordonna-t-elle d’un ton dur. Tu progresseras davantage vers son sauvetage en agissant, au lieu de m’offenser.
Afficher en entier— S’il a été interrogé, il a pu parler. Nous pourrions être compromis.
V. observa son verre et secoua lentement la tête.
— Il mourrait plutôt que de nous trahir, je te le garantis.
Il avala la vodka et sentit l’alcool couler dans sa gorge.
— Il est comme ça, mon ami.
Afficher en entier