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Zorl rôdait inlassablement. La nuit noire, sans lune et presque sans étoiles, cédait comme à regret sa place à une aube rougeâtre et désolée qui se levait à la gauche de Zorl.
Afficher en entier"Le temps se traînait tristement vers l'éternité. Ixtl flottait, immobile et désespéré, dans la nuit sans bornes. Il ne pouvait s'empêcher de penser aux petits Ixtls qui ne naîtraient jamais et à l'univers qu'il avait perdu par sa faute."
Afficher en entierIl fit signe au monstre. Grosvenor vit l’éclat sauvage disparaître dans les yeux noirs de l’animal tandis que Morton allait ouvrir et fermer plusieurs fois la porte de l’ascenseur le plus proche. Ce fut Zorl lui-même qui mit fin à la leçon. Il s’en alla dans une grande pièce qui donnait sur le couloir. Il s’allongea sur le tapis et lutta pour maîtriser la tension électrique dans ses muscles et dans ses nerfs. Il était furieux d’avoir montré qu’il avait peur. Il lui semblait avoir perdu, de ce fait, l’avantage qu’il y aurait eu à paraître un individu doux et placide. Il avait dû les surprendre et les inquiéter par cette exhibition de sa force. Ainsi la tâche qu’il s’était fixée s’en trouvait rendue plus dangereuse encore : il voulait s’emparer de ce vaisseau. Sur la planète d’où venaient ces êtres, il devait y avoir de l’id en quantité illimitée
Afficher en entierGrosvenor ne discutait pas la valeur générale de ce système. Il y avait près de mille hommes à bord et il était évident qu’on ne pouvait pas permettre à tous de parler à Morton chaque fois que l’envie leur en prenait. La porte intérieure du sas venait de s’ouvrir. Grosvenor se fraya un chemin vers la sortie avec les autres. Quelques instants plus tard, ils se trouvaient tous devant une série d’ascenseurs menant aux pièces d’habitation. Il y eut une brève discussion entre Morton et Smith. Finalement, le premier dit : — Nous le ferons monter tout seul, s’il veut
Afficher en entierLes deux hommes se retournèrent et regardèrent Morton qui leur fit un petit signe de la main et dit : — Ouvrez la seconde porte et laissez-le prendre une bouffée d’oxygène. Cela lui donnera une leçon. Un instant plus tard, le directeur, stupéfait, s’exclamait : — Ça alors, je n’en reviens pas ! Il ne s’est même pas aperçu de la différence ! Autrement dit, il n’a pas de poumons ou alors, ses poumons ne se nourrissent pas de chlore. Mais bien sûr qu’il faut le laisser entrer ! Smith, voilà un trésor pour un biologiste... Tout à fait inoffensif si nous savons nous montrer prudents. Quel métabolisme
Afficher en entierAh ! dit Siedel, le psychologue, les tentacules se terminent en ventouses. Donc, en admettant que le système nerveux soit suffisamment complexe, cette créature doit être capable, après un entraînement préalable, de faire fonctionner n’importe quelle machine
Afficher en entierA trois mètres environ des êtres les plus proches, Zorl s’arrêta. Il se sentait sur le point d’être submergé par son besoin d’id. Son cerveau affolé roulait irrésistiblement vers le chaos et il dut faire un effort terrible pour se maîtriser. Il avait la sensation que tout son corps baignait dans un liquide visqueux. Sa vue se brouillait
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