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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par Christele-1 2018-03-08T14:32:02+01:00
Diamant

Quel livre fabuleux, à certain moment j’étais entre l’enfant sauvage de Truffaut et Nell de Michael Apted. J’ai ressenti un grand sentiment d’isolement au fil des pages, être ainsi coupée du monde extérieur, vivre dans cette cabane rendrait n’importe qui claustrophobe. Nous savons tous combien sont importantes nos premières années, c’est un peu la clé de voute de notre personnalité, nous nous construisons petit à petit grâce à nos rencontres, famille, amis, école si cette base de construction n’existe pas ou bien est réduite à son minimum comment faire pour combler les écarts et boucher les fissures ? Comment Helena pourra-telle y parvenir ?

Peu de liens avec l’extérieur, uniquement un tas de vieilles revues du National Geographic que la jeune fille garde comme un trésor, de temps en temps un avion qui passe dans le ciel. Il est fait référence à la tribu des yanomamis à laquelle Helena peu facilement s’identifier et qui n’ont aucun contact avec le monde extérieur et vivent dans les profondeurs de la forêt amazonienne, le parallèle entre sa situation et la leur est vite fait, sans parler de leur tatouage ou de leur coutume pour prendre femme.

L’intrigue est vraiment passionnante et très bien traitée. Karen Dionne m’a fait voyager dans le marais de la péninsule supérieure du Michigan avec la magie poétique des mots mais aussi ses fabuleuses descriptions. Les nombreux détails sur la faune et la flore du marais m’ont permis de me projeter et d’être en parfaite empathie avec Helena. Il ne fait aucun doute qu’Helena aime son père même dans les moments les plus durs. Elle ne connait par d’autre façon de vivre que celle du marais sous la férule de son père. Le personnage du père omnipotent est complexe et très intéressant et même s’il apparaît comme un psychopathe narcissique, la façon dont Karen Dionne le construit nous donne à voir des éclats d’amour pour sa fille. L’auteur fait un superbe travail d’équilibriste entre les relations père-fille, mère –fille. Un excellent thriller psychologique qui fait froid dans le dos et dont on ne peut s’arrêter de lire une fois la première ligne commencée. Bonne lecture.

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Commentaire ajouté par annick69 2018-02-24T11:37:03+01:00
Or

Je remercie Net Galley et les éditions JC Lattès pour cette découverte. Un thriller psychologique qui se joue sur la longueur. Donc pour certains il sera peut être un peu long mais c'est ce qu'il faut pour en reconnaître tout l'effet psychologique, tout ce qui a façonné Helena vis-à-vis de ce père qu'elle a aimé. Cette vie elle ne l'a pas choisi mais c'est la sienne. Difficile de vivre autrement que ce que l'on a appris enfant, son père c'est son roi… Un endroit : Le Michigan, plus précisément les marais, la nature, son père, sa mère et elle jusqu'à ses 12 ans. L'histoire ici est racontée comme dans un journal, sur le passé, dans un présent, où tout est à refaire. Un récit où l'on a du mal à se positionner, où tout est manipulation. Une histoire comme je les aime, les thrillers psychologiques sont assez tortueux et celui-ci m'a beaucoup fait réfléchir. Je le recommande vivement. Sortie prévue le 07 mars 2018.

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Commentaire ajouté par karianemaxwell 2018-02-24T12:32:36+01:00
Or

Un thriller psychologique aussi fascinant qu’horrifique, du grand art dans la maîtrise des émotions.

Nous naviguons entre fascination et horreur, entre compassion et haine.

Fascination devant la complexité de l’âme humaine et la multitude des sévices moraux et physiques que seul l’homme peut créer dans son cerveau.

Horreur, car violent, car pervers.

Compassion, car comment vivre adulte avec un tel passé.

Haine, car comment accepter les tortures aussi bien morales que physiques endurées par les protagonistes.

C’est cette étude psychologique taillée dans de la dentelle que nous livre Karen Dionne avec ce roman qui nous tient en haleine de bout en bout.

La finesse des détails en fait une œuvre majeure du thriller psychologique.

L’émotion monte crescendo, on pense tout d’abord à une vie « normale » dans les marais du Michigan, une famille qui choisit cette existence, la nature et les descriptions qui sont d’une précision doctorale, les scènes de chasse sont d’un réalisme parfois difficilement soutenable, jusqu’à l’apothéose des dernières scènes.

Et de fil en aiguille, le comportement des personnages se dessine, d’abord comme une esquisse, puis au plus le rythme s’accélère, au plus les caractères se dévoilent jusqu’à l’insoutenable.

L’auteure nous questionne sur l’hérédité, celle de la culture, celle des parents.

Comment s’en sortir quand on a connu aucune autre référence que celle qui vous entoure depuis votre naissance, quand on a comme unique référent, un père pervers narcissique et une mère soumise.

C’est aussi la problématique comportementale de l’individu face à la société en ayant eu une enfance normale pour lui, mais anormal pour le monde qui l’entoure.

L’étude psychologique du père est approfondie jusqu’à l’extrême.

Mais c’est aussi un roman qui célèbre la nature, les légendes indiennes, leurs coutumes. Nous découvrons la culture Ojibwés, troisième nation indienne après les Cherokees et les Navajos.

La nature y est célébrée dans toute sa splendeur, sauvage, dure.

On sent que l’auteure à vécu dans ces marais un certain nombre d’années, en autarcie et en a retiré une expérience personnelle exceptionnelle.

Ce roman nous démontre qu’il est possible d’essayer de comprendre l’incompréhensible.

« La fille du roi des marais » a été reconnu comme le meilleur thriller de l’année 2017 aux Etats Unis d’Amérique.

©Kariane Maxwell, 24 février 2018

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Commentaire ajouté par FollowTheReader 2018-03-03T22:11:18+01:00
Diamant

https://followthereader2016.wordpress.com/2018/02/27/la-fille-du-roi-des-marais-karen-dionne/

J’ai eu la chance de participer à la masse critique du site Babélio pour obtenir ce roman. Quand j’ai lu le résumé, j’ai tout de suite eu envie de découvrir ce récit et j’avoue que toutes mes attentes avec un thriller sont ici pleinement remplies.

L’histoire commence à l’envers, un peu comme dans les Colombo. Vous ne serez pas dans le flou mais découvrirez par des flashbacks de l’héroïne ce qui dans son passé nous amène au présent.

Helena, malgré tous ses efforts pour faire table aux yeux du reste du monde (son mari, ses enfants, tout son entourage proche) se fait rattraper par son passé. On découvre l’horreur qu’a été son éducation. Il faut voir un peu ça comme un endoctrinement. Elle a été élevée comme une jeune indienne capable de tout pour survivre. Elle est formatée de telle manière qu’elle n’a aucune idée que cet apprentissage est malsain et sadique et que ça n’est en rien la normalité. Nous allons éprouver par le biais de ses souvenirs toutes les épreuves qu’elle a vécues et pourquoi elle est la seule capable à arrêter son père.

Dès lors qu’elle se lance à la poursuite de son géniteur, fraichement échappé de prison, on voit les pièces du puzzle s’assembler pour découvrir l’ampleur de l’emprise et que tout n’est que manipulation pour ce dernier. Cette chasse à l’homme, n’est ni plus ni moins que le dernier rite de passage pour Helena.

La force de ce récit est clairement le talent de l’auteure pour les descriptions et la mise en situation du lecteur. C’est prenant, angoissant. On imagine sans mal ce huit clos dans les marais et l’on étouffe en même temps que les pages défilent. On se prend d’affection pour cette jeune femme qui devra clore définitivement un pan complet de sa vie pour avancer. On est vraiment connecté avec son personnage, sa souffrance, sa peur, sa détermination.

La plume est d’une fluidité que j’ai rarement rencontrée dans mes lectures à tel point qu’il est quasiment impossible de lâcher le roman. Une lecture que je conseille à tous les amoureux des thrillers haletants. Sans faute note et dans un rythme soutenu parfait pour mettre le lecteur dans l’ambiance. J’ai adoré, c’est vraiment un excellent roman.

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Commentaire ajouté par Khiad 2018-03-08T03:15:18+01:00
Or

Helena est la maman de deux adorables petites filles, Iris et Sou, ainsi que la femme de Stephen, un homme qu'elle aime et avec qui elle vit le grand amour. Sans compter Rambo, leur fidèle chien. Elle a tout pour vivre heureuse, vous pensez ? Ce n'est pas faux, mais c'est sans compter son passé, que la jeune femme ne peut complètement effacer tant de son esprit que de son corps.

Parce qu'Helena n'est pas une personne comme les autres, non. Elle est l'enfant d'un crime, même de plusieurs. En effet, alors qu'elle avait quatorze ans, sa mère a été enlevée, séquestrée, violée, humiliée et battue par un homme, pendant quatorze autres longues années au milieu des marais du Michigan, dans une cabane sans eau courante ni électricité. La captive est soumise, brisée et obéissante, même si elle caresse toujours le doux espoir d'un jour retrouver la civilisation, et assez distante avec sa fille. Lui est tyrannique, impose son mode de vie, ses envies, ses volontés et apprend tout ce qu'il connait sur la nature à sa fille, ainsi que les coutumes de son peuple, les objiwés.

C'est ici, dans ce lieu et dans cette ambiance qu'a grandi la petite fille aujourd'hui devenue femme.

Le récit commence par le début d'un conte de Hans Christian Andersen, La Fille du roi de la vase, qui sera un peu le fil conducteur de l'histoire qui alterne entre deux périodes, celle du présent et du passé d'Helena. Après tout, n'est-ce pas la meilleure analogie pour celle que l'on surnommait dans la presse la fille du roi des marais ?

Dans le présent, on apprend comment l'adolescente a vécu son retour à la vie civilisée (son émerveillement lors de la découverte de l'électricité et de l'eau courante), sa rencontre avec ses grands-parents maternels (que je les ai détestés ceux-là !), ses difficultés à s'adapter à la modernité et aux gens. Une fois adulte, on ressent sa peur que l'on apprenne sa véritable identité qu'elle s'est efforcée d'enterrer au maximum, sa vie de famille (qui ignore tout). Helena est restée une fille des marais un peu sauvage qui a besoin de cette proximité avec la nature et aussi, parfois, de se retrouver seule avec elle.

On assiste, avec ses yeux de mère inquiète, à cette chasse à l'homme qu'elle entreprend, celle de son propre père, en fuite après son évasion de la prison où il purgeait sa peine. Elle est la seule à pouvoir le retrouver et, pour protéger sa famille, elle est prête à replonger dans le passé, ce passé qui recèle à la fois tant de joies et de douleurs...

Dans le passé, on apprend la façon dont vivait cette "famille". Les conditions de vie spartiates et difficiles (surtout lors des hivers plus que rigoureux de cette région), l'apprentissage de la chasse, de la pêche, des coutumes et des histoires objiwés (origines de Jacob), la relation d'Helena avec ses parents. La petite fille voue une adoration sans borne à son père qui lui apprend tant de choses, qui est doué pour tout et l'émerveille avec ses histoires. Son père, c'est sa vie. Elle a parfois peur... peur de le décevoir et subit les châtiments avec force et courage. Son comportement envers sa mère, lui, m'a un peu choqué. Elle est froide voire méprisante avec elle. Mais, dans un sens, on ne peut pas lui en vouloir : à voir son père ne lui laisser aucun droit et à qui elle obéit toujours, comment ne pas agir comme lui et ne pas la percevoir de la même façon ?

Peut-être un petit bémol pour les amis des animaux (dont je fais partie), il y a pas mal de scènes de chasse, ce qui est un peu logique quand on vit reclus au milieu de nulle part...

Je n'ai pas été plus surprise que ça par la finalité du livre, parce que je m'attendais à quelque chose dans le genre, mais je ne peux pas dire que j'ai été déçue pour autant. C'est une fin que je trouve logique et bien amenée, avec quelques rebondissements.

En résumé, ce livre, j'ai vraiment aimé être happée entre ses pages. Cette histoire est vraiment terrible, mais elle sait nous engloutir et nous faire ressentir à la fois la liberté au cœur des marais lors des vadrouilles père/fille, mais aussi cette sensation d'étouffement entre les planches de leur cabane, cette prison au cœur de l'immensité du monde. L'auteure a su rendre unique cette histoire en choisissant un point de vue que, personnellement, je n'ai jamais rencontré ailleurs. Helena est un personnage très travaillé, avec une psychologie vraiment très intéressante (celle du père aussi d'ailleurs ainsi que leur relation : celle d'une enfant façonnée par lui, un peu à son image). On voit son évolution au fil des pages narrant son enfance, ses moments marquants, ses joies et ses craintes. Sa colère aussi.

J'ai tout de même ressenti un petit déséquilibre entre le passé et le présent, parce que j'ai plus été intéressée par le passé d'Helena et que par la traque qu'elle mène contre son père.

Un thriller psychologique que je vous conseille les yeux fermés.

http://booksfeedmemore.eklablog.com/la-fille-du-roi-des-marais-karen-dionne-a138382358

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Commentaire ajouté par paraty62 2018-03-11T15:43:13+01:00
Diamant

Percutant !

Helena est sous le choc quand elle apprend que Jacob s'est enfui près de chez elle d'une prison. Pas seulement car elle craint pour la sécurité de ses proches, un mari et deux filles. Mais car ce dangereux criminel est son père. En effet, Helena est né de son "union" avec la jeune fille de 14 ans qu'il avait enlevée puis séquestrée des années dans les marais qu'il connait par coeur. Seulement voilà quand Helena est né de ces deux personnes elle n'avait pas conscience que cette existence était sordide. Pour elle, c'était normal. Cette vie en autarcie, ne jamais voir personne d'autre que ses parents. La façon dont il contrôlait leurs vies de A à Z. Sa dureté face à elles... Elle n'avait connu que ça. Pour elle , son père était un héros qui lui avait tout appris : comment chasser et survivre dans le marais... Même s'il était dur, il lui racontait des histoires et n'avait jamais abusé d'elle sexuellement. C'était tout simplement son père....

Jusqu'à son évasion avec sa mère et sa vie à l'extérieur avec toutes ces civilités qu'elle ne connaissait pas et dont elle ne voyait pas l'utilité. Cette ado sauvage à tout de même réussit à refaire sa vie sous une nouvelle identité et à se créer une famille loin de tout ça.

Seulement, la fuite de son père la fera sortir de sa réserve car elle est certaine d'être la seule à pouvoir le retrouver...

J'ai aimé les sentiments ambivalents d'Helena envers ses parents très bien retranscrits et la façon neutre dont elle raconte son enfance telle qu'elle l'a ressenti sans enjoliver ni exagérer. Avec ses bons et mauvais côtés.

La façon fascinante dont est décrit le marais qui est personnage à part entière de ce récit, son côté étouffant et loin de tout. Ainsi que le rapport à la nature et les légendes indiennes que l'on découvre, de même que le conte la fille du roi de la vase de Hans Christian Andersen qui représente bien la vie d'Helena.

Coupée en deux, avec son côté enfant sauvage qui revient et cette mère de famille qui essaie de protéger les siens de son père. Qu'elle espère encore, malgré elle, impressionner et de se faire aimer un jour...

L'écriture est fluide et immersive. Elle nous permet de vivre ces deux époques différentes de la vie d'Helena sans trop de difficultés à suivre. En effet, on alterne entre sa jeunesse et le présent avec la traque de son père.

En bref, un très bon roman à lire si vous aimait, les histoires de famille, tueur en série et la nature avec un petit côté road trip également.

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Commentaire ajouté par D-NA 2018-03-11T19:31:57+01:00
Diamant

J’ai eu la chance de participer à la masse critique du site Babélio pour obtenir ce roman. Quand j’ai lu le résumé, j’ai tout de suite eu envie de découvrir ce récit et j’avoue que toutes mes attentes avec un thriller sont ici pleinement remplies.

L’histoire commence à l’envers, un peu comme dans les Colombo. Vous ne serez pas dans le flou mais découvrirez par des flashbacks de l’héroïne ce qui dans son passé nous amène au présent.

Helena, malgré tous ses efforts pour faire table aux yeux du reste du monde (son mari, ses enfants, tout son entourage proche) se fait rattraper par son passé. On découvre l’horreur qu’a été son éducation. Il faut voir un peu ça comme un endoctrinement. Elle a été élevée comme une jeune indienne capable de tout pour survivre. Elle est formatée de telle manière qu’elle n’a aucune idée que cet apprentissage est malsain et sadique et que ça n’est en rien la normalité. Nous allons éprouver par le biais de ses souvenirs toutes les épreuves qu’elle a vécues et pourquoi elle est la seule capable à arrêter son père.

Dès lors qu’elle se lance à la poursuite de son géniteur, fraichement échappé de prison, on voit les pièces du puzzle s’assembler pour découvrir l’ampleur de l’emprise et que tout n’est que manipulation pour ce dernier. Cette chasse à l’homme, n’est ni plus ni moins que le dernier rite de passage pour Helena.

La force de ce récit est clairement le talent de l’auteure pour les descriptions et la mise en situation du lecteur. C’est prenant, angoissant. On imagine sans mal ce huit clos dans les marais et l’on étouffe en même temps que les pages défilent. On se prend d’affection pour cette jeune femme qui devra clore définitivement un pan complet de sa vie pour avancer. On est vraiment connecté avec son personnage, sa souffrance, sa peur, sa détermination.

La plume est d’une fluidité que j’ai rarement rencontrée dans mes lectures à tel point qu’il est quasiment impossible de lâcher le roman. Une lecture que je conseille à tous les amoureux des thrillers haletants. Sans faute note et dans un rythme soutenu parfait pour mettre le lecteur dans l’ambiance. J’ai adoré, c’est vraiment un excellent roman.

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Commentaire ajouté par antoine18 2018-03-15T14:55:19+01:00
Diamant

Sur la couverture on y voit au premier plan un lac ou un étang ou un marais et au second plan un cabanon avec autour des arbres.

Tout commence quand Helena entend à la radion qu'un dangreux prisonnier s'est évadé, elle sait de suite que c'est son père, son mari Stephen n'est même pas au courant de son enfance. Elle va aller le dénicher de sa cachette et à partir de là elle va traquer son père et au fil de cette traque, l'auteure va nous en apprendre un peu plus sur la vie passée en étant séquestrée avec sa mère par son père.

J'ai lu ce livre en une matinée j'ai accroché de suite à l'histoire si bien écrite. L'auteure nous entraîne dans une traque au fugitif échapé de prison tout en nous relatant le passé d'Helena. Je recommande vivement ce livre.

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Commentaire ajouté par Armony22 2018-03-18T11:34:57+01:00
Or

"- Une poupée ? (Je n'avais jamais entendu ce mot.) Ca sert à quoi ?- C'est pour jouer avec. Tui lui donnes un nom. Tu fais semblant que c'est un bébé et que toi tu es sa maman. Je ne savais que répondre à ça. J'étais très bonne pour faire semblant, mais m'imaginer être la mère de ce machin sans vie dépassait mes capacités d'invention."

Dans ce thriller psychologique nous suivons d'une part les souvenirs d'enfance de la petite Helena, en alternance avec le récit de sa vie d'adulte.

Helena est le fruit d'un viol, son père a enlevé et sequestré sa mère pendant une quinzaine d'années. Elle grandit dans les marais du Michigan, entourée d'une mère distante et peu affectueuse et d'un père cruel et dominateur. Au milieu de cette nature hostile, cette "famille" vit en autarcie totale. Le père lui apprend l'art de la survie, la chasse, la pêche et les coutumes de sa cutlure amérindienne.

Helena aime cette vie, elle n'a rien connu d'autre. Elle aime aussi son père, qui lui apprend plein de choses et lui raconte des histoires. Bien sûr il est autoritaire et fait parfois preuve de cruauté, mais c'est son père, son modèle. Elle ignore tout de la condition de victime de sa mère.

Dans le présent, on suit Helena adulte, maman de deux petites filles. Elle va devoir traquer son père, évadé de prison, pour protéger sa famille.

J'ai été totalement subjuguée par le récit du passé. L'histoire de cette petite fille presque sauvage, les magnifiques descriptions du marais, la faune et la flore. L'auteur a fait là un travail remarquable, c'est comme si on y était. C'est un hymne à la nature. Elle a aussi su parfaitement recréer l'atmosphère étouffante qui régne dans la cabane. C'est à la fois fascinant de beauté et ça fait aussi froid dans le dos.

Le présent m'a moins emballée, je voyais dès le départ vers quoi on allait aller et je n'avais qu'une envie, retourner dans le marais.

La psychologie des personnages est très bien travaillée et développée, ainsi que les relations père/mère-fille. Le père, pervers narcissique, tyrannique et manipulateur, mais qui parfois fait presque preuve de tendresse envers sa fille. La mère, victime soumise, qui n'ose pas lui montrer son amour. Et Helena qui se construit au milieu de tout ça. Va-t-ellle réussir à garder son innocence ou devenir comme son père qu'elle admire tant ? C'est un personnage unique, complexe, j'ai adoré.

Un thriller psychologique avec un bonne dose de nature writing. Un combo parfait ! C'est violent, parfois émouvant, anxiogène et très addictif. Un petit côté Sukkwan Island qui m'a beaucoup plu.

Merci à #NetGalleyFrance et aux Editions JC Lattès pour cette excellente lecture que je ne peux que vous conseiller.

Retrouvez toutes mes lectures sur ma page https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches/

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Commentaire ajouté par LaForetDesPage 2018-03-22T21:22:12+01:00
Lu aussi

Ce livre est un service presse via la plateforme NetGalley.

J’ai lu ce livre en deux jours seulement alors que je n’avais pas beaucoup de temps libre, tellement je voulais savoir la suite. Pourtant, on ne peut pas dire qu’il y beaucoup de suspens, on sait dès le premier quart de l’histoire comment ça va se finir. Mais le fait de découvrir en même temps le passé et le présent d’Helena amène un peu de suspens, même si j’ai préféré les récits du passé.

Mais la progression psychologique du roman est vraiment... Wow ! On découvre l’histoire du point du vue d’une petite fille. Elle n’a jamais rien connu d’autre que sa vie dans les marais et la violence psychologique en parait diminuée mais elle est toujours là.

Ce livre nous fait nous demander comment nous réagirions à sa place. Il y a une dualité dans le père d’Helena qui est présente en chacun de nous, il est parfois (souvent) cruel et parfois gentil. Il éduque sa fille, lui apprend tout ce qu’il sait pour survivre dans le marais, la console ; et d’un autre côté il est d’une violence inouïe pour nous mais qui parait normale à Helena et qu’elle supporte avec une naïveté d’enfant. Son père, c’est son héros et son professeur, il ne peut pas avoir tort. Ce côté est tellement bien écrit, ça a l’air tellement naturel ! Et on est là, à se demander s’il est bon ou mauvais.

Ca nous apprend, ça nous montre à quel point les pervers narcissiques sont des poisons pour leur entourage et à quel point c’est difficile de les reconnaitre et de s’en défaire. Helena en fera la découverte.

Le fond de l’histoire et la psychologie des personnages sot vraiment très bien construits et l’écriture est fluide. Tout est réuni pour passer un bon moment. Attentions aux quelques cliffhanger en fin de chapitre qui risquent de vous donner des crises cardiaque !

Note : 8/10 https://wp.me/p78wgt-2r

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