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Les nains baptisaient la vallée Gamashinoch – le Chant de la Mort. Nul être vivant ne s’y aventurait de son plein gré. À moins d’y être poussé par le désespoir… ou par son commandant.

Les chevaliers écoutaient le « chant » depuis des heures, à mesure qu’ils approchaient de la vallée désolée. Une mélodie aussi affreuse qu’étrange… Les mots, jamais tout à fait audibles – du moins à l’oreille –, parlaient de mort et d’un sort pire encore. Il était question d’incarcération éternelle, d’amère frustration et de tourments sans fin. La lamentation évoquait aussi un lieu merveilleux dont l’âme se souvenait, un havre de paix et de félicité à jamais inaccessible.

La première fois qu’ils avaient entendu le chant plaintif, les chevaliers avaient tiré sur les rênes de leur monture et avaient posé la main sur la garde de leur épée. Ils avaient échangé des regards inquiets et des questions : « Qu’est cela ? », « Qui entend-on ? ».

Mails il n’y avait personne. Pas âme qui vive.

Les chevaliers avaient regardé leur commandant. Celui-ci s’était dressé sur ses étriers pour observer les falaises environnantes, sur la droite et sur la gauche.

— Ce n’est rien, déclara-t-il. Seulement le vent dans les rochers… Continuons.

Il éperonna sa monture.

La piste sinuait le long des montagnes appelées les Seigneurs du Destin.

Les chevaliers suivirent leur commandant en file les uns derrière les autres. Le défilé était trop étroit pour qu’on puisse y chevaucher de front.

— Je ne suis pas né de la dernière pluie ! bougonna un chevalier. Que je sache, le vent n’a pas une voix humaine… On nous avertit de tenir nos distances. Nous ferions bien d’écouter.

Ernst Magit se tourna sur sa selle et foudroya du regard son éclaireur.

— Pures superstitions ! Vous, les minotaures, il faut toujours que vous vous accrochiez à des concepts dépassés ! Il serait temps que vous deveniez un peu modernes… Les dieux, c’est terminé, et bon débarras ! Le monde appartient aux humains !

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La chanson de Mina

Le jour s’est enfui sans que nous ayons pu le retenir

Les pétales se sont refermés sur la fleur

La lumière décline à cette heure

Où le jour rend son dernier soupir

L’obscurité de la nuit nous environne

Les âmes des étoiles distantes rayonnent

Loin de ce monde auquel nous sommes liés

Où règnent la douleur, la peur et la mortalité

Dors mon amour, dors pour toujours

Ton âme sera gardée par la nuit

Plonge dans les ténèbres infinies

Dors mon amour, dors pour toujours

Elles prennent nos âmes les ténèbres grandissantes

Et les entraînent frissonnantes

Dans le néant de la Maîtresse qui entre ses mains

Tient notre destin

Rêve, guerrier, de la pénombre

Goûte la douce rédemption

Que t’offre la Reine de l’Ombre

Et son amour pour ses légions

Dors mon amour, dors pour toujours

Ton âme sera gardée par la nuit

Plonge dans les ténèbres infinies

Dors mon amour, dors pour toujours

Nous fermons les yeux, l’esprit en repos

Nous nous soumettons à notre Maîtresse

Et lui avouons notre faiblesse

Sous son talon nous courbons le dos

La force du silence emplit le ciel étoilé

Nous engloutit de sa pleine profondeur

Entre ses bras nos âmes vont voler

Là où prennent fin la peur et la douleur

Dors mon amour, dors pour toujours

Ton âme sera gardée par la nuit

Plonge dans les ténèbres infinies

Dors mon amour, dors pour toujours

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Le jour c'est enfui sans que nous ayons pu le retenir

Les pétales se sont refermées sur la fleur

La lumière decline à cet heure

Où le jou rend sont dernier soupire

...

extrait de La Chanson de Mina.

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