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Liste des extraits

— Comment te sens-tu ? Tu sembles t’être très vite ressaisie. […]

— Je suis un peu déçue.

— Déçue ? répéta Izare, incrédule.

— Par ma réaction. J’ai toujours imaginé que je m’en sortirais mieux que ça s’il m’arrivait quelque chose de similaire. […] Il me tenait trop fort.

— Les hommes sont généralement plus costauds que les femmes, fit remarquer Izare. Tu pouvais difficilement te battre contre lui. Alors, tu as recouru à la ruse. Tu aurais pu paniquer, ou ne pas oser provoquer son courroux, mais tu as gardé la tête froide et pris un risque calculé.

Rielle soupira.

— Je suppose que tu as raison. Mais… je regrette de ne pas être plus forte.

Izare grimaça

— Pour avoir de gros bras musclés ? Non, merci. Tu es très bien comme tu es. Je te trouve [...] pas vraiment belle, mais agréable à regarder. Bien proportionnée. Assez grande pour que tes membres soient gracieux, mais pas trop minces. Et tu as un visage […] très intéressant. Une forme pas classique, mais unique, qu’il faut prendre son temps pour apprécier.

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— Pas de trésors à vendre à l’Académie ? Gowel secoua la tête.

— Rien qui aurait risqué de nous mettre en surcharge.

— Il est vrai que l’or et l’argent sont foutrement lourds, concéda Kilraker avec un grognement.

— Et puis, la connaissance vaut plus cher que n’importe quel métal précieux, affirma Gowel. Actuellement, mes livres et mes conférences me rapportent davantage que la vente de trésors, même si l’Académie me traite de menteur – ou peut-être justement grâce à ça ! (Il regarda tour à tour Miko, puis Neel et Tyen.) Ne laissez pas cette vénérable institution vous rétrécir l’esprit, gamins. Voyagez, et décidez par vous-mêmes ce qui relève du folklore et ce qui est la stricte vérité.

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Rielle marchait comme dans un brouillard.

Qu’ai-je fait ? Quand je mourrai, les Anges sauront que j’ai utilisé de la magie. Ils tailleront mon âme en pièces.

Mais elle n’en avait utilisé que très peu, juste assez pour prouver qu’elle était capable de reproduire ce que la corruptrice lui avait montré. Juste assez pour créer un nuage de Crasse gros comme le poing. Les Anges lui pardonneraient-ils une transgression aussi minuscule ? Comprendraient-ils qu’elle n’était allée voir la corruptrice que pour la dénoncer aux prêtres ?

Ou le moindre usage de la magie, quelle qu’en soit la raison, suffisait-il à vous fermer les portes de l’au-delà ? Ai-je fait le sacrifice ultime dans l’intérêt d’autrui ? Pour des gens qui me craindraient et me rejetteraient s’ils savaient ?

Rielle trouvait incroyable que ce soit à peine le début de l’après-midi et que le soleil lui réchauffe le visage. Ça aurait dû être la nuit ; la ville aurait dû être enveloppée de ténèbres appropriées à la dissimulation d’actes interdits. Là, il y avait des gens partout. Ceux qui regardaient la jeune fille fronçaient les sourcils comme s’ils voyaient son âme souillée à travers sa peau. À moins que sa culpabilité ne soit clairement affichée sur son visage.

Ils ne peuvent pas savoir, se raisonna Rielle. Seuls les Anges savent, et seuls les Anges sauront jamais – à l’exception de la corruptrice. Elle n’imaginait même pas raconter ce qu’elle avait fait aux prêtres. Ils n’avaient pas besoin de savoir quoi que ce soit, hormis qu’elle avait découvert la corruptrice.

Qui, en cas de capture, dirait que Rielle avait utilisé de la magie.

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Impulsivement, Rielle leva les yeux vers l’immense tableau qui recouvrait le mur du fond. À la vue de l’Ange qui punissait les impurs, quelque chose en elle se recroquevilla de terreur. Pourtant, elle ne put détourner le regard. Que ressentirait-elle quand son âme serait taillée en pièces ?

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Tyen ouvrit le livre. La première page était blanche. Il la tourna. La suivante l’était aussi, et en feuilletant le reste de l’ouvrage, le jeune homme s’aperçut que celui-ci ne contenait pas la moindre inscription.

Il fronça les sourcils, incrédule. Pourquoi quelqu’un se serait-il donné la peine d’enfouir un livre vierge dans une tombe, de l’emballer soigneusement et de le placer entre les mains de l’occupant ? Tyen détailla le cadavre, mais celui-ci ne lui fournit nulle réponse. Puis quelque chose ramena l’attention du jeune homme vers le livre, toujours ouvert à l’une des dernières pages. Tyen regarda de plus près.

Une marque venait d’apparaître.

Près d’elle, une tache sombre se forma, suivie par des dizaines d’autres qui grandirent et se rejoignirent.

— Bonjour. Je m’appelle Vella.

Tyen lâcha un mot que sa mère aurait été choquée d’entendre si elle avait encore été de ce monde. Le soulagement et l’émerveillement balayèrent sa déception initiale. Le livre était magique ! Même si la plupart des ouvrages de sorcellerie portaient des charmes mineurs ou frivoles, ils restaient si rares que l’Académie les gardait toujours dans sa collection. Ainsi, son expédition n’avait pas été vaine.

À quoi servait donc ce livre ? Pourquoi le texte n’apparaissait-il que lorsqu’on l’ouvrait ? Pourquoi avait-il un nom ?

D’autres mots se formèrent sur la page.

— J’ai toujours eu un nom. Autrefois, j’étais une personne. Une femme qui vivait et respirait.

Tyen les regarda fixement. Un frisson lui parcourut l’échine ; en même temps, il éprouvait une excitation familière. La magie était parfois perturbante et souvent inexplicable. Tyen aimait qu’on ne la comprenne pas entièrement, parce que cela laissait la place à de nouvelles découvertes. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il avait choisi d’étudier la sorcellerie parallèlement à l’histoire : les deux domaines lui offraient la possibilité de se faire un nom.

Mais il n’avait encore jamais entendu parler d’une personne qui s’était changée en livre. Comment est-ce possible ? se demanda-t-il.

— J’ai été créée par un puissant sorcier, répondit l’ouvrage. Il s’est emparé de ma chair et de mon savoir, et il m’a transformée.

La peau de Tyen le picotait. Le livre venait de répondre à la question qu’il s’était posée dans sa tête.

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" - Voici ta sacoche. (Elle se pencha comme pour ramasser quelque chose et eu un mouvement de recul.) Et Scarabée.

Tyen fit un pas vers elle.

- Scarabée, appela t-il.

Un bourdonnement familier s'éleva en même temps que l'insectoïde.

Celui-ci vint se poser sur l'épaule de Ten, qui sentit la pression de ses petites pattes métalliques à travers sa veste fourrée. Sezee observait Scarabée d'un air fasciné.

- Je ne t'ai jamais demandé si c'était un mal ou une femelle.

Surpris, Tyen cligna des yeux.

- C'est juste... Scarabée. Il n'a pas vraiment de genre.

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