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- J'ai l'intension de laisser Kheva au palais, à Boktor. Je doute que ça lui plaise, mais je le trouve un peu jeune pour faire la guerre. Pourriez-vous le raisonner s'il se butait ?
- Moi ?
- Vous êtes roi des rois du Ponant. Je ne suis que sa mère.
- Le roi des rois du Ponant craint fort de ne pas être à la hauteur de son titre ronflant, fit-il en se tiraillant distraitement l'oreille. Et si j'essayais de convaincre Ce'Nedra de rester à Boktor ? reprit-il d'un ton rêveur.
- Ca, c'est une autre affaire. Kheva reconnaitra peut-être votre autorité, mais Ce'Nedra vous considère juste comme son mari.
Afficher en entier- Ma chère petite tante, il n'est jamais trop tôt pour un Alorien.
- Je vous en prie, Keldar, ne m'appelez pas comme ça. J'ai l'impression d'être une antiquité !
- Mais c'est ce que vous êtes, Porenn. Ma chère petite tante, veux-je dire, pas une antiquité, bien sûr.
- Vous ne pouvez pas être sérieux une minute ?
- Pas si je peux faire autrement.
Elle poussa un soupir et laissa échapper un petit rire argentin.
Afficher en entierBarrak serra fougueusement Polgara contre son cœur dans une étreinte digne d'un ours.
- Barrak, dit-elle, en reprenant son souffle, vous seriez infiniment plus agréable de près si vous vous laviez la barbe après avoir mangé du poisson fumé.
- Je n'en ai mangé qu'un ce matin, objecta-t-il.
- Ça suffit, vous savez.
Afficher en entier« Mais n’ayez crainte, mes fils, reprit le Père des Dieux en les regardant avec affection, car, si vous êtes différents par bien des côtés, vous partagez le même esprit. Aidez-vous, soutenez-vous mutuellement et sachez que je suis avec vous. »
Puis la silhouette éblouissante disparut dans un vacillement. Et les grottes d’Ulgo retentirent d’un écho pareil à celui d’une cloche immense et prodigieuse.
Afficher en entierIl y eut un long silence.
— Je vois, dit-elle enfin, d’un air grave. Tu as accompagné la luge dans le torrent par une décision d’ordre pour ainsi dire moral ?
— Pour ainsi dire, oui.
Elle le regarda fixement l’espace d’un instant et enfouit lentement son visage dans ses mains.
— Je ne suis pas vraiment sûre d’arriver à supporter tout ça une fois de plus, déclara-t-elle d’un ton tragique.
— Quoi, tout ça ? répéta Mission, un peu inquiet.
— Elever Garion était déjà presque au-dessus de mes forces, répondit-elle, mais même lui n’aurait pu trouver une raison plus illogique d’agir.
Puis elle le regarda, éclata d’un rire chaleureux et l’entoura de ses bras.
— Oh, Mission ! s’exclama-t-elle en le serrant très fort contre son cœur, et tout rentra dans l’ordre.
Afficher en entier- Qu'attendons-nous pour aller à Rhéon, clouer cet Ulfgar à un poteau avec de longs clous très pointus ?
- Je trouve, Cho-Hag, que votre fils à une vision très saine des problèmes, observa Anheg.
- Il illumine le crépuscule de ma vie, déclara fièrement Cho-Hag.
Afficher en entierAlors ça ne risque pas de te manquer, hein ? — Tu es impitoyable, Polgara. Laisser ton pauvre père dans la misère, comme ça… — Il y a des milliers d’années que tu t’en contentes. Mon petit doigt me dit que tu survivras. — Comment es-tu devenue duchesse d’Erat ? intervint Durnik. — En faisant pour le duc de Vo Wacune une chose que j’étais seule à pouvoir faire. Il m’en avait été très reconnaissant
Afficher en entierVotre titre n’en est pas moins valable, Votre Grâce, lui assura Brendig. Les propriétaires terriens du District d’Erat versent encore tous les ans une modeste obole sur un compte à votre nom. — Comme c’est ennuyeux, souffla-t-elle. — Attends un peu, Pol, coupa Belgarath, l’œil parfaitement clair tout à coup. Brendig, à combien se monte le compte de ma fille, aux décimales près
Afficher en entierOh, le pauvre cher vieux chou, railla-t-elle. Je vais te préparer quelque chose, ça va te retaper. — Merci, mais j’aime autant pas. Le goût de tes mixtures reste dans la bouche pendant des journées entières. Je préfère encore avoir mal à la tête. — Si on veut que ça marche, il faut que ça ait mauvais goût. Je t’avais prévenu, Père, conclut-t-elle implacablement en repoussant le capuchon de sa cape
Afficher en entierIls s’arrêtèrent au sommet d’une haute colline pour laisser souffler les chevaux. Confortablement blotti entre les sacs, les caisses et les outils que Durnik avait si méticuleusement choisis à Camaar, Mission regardait les champs entourés de murets qui offraient leurs pousses vert tendre aux rayons obliques du soleil matinal. Il se retourna pour considérer les toits rouges de Camaar et son port aux eaux d’émeraude que sillonnaient les navires d’une demi-douzaine de royaumes
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