Extraits

- Les âmes mortes ne rêvent que de mort, avait dit le résurrectionniste à l'empereur. Les petits rêves sont réservés aux petits hommes. C'est la vie qui se développe pour peupler les mondes. Si la vie n'est pas ton maître, alors la mort le sera. Regarde-toi. Tu n'es que le seigneur des cendres, le seigneur de la terre brûlée. Ta victoire est immonde. Mais réjouis-t'en, car tu n'en connaîtras plus jamais d'autre. Tu es le seigneur d'une terre de fantômes, et ce jusqu'à la fin des temps.

"Assassin, tortionnaire, sauvage". Il était dans son élément.

- Crois-tu que tu peux gagner à ce petit jeu ? reprit-il en secouant la tête. Karou, Karou… Oh, que ton nom m'amuse! Cet imbécile de Sulfure! Il t'a appelée "espoir" parce qu'un ange t'a mise en rut? Il aurait dû choisir plutôt "lubrique". Il aurait dû choisir "putain" !

Demain, ils déclencheront l'apocalypse.

Ce soir, ils s'autorisent à se regarder, pendant quelques instants encore.

Ton cœur est ta force. Tu n’as pas à en avoir honte.

-Être abject, rugit-il avec le plus profond dégoût. Traîtresse.

Puis vint l'insulte suprême :

- Amoureuse d'un ange!

Je suis la prêtresse d'un château de sable. Dans un pays de poussière, à la lumière des étoiles.

Un jour, un ange et un démon brisèrent ensembles l'os à voeux. Et c'est le monde qui s'ouvrit en deux.

- Les âmes mortes ne rêvent que de mort, avait dit le résurrectionniste à l'empereur. Les petits rêves sont réservés aux petits hommes. C'est la vie qui se développe pour peupler les mondes. Si la vie n'est pas ton maître, alors la mort le sera. Regarde-toi. Tu n'es que le seigneur des cendres, le seigneur de la terre brûlée. Ta victoire est immonde. Mais réjouis-t'en, car tu n'en connaîtras plus jamais d'autre. Tu es le seigneur d'une terre de fantômes, et ce jusqu'à la fin des temps.

C'était une victoire, mais elle était vaine : lorsque Zuzana essaya d'appeler Karou, pour la cinquante millième fois, elle comprit que son téléphone sonnait dans le vide. Sa meilleure amie s'était volatilisée, probablement vers un autre monde ; et voir et revoir un Kaz suffocant, coiffé d'un béret de pâte parfumée et de lambeaux de ballon rose, ne suffisait pas à compenser cette absence.

Mais si ç'avait été du pipi, oui, ça l'aurait fait complètement.

“But Hazael only said, "I brought you a present."

Liraz took the flower, looked at it, and then a Hazael, expressionless. And then she ate it. She chewed the flower and swallowed it.

"Hmm," said Hazael. "Not the usual response."

"Oh, do you give flowers often?"

"Yes," he said. He probably did. Hazael had a way of enjoying life in spite of the many restrictions they lived under, being soldiers, and worse, being Misbegotten. "I hope it wasn't poisonous," he said lightly.

Liraz just shrugged. "There are worse ways to die.”