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On dit que les femmes sont compliquées à suivre : que les mecs se rassurent, on est toutes aussi larguées qu'eux à leur égard !
Afficher en entierChacune d’elles s’installe du même côté de la table, comme un front commun, uni, soudé et incassable. Même Aileen qui n’a pas encore ouvert la bouche depuis son arrivée est collée à Aly et Ava. Elle lance des coups d’œil peu avenants à Alec qui grogne en continu, les bras croisés sur son torse.
— On vous écoute, ô grandes femmes intelligentes, raisonnables, prudentes de vous lancer à corps perdu dans l’inconnu, ironise avec emphase Aidan.
— Fais gaffe, ou c’est la jouissance d’avoir accès à mon corps perdu que tu vas perdre, le prévient Ava en plissant les yeux.
Afficher en entierÀ l’époque, je l’aurais fermé, comme toi. Seulement, c’était il y a plus de dix ans ! Donc, ouais, j’aurais porté mes couilles jusqu’aux pieds d’Aidan pour lui cracher la vérité. Parce qu’il fonctionne comme ça ! L’une des premières conditions pour figurer parmi sa meute personnelle, c’est d’être soi-même, de toujours exprimer ce que l’on ressent.
Afficher en entierOn aurait tous fait comme lui, mais les filles, elles, ne le voient pas de cet œil, non, elles en font une affaire d’État. Selon elles, le problème est beaucoup plus profond qu’un simple instinct de protection ; nous sommes, je cite, de : « sales dominants réfléchissant de toute façon plus avec notre queue qu’avec notre tête ». Elles sont aussi unanimes pour attester qu’une partie de notre cerveau se trouve de toute manière au niveau de notre service trois pièces.
Afficher en entierJe sais que pour énormément de mâles de ma communauté, la simple idée qu’une femelle mène des investigations toute seule leur hérisse le poil… Non pas qu’ils n’aient pas confiance, c’est davantage une histoire de parties génitales ; leur instinct leur crie, je dirais même leur hurle, de rester les seuls maîtres à bord pour protéger lesdites femelles et les petits plus faibles des embûches que l’on rencontre toujours inévitablement en chemin… Ils n’acceptent pas de lâcher prise. Le sexisme, si l’on peut nommer cela ainsi, nous souffle dans les bronches comme un ouragan également dans le monde surnaturel. Que les femmes humaines se rassurent, les pénis sont tout aussi arrogants de notre côté de la barrière
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