Commentaires

La Place est le second livre d'Annie Ernaux qui me passe entre les mains.

C'est une lecture poignante, qui m'a beaucoup attristée, peut être parce que je m'y suis un peu reconnue. L'écriture totalement dénudée, et percutante a permis à cette histoire d'atteindre directement mon coeur...

Malgré les analyses intéressantes que l'on pourrait faire de ce bouquin, malgré ce qui se cache derrière le style très (trop) sobre de l'écrivaine et l'ambiguïté permanente qui donnait une dimension intéressante au roman... je n'ai pas aimé ce livre. Trop simple, trop fade... les autobiographies ne m'intéressent que si un élément donne une forte personnalité au texte, comme celles d'Amélie Nothomb par exemple. Là, pour moi, ce n'était pas le cas.

Je ne dirais à personne pour autant de ne pas le lire, de passer son chemin, car j'ai bien conscience que le texte a une certaine profondeur qui, s'y on y prête attention, le rend intéressant. je n'y ai simplement pas été sensible.

Un récit autobiographique sans en être vraiment un. La Place est plutôt l'assemblage de souvenirs (et, elle l'admet à la fin, d'inventions...) qu'Annie Ernaux à de son père et de cette étrange relation qu'elle entretenait avec ce dernier. Elle ne l'appelle jamais Papa, ne cite jamais son prénom mais prend plutôt des distances avec ce dernier en utilisant le pronom personnel "il". L’œuvre repose sur l’ambiguïté de cet être qui veut que sa fille réussisse là où lui a échoué, sans toutefois pouvoir s'empêcher de se sentir toujours inférieur et envieux. Lui qui n'a "pas besoin de livres et de musique pour vivre". L'amour que le père porte à sa fille est également ambiguë et difficile à analyser mais reste, cependant, toujours intéressant et présent. Le thème des classes sociales est omniprésent car Annie échappe peu à peu à sa classe sociale en étant la première de la famille à faire de hautes études et à éviter le travail manuel de son père.

Cette œuvre que j'avais lu il y a cinq ans au lycée dans le cadre de l'étude autobiographique est une œuvre magistrale, la plume légère et sobre de Ernaux est fabuleuse. Sa façon de disséquer sa vie en de petits souvenirs indépendants, tout en gardant un fil conducteur temporel, est tout simplement audacieuse. Et le choix des mots est fascinant, quelle justesse ! Un vocabulaire simple, parfois presque enfantin, mais des phrases tellement profondes... Je recommande même si je pense que La Place n'est malheureusement pas accessible pour tous, ce que semble hélas confirmer les commentaires...

Ce livre à été pour moi une bonne surprise. Je suis partie avec des à prioris pourtant j'ai bien aimé l'écriture de l'auteur, qui est douce, tendre et retrace bien la vie de son père. Je crois avoir aimé car la narratrice ne raconte pas sa propre vie, mais celle de son père, ce qui est inhabituel( c'est le premier que je lis.)L'absence d'objectivité me plait aussi car ça ajoute à son originalité! Son amour transparaît dans la manière d'écrire. Je me suis sentie bercée par cette vie sans tâche, si vraie...

Bonne surprise, à lire quand on cherche de la douceur et du baume au cœur !

Merci Arte Book Club pour cette superbe découverte !

Au travers de l'histoire de sa vie personnelle, Annie Ernaux nous livre un témoignage sur la vie de sa famille, et plus particulièrement sur son père dans une société au XXe siècle en profond changement.

Lui qui a toujours désiré que sa fille puisse faire les études que lui n'a pas pu finir, le changement de classe sociale de sa fille s'accompagne d'une déchirure autant dans leurs relations qu'au for intérieur d'Annie elle-même.

L'écriture est très descriptive, mais c'est ainsi qu'on se rend compte de la profondeur, de l'horreur parfois de la situation.

Cela m'a en tout cas donné envie de lire d'autant plus les autres livres de cette auteure !

La narratrice livre là une autobiographie en axant sur la relation père-fille. Le livre s'ouvre sur la mort de son père et surson enterrement. Cette mort va permettre à l'auteure d'explorer ses souvenirs. Elle y évoque l'ascension sociale de la famille, les liens entre un père autodidacte et une fille qui accomplit le rêve de plusieurs générations en accédant au monde bourgeois, au poste de professeur.

Un texte que j'ai malheureusement trouvé long.

je l'ai lu par ce que ma prof de français me la demander , mes aussi etonent soit il j'ai comeme aimer vu que je les lu en 3 jours.

J'ai été obligée de le lire pour la troisième et , mon dieu, ce que je me suis ennuyée! (comme pour la plupart des lectures imposées par les professeurs ;) ) Je n'ai absolument pas apprécié le style de l'auteur et les pages semblaient ne pas avoir de fin...

J'ai lu ce livre au collège il me semble et je l'ai bien aimé.

De base j'aime bien la Normandie, alors lire un auteur qui parle de là-bas ça me convient :).

Certes c'est une bibliographie et j'en suis pas spécialement fan mais là ben je l'ai lu d'une traite, car le style me plait et puis il est assez court à lire donc ça passe.

Ce qui m'a spécialement marquée dans cette autobiographie, c'est que l'auteur s'auto censure dans le sens où elle met juste une lettre pour parler de sa ville, comme si elle voulait pas qu'on sache d'où elle vient.

En bref ce livre est sympa à lire je trouve.

Lu pour les cours, j'ai eu beaucoup de mal avec le style d'écriture de l'autrice, malgré le thème très intéressant