La Place

Après avoir entendu beaucoup d’avis mitigés sur cette autrice, j’avais hâte de découvrir l’un de ses romans pour me forger une opinion. Et bien je n’ai pas du tout accroché à l’écriture. Le livre est très court mais ce qui m’a dérangé, c’est qu’il n’y a pas de séparations, de parties, on doit tout lire d’une traite. Forcément, c’est long et je me suis ennuyée. Le style d’écriture d’Annie Ernaux n’aide pas beaucoup. Son écriture simple ne donne pas envie de se plonger dans l’histoire, de s’accrocher.

Je trouve dommage que l’écriture ne rende pas hommage à l’idée car j’ai adoré découvrir, pages après pages, la vie et le caractère de son père, la différence entre leur deux classes sociales et la dualité que cela amenait dans sa relation avec sa fille. Cet assemblage de faits et de souvenirs est analysé sous le regard direct d’Annie Ernaux qui est à la fois narratrice et personnage, ce qui rend le concept très intéressant.

En conclusion, je n’ai pas trop apprécié ce livre. Malgré un concept intéressant, l’écriture et la mise en œuvre de cette idée ne m’ont pas du tout convaincu.

Dans ce roman autobiographique, Annie Ernaux nous narre la relation qu'elle entretenait avec son père. De son enfance à son adolescence, jusqu'à son entrée dans le « grand monde » ce petit roman ce lit avec plaisir. On apprend un peu plus sur qui est Annie Ernaux. Cependant le manque d'émotion de la narratrice dans ce livre pourrait en dérouter plus d'un. Elle raconte sa vie de manière linéaire, sans s'attarder sur les petites émotions qui auraient certainement apportées au livre un peu plus d'humanité.

Behehd

C'est une lecture que j'ai plus ou moins appréciée. On retrouve une œuvre profonde qui expose un sujet de société important. Les inégalités et les classes sociales ont une place primordiale dans ce livre. Toutefois, j'ai eu du mal avec le style particulier de l'autrice, je n'ai pas toujours été happée, au contraire.

On ressent bien dans ce récit la différence de classes sociales, avec un effort continu pour pallier l'ignorance et la pauvreté culturelle.

Je l'ai lu en classe de troisième.

C'est une super autobiographie qui touche la famille, les relations, les différences et plus encore...

Est on obligé de devenir comme ses parents ?

Qui suis-je ? Est ce que mes parents on toujours raison ?

Ce sont des questions que l'on peut se poser à travers cette lecture. J'ai trouvé ça très intéressant de découvrir ces thèmes avec ce livre.

Je m’attendais à mieux et je ne pense pas avoir être happé par le livre.

Mon amie Ev. à insisté pour que je le lise juste avant d'aller chez elle.... Je l'ai fait mais cela a été difficile. Sujet intéressant de société mais j'ai eu du mal du début à la fin. C'est bien écrit, cela aucun soucis. Je n'étais peut-être pas dans le bon état d'esprit pour le lire et me suis forcée. Je ne suis pas sûre de retenir grand choses à part le fait qu'elle parle de son père, de différence et d'inadequation entre croyances et société, différence entre gens de la campagne et de la ville, le fait qu'il ait du mal à se sentir à sa place, etc.... Ayant assisté ensuite au spectacle Les Instantanées à Paris reprenant des pans du texte j'ai été ravi de découvrir que cela pouvait être vivant et vibrant. Mais sinon je ne recommande pas la lecture trop fade et insipide.

Un très bon livre au style dépouillé poétique qui permet vraiment de s'attacher à ce personnage qu'est le père. Une confession qui, je pense, n'aurait pas pu être aussi profonde si elle n'était pas faite sur ce ton.

Ce livre est long et ennuyeux.

Les 115 pages en paraissent 2000 !!!

Je conçois que ce soit un style d'écriture, mais ce n'est pas ce qui me plait, je ne risque pas de lire d'autres livres de Annie Ernaux...