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Liste des extraits

– Et tu dis que j’avais les yeux jaunes ?

– Parfaitement !

– Ma vieille, tu exagères ! J’étais à quatre pattes, en train de me disputer avec un loup gros comme une vache, et j’avais les yeux jaunes ? Comment veux-tu que je te croie ? Arrête l’alcool !

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– Je suis heureux de vous retrouver, déclara-t-il.

Ellana se leva pour dissimuler son trouble. Elle s’approcha de Salim, roulé en boule dans ses couvertures, et Camille la suivit. Le garçon ronflait légèrement, sa respiration était profonde et régulière. Camille attrapa la main d’Ellana.

– Merci, lui souffla-t-elle.

– Ne me remercie pas, répondit la jeune femme. Je n’ai pas fait ça uniquement pour toi…

– Je crois que nous en avons tous conscience…

Les deux amies se regardèrent et éclatèrent de rire. Puis Camille redevint sérieuse.

– Tu ne risques pas d’avoir des ennuis avec les marchombres ?

Ellana haussa les épaules.

– En intégrant la guilde, un marchombre accepte un certain nombre de principes auxquels il ne dérogera jamais, toutefois sa liberté reste totale. Salim sera initié, il m’appartient de juger du moment opportun. D’ici là, je continuerai à le former.

– Pourquoi alors être partie ? s’étonna Camille.

– Peut-être par peur des sentiments que je découvrais, et que je n’étais pas prête à admettre.

– Edwin ?

– Oui. Et toi. Et Bjorn. Et même Maniel et maître Duom ! Mais vous quitter m’a fait comprendre combien je tenais à vous.

Camille se pencha et déposa un baiser sur sa joue.

– Et j’aurais été vraiment bête de ne pas revenir, acheva Ellana.

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Ils étaient talonnés par une meute de formes sombres et bondissantes qu’elle n’identifia pas immédiatement tant elles étaient massives et rapides. Des loups ! Ils n’avaient qu’un lointain rapport avec les bêtes captives rencontrées dans les zoos de son enfance, et qu’elle avait toujours comparées à des chiens faméliques à moitié endormis. Le meneur, un animal de plus d’un mètre au garrot, le poil noir comme la nuit, était tout proche des fugitifs. Encore quelques secondes et ses crocs se refermeraient sur les jarrets du cheval.

Camille plissa les yeux, essayant de percer l’identité des cavaliers. Lorsqu’elle y parvint, elle faillit tomber de surprise. Elle se retint de justesse et s’écria :

– C’est Salim ! C’est Salim et Ellana !

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– Bjorn, est-ce normal qu’il neige en été ?

Le chevalier gratta sur son menton les quelques poils qu’il essayait de transformer en barbe.

– Je n’en sais rien, Ewilan, je n’en sais fichtre rien ! déclara-t-il finalement. Nous arrivons dans les Marches du Nord, le pays des Frontaliers. De nombreuses légendes courent au sujet de cette contrée, mais une chose est sûre, rien n’y est comme ailleurs.

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"Lors de sa deuxième venue en Gwendalavir, Ewilan Gil' Sayan s'est materialisée près d'Edwin Til' Illan. Peut-on considérer comme un hasard que deux êtres aussi exceptionnels se rencontrent ainsi? Certains voient là une intervention de Merwyn, d'autres l'aboutissement de la volonté de la Dame, d'autres encore, dont je suis, le signe qu'il nous reste beaucoup à découvrir...

Élis Mil' Truif, maître dessinateur à l'Académie d'Al-Jeit"

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- Mais tu es vraiment dure avec lui !

Ellana redevint sérieuse, fixant ses yeux dans ceux de Camille.

- Bjorn est un soldat, expliqua-t-elle. Avec des habitudes de soldat, un comportement de soldat, comme Maniel. Si je ne leur montre pas que je suis forte, ils vont penser que j'ai besoin d'être protégée, surveillée, dirigée. Ma liberté est en jeu, Ewilan. Je ne laisserai pas de gros lourdauds la piétiner sous prétexte qu'ils débordent de bonnes intentions...

Ellana lui avait parlé comme à un adulte. Camille en fut touchée. Elle avait cependant besoin d'un autre avis et interrogea Siam du regard. La jeune Frontalière entra volontiers dans la conversation.

- Depuis que j'ai ton âge, je passe mon temps à cogner sur des garçons convaincus de savoir mieux que moi ce qu'il me faut, sous prétexte que je suis une fille, exposa-t-elle. J'ai plusieurs fois été obligée de faire couler le sang de bons copains qui n'avaient pas compris que je décide seule de ma vie. Je suis d'accord avec Ellana. Nous devons rester libres et, pour cela, nous sommes obligées d'être fortes. D'être dures !

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À cet instant, un rugissement les fit se retourner. Bjorn arrivait en compagnie de Maniel et de maître Duom.

- Salim, je vais te trasformer en chair à pâté ! hurla le grand chevalier.

Salim, tout à coup parut inquiet.

- Tu es bien sûr de désirer que tout le monde se souvienne de ton existence ? ironisa Camille.

Jamais Matthieu n'ait rencontré aussi joyeuse assemblée.

Bjorn s'était précipité sur Salim. Le garçon avait bien essayé de se mettre à l'abri, mais le chevalier l'avait rejoint en quelques enjambées. Il l'avait soulevé haut au-dessus de sa tête et l'avait fait tournoyer en hurlant des invectives :

- Traître ! Faux frère ! Sale égoïste menteur et fourbe !

Et des menaces :

- Je vais te faire payer ta félonie ! Quand j'en aurai fini avec toi, tu ressembleras à un rat tombé d'une falaise !

Effrayé, Matthieu s'était demandé comment secourir Salim. Se jeter à l'assaut du colosse n'était pas un décision qui se prenait à la légère.

- Ne t'inquiète pas, l'avait rassuré Ellana, c'est leur manière de se dire bonjour et de montrer à quel point ils se sont manqué.

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"Ils ignoraient que c'était impossible alors ils l'ont fait"

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Les chevaux les rejoignirent alors que le soleil se couchait presque.

Aquarelle apparut la première, caracolant au sommet d'une colline arrondie. Les étalons arrivèrent peu après, suivis de Cocotte et Bourrichon. Seule Ortie manquait à l'appel.

Menés par la jument, les animaux trottèrent jusqu'à leurs maître qui les accueillirent avec des cris de joie.

- Qu'est-ce que vous avez à hurler comme ça ? On dirait que vous n'avez jamais vu de chevaux de votre vie !

Ils se retournèrent d'un seul mouvement.

Debout dans le chariot, Salim les regardait avec un air tellement ensommeillé qu'il partirent d'un énorme éclat de rire. Puis il bailla longuement en s'étirant ce qui renforça l'hilarité générale. Lorsque le calme fut revenu, Bjorn résuma parfaitement l'avis de tous.

- Bienvenue, mon garçon. Toi endormi, nous étions bien tranquilles, mais je dois avouer que tu nous as manqué.

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Elle détacha le lien qui l'avait assurée pendant son sommeil et glissa au sol. Maniel, qui avait pris le dernier tour de garde, lui fit les gros yeux, mais elle le rassura en lui indiquant les buissons proches. Le soldat comprit et, en souriant, détourna le regard.

Le givre craquait sous ses pas et Camille s'émerveilla devant la multitude d'empreintes laissées par les animaux nocturnes. Elle s'éloigna et fronça soudain les sourcils.

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