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Extrait ajouté par viedefun 2017-01-14T07:59:30+01:00

Ce n’est pas le célibat, le problème. C’est le silence, l’écho de ses pensées, de son propre cœur qui bat, monotone. C’est le manque de partage lorsqu’on vient de lire un livre ou de voir un documentaire, lorsqu’on a envie de parler ou de poser une question. C’est le vide, l’absence de bras qui ne nous serrent pas, de doigts qui ne nous frôlent pas, des cheveux qui ne sont pas caressés. C’est le manque de ce qui pourrait être. C’est l’absence tout court.

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Extrait ajouté par pffmissy 2017-02-09T10:15:00+01:00

- Si la vie était une toile, je prendrais une gomme et j'effacerais toutes tes cicatrices.

- Tu aurais mieux fait d'en prendre une nouvelle et de me redessiner.

- Tu me plais comme tu es, que tu me croies ou non.

Elle l'attira à elle et le serra dans ses bras.

- Je ne te changerais pour rien au monde, tu vas devoir faire avec.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-01-14T08:00:47+01:00

Mel était une jeune femme aux innombrables rituels. Du lundi au vendredi, chaque matin commençait exactement de la même manière. Dans sa kitchenette américaine, elle mettait la bouilloire en marche avant d’allumer son ordinateur posé sur la table de travail juste derrière le canapé et lancer son lecteur de musique. Et tous les matins, sans exception, elle débutait sa journée de travail en lisant le billet de 9 heures de son blog favori. La Réelle Hauteur des hommes était comme un bon magazine : actualités, culture, sorties, voyages et relations, le tout, avec une touche très personnelle. Son auteur signait sous le pseudonyme de Littlejohn, et Mel, comme des milliers de lecteurs dans le monde entier, adorait le lire. Elle avait le béguin pour un homme dont elle n’avait jamais vu le visage, ne connaissait ni le vrai nom ni le son de la voix, mais elle était touchée par sa façon de voir le monde et par ce qu’elle percevait entre ses lignes. Parfois, elle essayait de se l’imaginer et le griffonnait au crayon gris dans son cahier de brouillon, épais comme l’annuaire. Pour elle, Littlejohn était un trentenaire aux cheveux et à la peau clairs. C’était vague mais suffisant pour qu’elle le décline en hommes de toutes les formes.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-01-14T08:00:08+01:00

Mel devait se convaincre que Littlejohn n’existait pas. Il était juste un personnage de roman qui hantait ses lectrices pendant des semaines, voire des années, après lecture. Un peu comme Darcy. Beaucoup comme Darcy.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-01-14T07:59:39+01:00

De mère anglaise et de père jamaïcain, Melanie Gordon est née à Londres, le pinceau à la main. Ou alors, c’est que sa mère, artiste-peintre et professeur d’arts plastiques, le lui a collé entre les doigts avant même le biberon. Melanie a été repérée pendant ses études aux beaux-arts grâce à son blog. Encore étudiante, elle a commencé à travailler pour l’édition et la presse. À son compte depuis deux ans, Melanie vit entourée de plantes, noyée dans des tasses de thé et submergée par des créatures magiques de tous les horizons. Et elle aime ça.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-01-14T07:58:43+01:00

Assise en tailleur sur son lit, elle terminait un portrait de Littlejohn : un homme grand et mince, aux cheveux rebelles, un romantique qui péchait par timidité. De tous les dessins qu’elle avait pu faire du blogueur, celui-ci se rapprochait le plus de l’image qu’elle avait de lui. Elle comprenait Alice qui n’était d’ailleurs pas la seule à penser de cette façon, mais Littlejohn était plus qu’un blogueur qui écrivait ce qu’elle voulait lire de la part d’un homme. Elle n’avait pas peur d’avoir des aventures, mais elle désirait une relation, une vraie, et elle pensait sincèrement que Littlejohn était un homme sensible qui n’attendait que le bon moment pour se dévoiler. Et elle était jalouse de la femme qui le toucherait.

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Extrait ajouté par viedefun 2017-01-14T07:53:05+01:00

— Melanie Gordon, en quoi puis-je vous aider ? répondit-elle en gommant un contour.

— Miss Mel ? Elle fronça les sourcils. Personne n’avait jamais utilisé son pseudonyme de blogueuse sur son téléphone professionnel.

— Elle-même. Que puis-je pour vous ?

Bonjour, Miss Mel, je m’appelle Jonathan Martin. Mel souffla sur son papier pour écarter les bouts de gomme. Jonathan Martin ? Est-ce que cela devait lui dire quelque chose ? Elle se serait souvenue de cette voix, grave et chaude. Ça aurait soulagé pas mal de ses matins, de l’entendre.

— On me connaît surtout en tant que Littlejohn. Oh. Mon. Dieu ! Son cœur battit furieusement contre sa poitrine. Si elle n’avait pas été assise, elle se serait écroulée. Sa main droite se crispa sur son crayon tandis que la gauche serrait douloureusement le téléphone.

— Littlejohn ? murmura-t-elle. Pas possible, Littlejohn est en train de m’appeler.

— Comment allez-vous, Miss Mel ? Elle regarda le dessin imprimé et encadré dans un accès d’adoration désespérée. Elle cachait le cadre chaque fois qu’Alice venait, tellement elle avait honte.

— Je… fais de mon mieux, bredouilla-t-elle. Elle voulut se gifler. Elle avait Littlejohn, son Littlejohn, à l’autre bout du fil et elle bafouillait !

— Savez-vous pourquoi je vous appelle, Miss Mel ?

— J’ai une légère idée.

— Est-ce bien moi que vous essayiez de représenter ?

— Oui. Je ne pensais pas que les gens feraient le lien, avoua-t-elle. J’ai péché par ingénuité. Vous êtes fâché ?

— Non, je ne le suis pas. Elle se gratta le front avec la gomme de son crayon sans savoir quoi ajouter d’autre.

— Je ne savais pas que je pouvais avoir autant de visages, reprit Littlejohn.

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Extrait ajouté par Satina 2014-01-13T18:35:05+01:00

<div align="justify"><I>Je ne demande pas à ce qu’on me comprenne. J’ai dû faire des choix, j’ai dû les assumer. Être celui que je suis n’est pas facile tous les jours, et c’est un euphémisme. C’est plus facile de n’être qu’un blogueur et de m’en tenir à l’écran.

J’ai fait un choix, je m’en mords les doigts. Le vide me hante, la culpabilité me pèse. Non parce que j’ai fait ce choix, mais parce que je n’ai pas pris le temps de le faire comprendre, ni même de le justifier. J’ai juste fait ce que je sais faire de mieux : je me suis caché. Je vivrai sans doute avec ce remords jusqu’à la fin de ma vie.

Mais ma vie n’est que ça : une succession de regrets.</I>

Littlejohn ne l’appellerait plus. Juste parce qu’elle avait voulu le rencontrer. Son cœur se serra en même temps que sa tête voulait exploser. Pourquoi ne lui parlait-il pas ? Ils avaient abordé tous les sujets, allant du plus superficiel au plus intime. Sauf un : la rencontre physique. Quitter le virtuel pour le palpable. Ils n’en avaient jamais parlé et pourtant, même avant sa demande, elle pressentait que c’était tabou. Que ça ne viendrait jamais de lui. Littlejohn ignorait ses messages, et il avait bloqué son accès à ses profils sociaux et à sa messagerie. Mel savait juste qu’il était vivant grâce à son blog. Elle ferma les yeux, emprisonna ses larmes sous ses paupières. Qu’elle avait été idiote, tout le long ! Mais comment pouvait-on couper quelqu’un de son existence aussi facilement après tout ce qu’ils s’étaient dit ?

</div>

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