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Le petit caillou que Mat suçait ne lui fournissait plus d’humidité, et ça durait depuis un bon moment. Se décidant à le cracher, le jeune homme s’accroupit à côté de Rand et observa comme lui la muraille grise tourbillonnante qui se dressait une trentaine de pas devant eux. Du brouillard… Avec un peu de chance, il ferait moins chaud à l’intérieur de cette purée de pois qu’à l’extérieur. Et un peu d’eau ne serait pas superflue. Sentant que ses lèvres se gerçaient, Mat défit le foulard noué autour de son front et se tamponna le visage, mais le tissu n’était plus mouillé, faute de sueur. Comme si toute humidité avait déjà déserté son corps…

Mat rêvait aussi d’un endroit où s’asseoir. Dans ses bottes, ses pieds lui donnaient l’impression d’être des saucisses grillées à point. À dire vrai, il se sentait tout entier comme un morceau de viande rôti.

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Comment pouvaient-ils manifester tant de méfiance à Moiraine et suivre aveuglément Rand ? Pour le savoir, il aurait fallu avoir à leur sujet davantage que des bribes d’informations. Mais ils répondaient surtout aux questions qui n’avaient aucun intérêt pour Moiraine. Ses informateurs ne recueillaient rien et elle n’avait pas obtenu plus de résultats par elle-même. Pour ne rien arranger, son réseau d’espions avait baissé les bras. Une réaction normale depuis qu’on avait retrouvé une femme, ligotée et bâillonnée, pendue par les pieds aux créneaux, avec une vue imprenable sur un à-pic de quelque quatre cents pieds. Il y avait eu aussi l’étrange disparition d’un homme, certes, mais ce n’était rien comparé à l’effet dissuasif qu’avait eu la « miraculée », qui refusait obstinément de quitter le rez-de-chaussée. Pour la neutraliser, Moiraine l’avait envoyée en mission en rase campagne…

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Un Tearien se tenait sur le pont surélevé. Un type enrobé à l’air découragé qui se frottait nerveusement les mains. Vêtu d’une redingote jaune passé aux amples manches grises, il était monté à bord juste avant qu’on retire la passerelle. Selon les lois locales, ce pilote était censé guider le Voltigeur jusqu’à la mer, car aucun navire n’était autorisé à traverser les Doigts du Dragon en l’absence d’un tel timonier. Le découragement du bonhomme était sûrement dû à son inutilité flagrante. L’ignorant superbement, les marins n’accordaient pas la moindre attention à ses ordres.

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Prudent, il évita de regarder le nécessaire à écrire toujours glissé sous la table. Inutile de laisser deviner à sa visiteuse que cet objet comptait à ses yeux. Quand elle serait partie, vérifier la serrure ne servirait à rien. Avec le Pouvoir, elle avait très bien pu la déverrouiller puis la refermer sans laisser de traces. Fatigué comme il l’était, il ne se rappelait plus s’il avait laissé quelque chose de compromettant dans sa boîte à malice. Ou ailleurs dans la chambre. À première vue, tout était à sa place, donc Moiraine s’était seulement intéressée à la table. Et là, il n’était pas assez idiot pour avoir exposé aux quatre vents ses petits secrets. Dans les quartiers des serviteurs, les portes n’avaient ni serrure ni loquet.

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La Première Dame s’arrêta et dévisagea Mat avec cet œil typiquement féminin qu’il connaissait fort bien. En quelques secondes, elle aurait pu savoir selon quelles mesures il fallait coudre une chemise pour Mat, lui dire combien il pesait et préciser quand il avait pris son dernier bain.

Puis elle se détourna en marmonnant quelque chose.

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Les Aiels qui gardaient l’entrée la regardèrent, tout comme le capitaine des Défenseurs postés au milieu de l’antichambre, mais elle ne s’en soucia pas. Ce qu’elle avait à faire était fait. Au moins, les jalons étaient posés. À présent, il restait quatre jours avant que Joiya et Amico quittent Tear sur un bateau. Quatre jours durant lesquels son empreinte se graverait dans l’esprit de Rand, ne laissant plus aucune place pour Berelain. Ou au minimum, préparant le terrain pour leur prochaine rencontre, où elle parachèverait son œuvre.

Elayne ne s’était jamais imaginée sous les traits d’une femme capable de traquer un homme comme une chasseuse lancée sur la piste d’un sanglier. Son cœur ne s’était toujours pas calmé, peut-être, mais elle n’avait à aucun moment trahi sa nervosité. Ni pensé à ce que dirait sa mère, s’avisa-t-elle soudain. Cette révélation lui rendit d’un coup sa sérénité. Elle ne se souciait plus du jugement de sa mère ! Morgase allait devoir l’accepter comme une adulte, et ça, c’était un grand pas en avant.

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Malgré l’heure tardive, beaucoup de gens allaient et venaient encore dans les larges couloirs de la Pierre de Tear. Pour l’essentiel, c’étaient des serviteurs liés à la forteresse – et reconnaissables à leur livrée noir et or – ou aux divers Hauts Seigneurs, dont ils arboraient alors les armes. Quelques Défenseurs de la Pierre déambulaient, désarmés et sans casque, certains ayant même déboutonné le col de leur veste d’uniforme. Si les serviteurs se contentaient de saluer Perrin et Faile quand ils les croisaient, les soldats, pour la plupart, sursautaient en les apercevant. Certains les saluaient aussi, la main sur le cœur, mais tous, sans exception, pressaient le pas comme s’ils avaient hâte de se retrouver ailleurs.

Seule une lampe sur trois ou quatre était allumée. Entre ces sources de lumière trop éloignées les unes des autres, les tapisseries et les coffres placés de-ci de-là contre les murs disparaissaient presque dans la pénombre. Pour le commun des mortels, en tout cas. Car Perrin, lui, les voyait toujours.

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Une hache et un marteau de forgeron reposaient contre le mur, en face du jeune homme, l’arme et l’outil ayant tous les deux un manche de la longueur de son avant-bras. Avec la hache au tranchant en demi-lune hérissé d’une pique, il pouvait se battre et tuer. Le marteau, lui, avait pour fonction de fabriquer des objets, et il s’en était servi à cette fin dans une forge. La tête de l’outil pesait deux fois plus que celle de l’arme, et pourtant, cette dernière lui paraissait toujours la plus lourde des deux.

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La Roue du Temps tourne et les Âges naissent et meurent, laissant dans leur sillage des souvenirs destinés à devenir des légendes. Puis les légendes se métamorphosent en mythes qui sombrent eux-mêmes dans l’oubli longtemps avant la renaissance de l’Âge qui leur donna le jour.

Au cœur d’un Âge nommé le Troisième par certains – une ère encore à venir et depuis longtemps révolue – un vent se mit à souffler dans les immenses plaines de Caralain. Sans être le Début, car il n’y a ni commencement ni fin à la rotation de la Roue du Temps, ce vent était un début.

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