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Sa grand-mère se mit à rire à son tour. Puis elle prit son face-à-main et inclina la tête, ce qui fit onduler les plumes qui ornaient ses cheveux.

— Tu es magnifique. Voilà le mot que je cherchais. Oui, tu es magnifique, ma chère enfant.

Elle donna un petit coup de face-à-main sur le bras de la jeune fille.

— Maintenant, descendons. Tu vas faire des ravages ce soir. Je te laisse les jeunes et je prends les vieux..

Cette fois, même Tillie éclata de rire.

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Je me demande, fit-il d'une voix soudain plus affable, si cela intéresserait votre grand-mère, votre oncle et votre tante d'apprendre que vous êtes une actrice et une courtisane.

Devait-elle considérer ces mots comme une menace? Peut-être craignait-il qu'elle ne raconte ce qui s’était passé?

— Je me demande si cela intéresserait ma grand-mère, mon oncle et ma tante d'apprendre que l'homme qui va courtiser ma cousine Julianne a des aventures avec des étrangères au cours de ses voyages.

Il éclata de rire.

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Il ne serait pas le premier des Bedwyn à franchir le pas. Aidan, pour s’acquitter d’une dette d’honneur, avait secrètement épousé la sœur de l’un de ses jeunes officiers mort au combat. Ce qui aurait dû être un mariage blanc était devenu, par miracle, un mariage d’amour. Curieux de faire la connaissance de lady Aidan, Rannulf avait fait un détour pour rendre visite aux jeunes mariés et, après deux jours avec eux, les avait quittés seulement ce matin. Son frère avait vendu sa charge de colonel pour mener au manoir de Ringwood l’existence d’un gentlemanfarmer. Une belle idiotie, selon Rannulf. Mais le sévère officier paraissait heureux avec sa femme et leurs deux enfants adoptifs. Et Rannulf avait trouvé sa belle-sœur charmante.

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Parti pour un long voyage, lord Rannulf Bedwyn avait préféré faire le trajet à cheval. En général, il évitait de prendre une voiture et laissait son valet le suivre loin derrière avec ses bagages. Et il était fort probable que son domestique, un homme timoré, ait écouté la suggestion de l’aubergiste qui tentait de retenir ceux qui se dirigeaient vers le nord, agitant la menace du mauvais temps afin d’augmenter son chiffre d’affaires.

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A cet instant, un passager poussa un cri en montrant du doigt un point au loin, sur la route qu’ils avaient parcourue avant l’accident. Un cavalier approchait. Surexcités comme si cet homme allait les sauver, tous se mirent à crier en agitant les bras. Judith se demanda comment ce cavalier solitaire pourrait, par miracle, les arracher à leur triste sort. D’ailleurs, si les autres avaient réfléchi une seconde, ils auraient eu la même réaction qu’elle. Mais ils semblaient comme pris de folie.

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Judith gardait le silence. Si on lui avait demandé son avis un peu plus tôt, elle aussi aurait choisi de continuer le voyage en dépit des recommandations de l’aubergiste. Elle n’avait aucune suggestion à faire et, si elle n’était ni blessée ni contusionnée, la situation n’avait rien de réjouissant. Comment oublier qu’ils se retrouvaient perdus en pleine campagne et que la pluie pouvait recommencer à tomber d’un instant à l’autre ? Elle commença à aider les voyageurs, même si beaucoup de leurs maux s’avéraient plus imaginaires que réels. Elle avait l’habitude de donner des soins. N’avait-elle pas souvent accompagné sa mère dans ses visites aux malades du village ? Elle se mit en devoir de chercher des sièges improvisés, de panser les écorchures, d’écouter les plaintes et de réconforter les uns et les autres. Les autres passagers n’avaient pas conscience de leur chance ; l’accident aurait pu être beaucoup plus grave. Pour être plus à l’aise, elle ôta sa capeline et la jeta dans la diligence. Son chignon s’était défait, mais elle ne prit pas le temps de se recoiffer.

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Cela lui prit du temps de faire sortir, l’un après l’autre, les voyageurs de la voiture. Enfin, tous se retrouvèrent dehors. Debout dans l’herbe du talus ou assis sur les bagages, ils regardaient d’un air désolé la diligence qui ne semblait pas près de repartir. Car même aux yeux inexpérimentés de Judith, il était évident que le véhicule avait subi de gros dommages. Il n’y avait aucun signe de vie aux alentours. Les nuages, très bas, menaçaient de crever. L’air était glacé, humide. Qui aurait jamais pu penser qu’on était à la belle saison ?

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Sous un ciel de plus en plus sombre, les prés et les champs paraissaient gris. Le propriétaire de l’auberge où, une heure auparavant, ils avaient fait une brève halte pour changer de chevaux les avait mis en garde contre les averses torrentielles plus au nord. Quand il avait suggéré qu’ils restent à l’auberge jusqu’à ce que la situation s’améliore, le cocher s’était contenté de rire. Toutefois, il fallait bien admettre que, même si la pluie avait momentanément cessé, les routes devenaient de plus en plus boueuses.

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Tout cela, aussi, parce qu’elle était la cadette, celle dont la présence à la maison n’était pas indispensable. Cassandra trônait en tête du classement ; Pamela, elle, brillait par sa beauté ; et à dix-sept ans, Hilary, la benjamine, occupait la place de choix. Judith n’était que la maladroite, le laideron, la rêveuse.

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La diligence continuait à tressauter sur chaque ornière, chaque nid-de-poule. Judith n’était cependant pas pressée d’arriver à destination. Elle venait de quitter Beaconsfield, son village, sa famille, sa maison… et elle savait qu’elle ne les reverrait pas avant bien longtemps. Elle allait désormais devoir vivre chez sa tante, lady Effingham, une femme froide et égoïste. Là-bas, rien ne ressemblerait à ce qu’elle avait connu jusqu’à présent. Même si aucune précision ne lui avait été donnée, Judith se doutait qu’elle ne serait pas traitée avec égards au manoir de Harewood. On la considérerait comme la cousine pauvre, celle qui, pour gagner son gîte et son couvert, deviendrait une sorte de domestique à laquelle son oncle, sa tante, sa cousine et sa grand-mère feraient appel à leur guise. En tout cas, elle ne devait pas s’attendre à un avenir meilleur. Pour elle, il n’y aurait ni fiancé ni mari, ni foyer ni enfants. Elle allait devenir l’une de ces ombres grises comme il y en avait tant dans la société. Ces vieilles filles dépendaient de ceux pour lesquels elles devenaient des servantes non rémunérées.

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