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Extrait ajouté par Syllarius 2017-06-03T02:16:29+02:00

les premières lettres surgirent comme par miracle. L'encre s'écoulait, brillante et soyeuse, la plume glissait avec la délicatesse d'un cygne sur l'eau.

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Extrait ajouté par 21la 2012-06-28T21:46:38+02:00

les premières lettres surgirent comme par miracle. L'encre s'écoulait, brillante et soyeuse, la plume glissait avec la délicatesse d'un cygne sur l'eau. "

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Extrait ajouté par AstridJavert 2019-08-25T01:05:54+02:00

" - Aux yeux e Dieu, es deux sexes sont égaux, mais évidemment pas aux yeux des hommes. Un home produit biens et argent. Une femme engendre enfants et problèmes.

- Donc des files, qui créeront de la richesse pas leur travail. De plus, si Dieu a créé l'homme à son image, pourquoi l'homme n'aurait-il pas le même regard que Dieu ? "

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Extrait ajouté par claire-obscure 2019-04-17T15:23:45+02:00

- Le moment de révéler la vérité est venu. Une vérité difficile, inique. Une vérité qui m'a conduit à emprunter les sentiers escarpés du mensonge et à m'égarer dans le péché avant d'atteindre le sommet du discernement.

[Alcuin d'York à Charlemagne]

P. 369.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-29T18:33:02+01:00

La jeune fille acquiesça. L’espace d’un instant, elle envisagea d’aller trouver sa belle-mère, mais elle abandonna aussitôt cette idée, décidant qu’il valait mieux ranger l’atelier en attendant l’arrivée du médecin. Lorsqu’on en saurait plus sur la gravité des blessures de Gorgias, il serait temps d’avertir son épouse. De son côté, Korne, une jarre d’huile en main, s’affairait à remplir les lampes.

Lorsqu’il eut terminé, la pièce était entièrement illuminée. Theresa ramassa les aiguilles, les couteaux, les maillets, les parchemins et les pots de colle qui traînaient entre les tables de travail et les châssis. Ensuite, comme à son habitude, elle tria les outils et les nettoya avec soin avant de les ranger sur les étagères. Pour finir, elle rejoignit son établi, vérifia les réserves de talc et de poudre de polissage, ainsi que la propreté du plan de travail. Puis elle retourna veiller son père.

Au bout d’un long moment, elle vit enfin arriver Zénon, le chirurgien – un petit homme sale, aux cheveux en bataille, qui empestait la sueur et la vinasse. Sa besace à l’épaule, il semblait à moitié endormi. Il entra sans saluer et jeta un bref coup d’œil à la ronde avant de se diriger vers Gorgias. Puis il ouvrit son sac et en tira une petite scie, plusieurs couteaux et un coffret, d’où il sortit des aiguilles et un rouleau de fine cordelette. Après avoir disposé ses instruments sur le ventre du blessé, il réclama davantage de lumière. Il se cracha ensuite dans les mains, insistant sur le sang séché qui adhérait à ses ongles, avant d’empoigner la scie d’un geste décidé. Theresa pâlit quand il l’approcha du coude de Gorgias, mais par bonheur il ne l’utilisa que pour trancher le garrot posé par Korne. Le sang recommença à couler, mais le médecin ne parut pas s’en inquiéter.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-29T18:32:51+01:00

D’un pas léger, père et fille montèrent le chemin de la forge. Gorgias marchait au milieu de la chaussée, évitant les recoins sombres. De la main droite, il tenait une torche et, du bras gauche, il serrait sa fille contre lui, à l’abri de sa cape. Au niveau de la tour de guet, ils croisèrent un groupe de sentinelles descendant vers les remparts. Peu après, ils passèrent le sommet de la montée et tournèrent dans la rue des Cavaliers, qui débouchait sur la place de la Cathédrale. Ils longèrent celle-ci jusqu’à apercevoir l’atelier long et bas derrière le baptistère.

Il ne leur restait plus que quelques pas à faire pour atteindre l’entrée, lorsqu’une ombre surgit de l’obscurité et se jeta sur eux. Gorgias eut à peine le temps d’écarter Theresa. La lame d’un couteau accrocha brièvement la lumière, et le scribe lâcha la torche, qui dévala la pente. Theresa poussa un grand cri en voyant les deux hommes rouler sur le sol. Elle se précipita vers l’atelier, espérant y trouver du secours. Mais elle eut beau tambouriner contre la porte et la bourrer de coups de pied, personne n’ouvrit. Désespérée, elle fit demi-tour et se mit à courir en appelant à l’aide.

À cet instant, elle entendit la voix de son père qui lui ordonnait de fuir. Theresa se retourna. Les deux adversaires, qui s’empoignaient toujours dans la neige, disparurent soudain derrière un talus. La jeune fille se souvint alors des soldats qu’ils avaient croisés un peu plus tôt et elle reprit sa course pour les rattraper. Néanmoins, elle s’arrêta de nouveau avant d’atteindre la tour de guet. À la réflexion, elle n’était pas certaine de les retrouver, et encore moins de les convaincre de la suivre. Revenant sur ses pas, elle aperçut deux hommes qui s’affairaient autour d’une forme ensanglantée. En approchant, elle reconnut Korne et l’un de ses fils qui tentaient de soulever le corps inerte de son père.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-29T18:32:28+01:00

Le dernier vendredi de novembre, Theresa se réveilla plus tôt que d’habitude. Avant la famine, elle avait coutume de se lever à l’aube pour nettoyer la cour et s’occuper des poules, mais depuis longtemps il ne restait plus de grain à distribuer, pas plus que de poules à nourrir. Elle mesurait néanmoins sa chance : la tempête qui avait dévasté le faubourg avait laissé les murs de leur maison intacts. Ni son père ni sa belle-mère n’avaient été blessés.

En attendant l’aube, la jeune fille se blottit sous les couvertures et songea aux épreuves qui l’attendaient quelques heures plus tard. La semaine précédente, Korne s’était vivement élevé contre l’idée de lui faire passer l’examen qu’elle avait sollicité pour devenir compagnon. En apprenant les intentions de Theresa, il s’était emporté, objectant que jamais une femme n’avait occupé un tel poste. Theresa lui avait alors rappelé qu’elle avait accompli les deux années exigées par les règles de la confrérie, qui permettaient à tout apprenti de solliciter son admission au grade de compagnon.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-29T18:32:15+01:00

Le jour de la Toussaint, le soleil ne se leva pas sur Wurtzbourg. Les journaliers quittèrent leurs maisons dans la pénombre. En allant aux champs, ils se désignaient mutuellement le ciel sale, enflé comme le ventre d’une énorme vache. Les chiens reniflaient l’air, leurs hurlements signalaient l’approche de la tempête, mais hommes, femmes, enfants poursuivaient leur chemin, défilant comme une armée sans âme. Peu après, un vortex de nuages boucha le firmament, puis vomit brutalement des trombes d’eau qui éveillèrent l’effroi des paysans les plus aguerris, persuadés de voir survenir la fin du monde.

Theresa dormait encore lorsque sa belle-mère vint la prévenir. Abasourdie, la jeune fille écouta le martèlement de la grêle qui menaçait de crever les claies du toit et comprit que le temps pressait. En un clin d’œil, les deux femmes ramassèrent le pain et le fromage qui traînaient sur la table, rassemblèrent quelques vêtements dans un baluchon improvisé. Après avoir verrouillé portes et fenêtres, elles se mêlèrent aux désespérés qui couraient en masse se réfugier dans la partie haute de la ville.

Elles remontaient la rue des Arches lorsque Theresa s’aperçut qu’elle avait oublié ses tablettes de cire.

— Continue, mère. Je reviens tout de suite.

En dépit des protestations de Rutgarde, la jeune fille fit demi-tour et disparut dans la foule de paysans trempés jusqu’aux os qui fuyaient en sens inverse. Nombre de ruelles s’étaient transformées en ruisseaux qui charriaient des paniers brisés, des morceaux de bois, des poules noyées et des haillons. Elle évita le passage des Tanneurs en sautant par-dessus un chariot coincé entre deux maisons effondrées, descendit par la rue Vieille, puis atteignit l’arrière de sa maison. Un gamin tentait d’y pénétrer. Elle lui donna une bourrade, mais, au lieu de s’enfuir, il se précipita vers une autre habitation et s’y glissa par une fenêtre. Tout en le maudissant, Theresa entra chez elle, courut jusqu’à un coffre d’où elle tira les instruments d’écriture, ses tablettes de cire, ainsi qu’une bible couleur émeraude. Elle se signa, fourra le tout sous sa cape, puis se hâta de rejoindre sa belle-mère.

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Extrait ajouté par 21la 2012-06-28T21:47:11+02:00

Selon son père, le secret d'une belle calligraphie résidait dans le choix de la plume. Trop légère, et le tracé manquait de consistance; trop lourde, et l'écriture manquait de fluidité. "

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