Commentaires

Voilà bien un livre assez déroutant. Je ne sais si j'ai aimé ou non, je sais juste que j'ai adhéré à cette histoire et qu'elle m'a passionné de bout en bout.

L'auteur nous raconte avec une foule de détails l'histoire de ce triple meurtre lors de la Seconde Guerre Mondiale. L'histoire est fascinante à mon sens et méritait bien un livre de cette ampleur : tant l'enquête que la vie d'Henri sont dignes d'un bon film policier.

J'ai particulièrement apprécié la tendresse de l'auteur face à ses personnages et son admiration pour Henri. Cet attachement pour les personnages nous permet de nous y attacher également.

J'ai aimé la manière dont l'auteur racontait les faits, l'histoire de la famille, nous faisait revivre cette histoire, nous rendait vivant ses personnages avec beaucoup d'empathie et de passion.

Même avec une quantité de faits, de dates et de rapports, son récit bien documenté reste assez simple à suivre et se lit sans difficulté malgré le dédale judiciaire qu'il nous décrit. Le récit se lit avec une relative aisance et fluidité.

En revanche, et c'est un grand MAIS dans cette histoire, j'ai regretté que l'auteur prenne autant le parti d'Henri ce qui ne permet pas à l'auteur de garder son objectivité dans cette histoire. En tant que lecteur, je n'ai pas réussi à me faire une idée. Le récit était trop biaisé.

J'ai bien compris que le but de l'auteur était de nous convaincre de sa thèse sur cette affaire. La construction du récit est utilisée en ce sens mais je n'ai pas aimé ce procédé : une première partie à charge, le procès pour faire la transition, puis la dernière partie consacrée à la thèse de l'auteur qui revient sur tous ce qui a été vu avant. La césure entre les parties est trop nette et les événements ne son pas liés alors qu'ils devraient l'être pour permettre au lecteur de se forger sa propre opinion.

J'ai vraiment détesté cette façon qu'avait l'auteur de placer les personnages de ses autres romans dans le récit. C'était à mon sens des digressions qui étaient déplacées et hors de propos. Ceci sans parler des nombreuses parenthèses dans les parenthèses parfois un peu trop longues qui peuvent perdre le lecteur.

C'est effectivement le style de l'auteur qui est très particulier. Mais au moins, c'est un style qui n'est pas vide ni lisse. Il est un peu bourru, maladroit et drôle sans être parfois très fin. Mais il y a une certaine tendresse qui se dégage de son récit, une tendresse de gros ours que j'ai trouvé assez touchante.

Le dernier point négatif pour moi réside dans la manière dont l'auteur critique de manière très virulente les participants à l'enquête (police, juge et procureur). Ils ont certes mal fait leur travail mais cela manque encore d'objectivité de la part de l'auteur. Il est facile après coup, avec des années de recul, de venir critiquer le travail des gens impliqués.

Au final, une bonne histoire et un bon livre dans l'ensemble qui m'ont passionné pour sa part d’énigme et pour son personnage principal hors norme, audacieux et fougueux.

Les multiples digressions de l'auteur m'ont tout d'abord agacée. Mais je m'y suis faite peu à peu et au final je trouvais cela intéressant d'avoir quelques petites infos en plus, cela évite par ailleurs d'aller chercher soi-même. J'ai eu grand mal à lâcher le bouquin vers le premier tiers, quand il commence à parler vraiment de l'enquête. C'était très intéressant de voir ses multiples démarches ainsi que son cheminement de pensée.

Ce n'est pas une lecture facile, mais c'est un roman tellement intéressant qu'il vaut vraiment la peine d'être lu jusqu'au bout. Les 10 premiers chapitres sont très riches en références culturelles mais on n'est pas encore dans les faits, le décor est juste planté. Ensuite c'est un travail de fourmis, l'auteur a recherché tous les éléments permettant de refaire l'enquête sur ce fait divers, ce triple meurtre. Il fait savoir apprécier les digressions de l'auteur, ses clins d'oeil humoristiques. Ce roman a enrichi ma culture générale. J'ai beaucoup aimé.

Un résumé accrocheur une super critique de Gérard Collard et voilà mon dernier emprunt à la bibliothèque vendredi après-midi

Et bien non, je ne l'ai pas dévoré mais bel et bien abandonné au bout d'une cinquantaine de pages.

Je m'étais déjà bien ennuyée avec le dernier Chattam alors là pas question d'insister.

Le style est particulier, j'ai eu du mal avec la construction de certaines phrases et puis 50 pages avec un mec sur l'autoroute et un voyant lui signalant un problème de roue c'est un peu long à mon gout pas de note puisque pas lu en entier Décidément, j'ai vraiment un problème avec les livres primés !

Une lecture dont on m'avait dit du bien.

Malheureusement, je l'ai trouvé beaucoup trop long, avec trop de descriptions et je l'ai tout simplement arrêté au bout de 20 pages. C'est pour dire ! ^^

En plus, c'était une lecture obligatoire, donc le fait que je n'avais déjà pas envie de le lire, plus le fait qu'il soit épais comme une brique, plus le fait qu'il soit long et ennuyant... Bref, une déception pour moi.

Je rejoins en tous points le commentaire de Page Blanche que je ne connais pas, je n'aurais pu mieux l'écrire. Ce livre m'a beaucoup plu et l'humour de l'auteur rend le sordide des faits racontés dans ce livre plus léger. Belle prestation de déductions aussi de l'auteur qui s'est penché sur ces petits détails qui, tels des grains de sable dans un rouage, empêchent de penser que tout fût aussi simple que la Justice de l'époque a bien voulu le faire croire. Heureusement, le temps et les idées ont changé...quoique...

C'est une lecture à la fois enrichissante et divertissante : enrichissante parce que l'enquête est reprise dans les moindres détails, l'auteur examine avec soin tous les documents de l'époque pour en tirer sa propre conclusion; et divertissante car le ton est décallé, tout est bon pour faire un trait d'humour

Un très bon livre, pas réservé uniquement aux amateurs de polars

cette enquête fut longue et parfois très dispersé mais j'ai apprécié le fait que l'auteur nous ai livré quelques moments de sa vie plutôt comique tel que la scène avec les moutons ou celle avec son fils et le thermomètre.

A la fois biographie, non-fiction sur un fait divers et enquête minutieuse et troublante, "la Serpe" reprend les ingrédients des précédents livres de P. Jaenada, mais s'en démarque pourtant par l'implication de l'auteur, qui n'est plus juste un narrateur omniprésent, mais un véritable personnage. Il propose une théorie alternative crédible et réhabilite un homme au destin extraordinaire. Une lecture troublante, à plus d'un titre.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2018/02/que-maurice-garcon-ait-cru-son-client.html

Plus qu’une quête ou un récit, je parlerais de discussion au coin d’un feu tellement l’auteur semble parler à son lecteur.

L’enquête est parfois longue mais le travail de recherche est considérable et on ne peut qu’en feliciter l’auteur qui rétablit l’honneur d’un homme un peu « perché » mais qui ne méritait pas les horreurs qu’il a vécues.