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« - Toi et Ote serez avec moi lorsque je gravirai les marches et que je passerai la porte, vous serez avec moi pour monter cet escalier, et vous serez avec moi quand je règlerai son compte à ce lutin rouge qui cabriole, et vous serez avec moi pour pénétrer dans la pièce au sommet.
Susannah n’en dit rien, pourtant cette promesse sonnait à ses oreilles comme un mensonge. En fait, il sonnait comme un mensonge pour chacun d’eux. »
Afficher en entierJ'aimerais que vous les regardiez bien, réunis ainsi ; je voudrais que vous les regardiez attentivement. Vous le voulez bien ? Ils sont tous collés autour du TCS, à fêter leur victoire par une grande embrassade. Je voudrais que vous les regardiez ainsi, non pas parce qu'ils viennent de remporter une grande bataille - ils ne sont pas dupes, aucun d'eux ne l'est - mais parce que en cet instant ils sont un ka-tet pour la dernière fois. C'est ici que s'achève l'histoire de leur confrérie, dans cette rue fabriquée de toutes pièces et sous ce soleil artificiel. La suite du récit sera courte et brutale, comparée à tout ce qui est survenu auparavant. Car lorsqu'un ka-tet est brisé, la fin est toujours proche.
Grand pardon.
Afficher en entierAucun son ? Quand le bruit était partout ! Et j’entendis
Le carillon croître à mon oreille. Ces noms à mon oreille tendue
Ceux d’aventuriers perdus,
Mes pairs – celui-ci était si fort, celui-là si hardi,
Et l’autre si chanceux, et tous, vieux amis enfuis
Perdus, perdus ! Un instant sonna le glas du malheur des ans déchus.
Tous, debout là, alignés le long des collines réunis,
Pour me voir avant le grand départ, cadre vivant et plein d’espoir
D’un ultime tableau ! Sur une feuille en flammes dans le soir
Je les vis, tous je les reconnus. Et c’est alors qu’en un geste infini,
Intrépide, je portai à mes lèvres mon cor béni
Et sonnai. « Le Chevalier Roland s’en vint à la Tour Noire »
Afficher en entier"Le temps file, le glas sonne, la vie passe, aussi entends ma prière.
La naissance n'est rien que la mort commencée, aussi entends ma prière.
La mort est sans voix, aussi entends ma voix."
Afficher en entierMordred rampe aussi près qu'il l'ose et s'aplatit dans les ténèbres glaciales et venteuses, malheureux et savourant son malheur, rêvant ses rêves d'exclu. A l'intérieur, derrière la couverture, il y a la lumière. Qu'ils en profitent, si ça les chante; que la lumière soit, pour l'instant. Mais lui, Mordred, finira par l'éteindre. Et dans le noir, il se délectera de plaisir.
Afficher en entierJake se précipita vers ce qu'il croyait dur comme fer devoir être sa mort en se remémorant deux choses que lui avait dites Roland Deschain, son vrai père. Il arrive que des batailles qui ne durent que cinq minutes donnent naissance à des à légendes qui perdurent pendant un millénaire. Et Tu n'as pas à mourir heureux, lorsque ton jour viendra, mais tu dois mourir satisfait, car tu auras vécu ta vie du début jusqu'à la fin, et que tout sert le ka.
Afficher en entier« Mordred lô faim, pensa-t-il, malheureux. Mordred lô froid. Et Mordred lô personne. Mordred est seul.
(…)
Et dans le noir, Mordred se mit à pleurer. »
Afficher en entier« Des monstres qui cozent, qui entourloupent, qui se multiplient, et qui complotent pour s’échapper. »
Afficher en entier« Il arrivait un moment où il fallait faire confiance, parce que l’alternative à la confiance, c’était la folie. »
Afficher en entierCe corps était bien plus petit que le coeur qu'il contenanit.
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