Extraits

“Le premier chapitre, Marcus, est essentiel. Si les lecteurs ne l’aiment pas, ils ne liront pas le reste de votre livre. Par quoi comptez-vous commencer le vôtre ?

— Je ne sais pas, Harry. Vous pensez qu’un jour j’y arriverai ?

— À quoi ?

— À écrire un livre.

— J’en suis certain.”

Un bon livre est un livre que l’on regrette d’avoir terminé.

L’information est un flux illimité dans un espace limité. La masse d’informations est exponentielle, mais le temps que chacun lui accorde est restreint et inextensible.

Les mots sont à tout le monde, jusqu’à ce que vous prouviez que vous êtes capables de vous les approprier. Voilà ce qui définit un écrivain.

La vie est une succession de choix qu’il faut savoir assumer ensuite.

Dans notre société, les hommes que l’on admire le plus sont ceux qui bâtissent des ponts, des gratte-ciel et des empires. Mais en réalité, les plus fiers et plus admirables sont ceux qui arrivent à bâtir l’amour. Car il n’est pas de plus grande et de plus difficile entreprise.

Ecrire un livre, c’est comme aimer quelqu’un : ça peut devenir très douloureux.

La vie, d’une manière générale, n’a pas de sens. Sauf si vous vous efforcez de lui en donner un et que vous vous battez chaque jour que Dieu fait pour atteindre ce but.

Les regrets sont un concept que je n’aime pas : ils signifient que nous n’assumons pas ce que nous avons été.

-... Qui a le droit de dire que vous avez perdu, si vous, vous pensez avoir gagné? La vie, c'est comme une course à pied, Marcus: il y aura toujours des gens qui seront plus rapides ou plus lents que vous. Tout ce qui compte au final, c'est la vigueur que vous avez mise à parcourir votre chemin.