Extraits

« Personne n’est libre, mon garçon. Nous sommes prisonniers des autres et nous mêmes » P397

J'aimerais vous apprendre l'écriture, Marcus, non pas pour que vous sachiez écrire, mais pour que vous deveniez un écrivain. Parce qu'écrire des livres, ce n'est pas rien : tout le monde sait écrire, mais tout le monde n'est pas écrivain.

- Et comment sait-on que l'on est écrivain, Harry ?

- Personne ne sait qu'il est écrivain. Ce sont les autres qui le lui disent.

Marcus, savez-vous quel est le seul moyen de mesurer combien vous aimez quelqu’un ?

- Non.

- C’est de le perdre.

Les regrets sont un concept que je n'aime pas : ils signifient que nous n'assumons pas ce que nous avons été.

Dans notre société, Marcus, les hommes que l'on admire le plus sont ceux qui bâtissent des ponts, des grattes ciel et des empires. Mais en réalité, les plus fiers et les plus admirables sont ceux qui arrivent à bâtir l'amour. Car il n'est pas de plus grande et de plus difficile entreprise.

Marcus, savez-vous quel est le seul moyen de mesurer combien vous aimez quelqu'un ?

-Non.

-C'est de le perdre.

Car la maladie des écrivains, Marcus, ce n'est pas de ne plus pouvoir écrire: c'est de ne plus vouloir écrire mais d'être incapable de s'en empêcher.

Un livre c'est une bataille.

Ecrire un livre, c'est comme aimer quelqu'un: ça peut devenir très douleureux.

-Au fond , Harry, comment devient-on écrivain ?

-En ne renonçant jamais".