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Plume s’était fait le serment de poursuivre ce combat. Seule, elle ne pouvait rien contre la société et les règles écarlates. Mais il existait une liberté qui jamais ne s’évanouirait. La liberté de rêver… Elle était devenue une voleuse des toits qui, à la nuit tombée, usait de l’obscurité pour dérober au gouvernement une part d’espoir. Un morceau de ciel étoilé qu’elle glissait sous son oreiller et qui l’accompagnait dans chacun de ses songes.
Afficher en entierDans le couloir, des bruits de pas vinrent les interrompre. La poignée ne tarda pas à s'abaisser et la porte pivota sur ses gonds.
Suivant un accord tacite, Elias s'écarta de Plume.
- Quel désordre dans ce bureau, ma chère ! commenta-t-il d'un air faussement naturel en réalignant l'encrier avec le bord de la table. Oh, mais nous avons une visiteuse... Qui est cette jeune demoiselle ? Il me semble la connaître, mais je n'en suis pas sûr..
Sur le seuil se tenait une petite fille en chemise de nuit. Ses cheveux tombaient sur ses épaules en boucles noires, et dans ses prunelles pétillait toute l'espièglerie de l'enfance.
- Je crois que nous l'avons déjà croisée, continua Elias en faisant mine de réfléchir. Etait-ce au bal des Herrenstein la semaine dernière ? Non, c'était plutôt avant-hier..
- Ou peut-être ce midi? suggéra Plume.
- Oui, il est possible qu'elle ait déjeuné avec nous... Quel est votre nom, Mademoiselle?
Elias s'était penché pour se mettre à la hauteur de la fillette.
- Rose d'Aubrey, répondit-elle.
Avec l'allure d'une dame, elle tira sur les pans de sa chemise et s'inclina en une révérence.
- D'Aubrey? répéta Elias. Mais ne serait-ce pas notre fille ?
La petite Rose éclata alors de rire.
- Papa! s'exclama-t-elle.
Élias la souleva dans ses bras et lui déposa un baiser sur le front.
- Ma jolie princesse ne devrait-elle pas être au lit ? Oui, ce vilain meuble avec un oreiller et des couvertures.
- Il y a un monstre qui se cache derrière les rideaux de ma chambre.
- Un monstre ? Et à quoi ressemble-t-il ?
- Je ne sais pas, il était bien caché.
Effectivement, fit Elias en la reposant par terre, voilà un problème épineux. Eh bien, je ne vois qu'une seule solution : ie vais moi-même chasser ce monstre qui a eu l'outrecuidance de s'installer là...
Afficher en entier- Je vous ai menti, lâcha-t-il dans un souffle. J'ai menti chaque jour en prétendant ne pas t'aimer...
Afficher en entierIl vaut mieux mourir debout que mourir à genoux...
Afficher en entierCertaines vérités ne pouvaient être prouvés, certaines certitudes venaient du coeur. Elles étaient incontestables sans avoir besoin d'être démontrées.
Afficher en entier— Je me trompe rarement, c’est un sixième sens que je possède depuis mon enfance.
— Si je vous dis que mon père et moi étions très proches, vrai ou faux ?
— Faux.
— Je suis seigneur de la Ligue écarlate ?
— Vrai.
— Je n’ai aucun sentiment pour ma jeune fiancée, je ne souhaite l’épouser que par intérêt ?
— Faux.
Afficher en entier« Je vous en prie, Mlle H., faites comme chez vous. Je vous autorise à me voler, mais évitez d’ouvrir le troisième placard, il grince horriblement. Au plaisir de vous surprendre à nouveau dans ma demeure. »
Afficher en entier« Ah oui, une dernière chose, ajouta-t-il. Je ne tolèrerai aucun rival et si jamais l’un de vos autres prétendants se montre un peu trop insistant, je le défie à l’épée et je le tue. »
Afficher en entier« Oh, le beau lapin, soupira Pandore.
C’était la cinquième fois que Pipo lui brandissait son animal sous le nez. Et si cette peluche avait été un véritable lapin, elle aurait directement fini dans la casserole. »
Afficher en entier– Cette porte est dotée d’une poignée, fit Élias distraitement. Il s’agit d’une invention absolument incroyable. Moi-même, j’ai été époustouflé d’apprendre qu’une simple pression me permettait de l’actionner… Ou vous entrez Mademoiselle Herrenstein, ou vous quittez votre poste d’observation.
– Comment saviez-vous que j’étais là ? Marmonna Plume en poussant la porte.
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