Descrip­tions

Dans le petit village de St Mary Mead, le colonel Protheroe est bien peu apprécié de ses concitoyens. Lorsqu'il est retrouvé mort d'une balle dans la tête dans le bureau du presbytère où il devait rencontrer le pasteur, les langues vont bon trainet les suspects se multiplient. La police va rapidement devoir démêler le vrai du faux dans cette petite communauté alimentée par les rumeurs, sous l'œil aiguisé de la vieille miss Marple...

Le colonel Prothéro est découvert assassiné d'une balle dans la tête au presbytère de Saint-Mare Mead où il attendait le pasteur Clément appelé auprès d'une de ses ouailles.

Le jeune peintre Lawrence Redding s'accuse aussitôt du crime, sans réussir a convaincre la police de sa culpabilité.

Anne Prothéro.

L'épouse de la victime, s'accuse à son tour avec le même insuccès, en dépit du fait qu'elle a foi en Lawrence.

C'est que les autres faits recueillis par l'inspecteur Landormy ne cadrent pas avec celui-là et obligent à chercher ailleurs.

S'il faut en croire la charmante voisine du pasteur, la vieille Miss Marple, au moins sept personnes au village souhaitaient être débarrassées de Prothéro.

Pour sa part, elle a une idée assez précise sur les gens à suspecter.

L'intuition lui dicte un nom, la prudence lui ferme la bouche.

la raison l'incite à chercher un assemblage logique des éléments de l'enquête.

Une pendule qui avance, une lettre apocryphe, une détonation et un éternuement, l'absence d'un sac à main et un sourire qui aurait dû être un sanglot, voilà les menus détails dont sortira grâce à elle la vérité sur L'Affaire Prothéro - un chef-d'œuvre de déduction.

Source : Le Livre de Poche

Quand on découvre le colonel Protheroe tué d'une balle dans la tête dans le bureau du presbytère, le pasteur a déjà sans doute une idée sur l'identité de l'assassin ou, en tour cas, sur un mobile vraisemblable. N'assiste-t-il pas au thé hebdomadaire de sa femme, où s'échangent potins et cancans ? Il sait déjà que la victime avait mauvais caractère, qu'elle avait eu une altercation avec le Dr Stone ; que sa fille attendait le moment où sa mort lui donnerait la liberté, que le peintre qui souhaitait faire le portrait de cette dernière en voulait au colonel parce qu'il l'avait jeté dehors... Même le pasteur, narrateur de l'histoire, avait eu raison de s'en plaindre : le colonel ne venait-il pas de vérifier les comptes de la paroisse ?