Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 047
Membres
1 014 891

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

–Je crois qu’il va falloir te laver de nouveau, me taquina-t-il alors que sa main étalait ma semence sur mon torse.

–Je vais finir par te payer une contrepartie pour toute l’eau utilisée.

Il renifla.

–Je n’en veux pas si tu m’autorises à me doucher avec toi. Et je ne désire pas de ton argent.

–Tu acceptes les remboursements en empanadas ?

Sawyer roula sur le côté, m’emportant contre lui pour me câliner.

–D’accord ! Ça, c’est un bon compromis. Elles étaient vraiment délicieuses la dernière fois. Mais, plus sérieusement…

Il empoigna ma fesse et la pressa gentiment.

–As-tu aimé ? me demanda-t-il.

Ce fut à mon tour de renifler.

–Je crois que cette chose gluante qui est en train de coller tes poils est la preuve que j’ai adoré. Je… je ne me suis même pas touché, je ne pensais pas cela possible

–Bien… déclara-t-il, carrément fier de lui. Il embrassa mon front.

–C’est vraiment bien.

Afficher en entier

– Je ne pensais pas que…

Soudain, Mariah Carey s’époumona à travers le micro de mon téléphone, chantant « I don’t want a lot for Christmas. There is just one thing I need (and I) ». Sawyer se pinça durement les lèvres pour ne pas rire.

– J’aime Noël, précisai-je pour plaisanter, parce que nous avions eu la même conversation hier.

– Au cas où je ne l’aurais pas remarqué.

Un franc sourire se dessina sur son visage, un vrai de vrai, un qui fit naître de petites pattes d’oie au coin de ses yeux. Waouh ! Il n’était pas que sexy, il était chaud comme la braise.

Maintenant, je sais ce que je vais commander au père Noël… S’il refuse, je me rabats sur une licorne rose pailleté.

– On t’appelle, me précisa le colosse, égérie de la sensualité.

– Oh ! Oui, pardon.

Afficher en entier

Je n’arrivais donc plus à contenir ma joie, en partie aussi à cause de Sawyer qui avait été véritablement adorable avec moi la veille. Il me donnait des envies de commander des stères de bois. J’étais prêt à le payer pour le voir tomber sa chemise et fendre les bûches. Je l’imaginais déjà le torse nu, transpirant, ses muscles roulant sous sa peau légèrement dorée, son souffle créant un nuage de fumée à chaque expiration.

Oh sa grand-mère la mouette !

Soudain, j’eus chaud. L’énorme concombre qui n’était pas du tout de saison et qui dépassait de mon panier d’emplettes ne m’aidait pas. J’avais vraiment l’esprit mal placé…

Et je manque de sexe, même si… bref. Je délaissai le légume, me grattai l’intérieur du poignet en me demandant si je ne pouvais pas m’acheter un jouet sympathique sur Internet.

Personne ne risquerait de tomber dessus par mégarde, pas même ma mère qui aimait un peu trop fouiner dans mes affaires quand j’étais jeune adulte. Je crois qu’à une époque, elle soupçonnait son fils cadet de donner dans le trafic d’armes. Oui, parce que songer qu’il était simplement homo restait certainement encore pire pour elle.

Je ricanai en imaginant la scène. Ah non, maman ! Vu le calibre, ce n’est pas un Glock 17, mais promis, rien d’illégal aux yeux de la loi…

– Soit les concombres sont hilarants et j’ai loupé quelque chose, soit tu as un écouteur dans l’oreille et quelqu’un te raconte une blague.

– Aaaaah ! hurlai-je. Seigneur ! Tu m’as foutu une peur bleue ! Depuis quand as-tu un diplôme de ninja ?

Mon cœur battait la chamade et cognait si fort contre mes côtes qu’il allait m’en casser une ou me sortir par la bouche.

Je me retournai pour vérifier que personne ne m’avait entendu, sauf que vu la taille de l’épicerie de Lake Placid, il n’y avait aucune chance pour que cela soit possible.

Je braquai mon regard sur l’ours grincheux qui se tenait maintenant sur ma gauche. Sur son beau visage, sa ride du lion était vraiment prononcée.

– Je… n’imaginais pas te faire peur… D’ailleurs, je ne suis pas ce qui se fait de mieux en matière de discrétion. J’ai supposé que tu m’avais simplement entendu ou vu arriver.

Je me frottai nerveusement le front, alors que je remarquais qu’il me tutoyait toujours même s’il portait son uniforme.

– C’est juste que j’étais perdu dans mes pensées.

Afficher en entier

Il sursauta comme si je venais de le piquer avec un tisonnier chauffé à blanc.

– Oh ! Pardon, oui. J’avais encore l’esprit au travail. Parfois, j’ai du mal à me sentir concerné. Entre… eezzz.

Je lui tendis la boîte qu’il accepta, enfin.

– Tutoyons-nous. Si tu veux bien.

– Super ! Woh !

Teker tenta une percée, mais je le retins par la peau du cou.

– Reste ici mon grand. On n’est pas à la maison.

Ni chez Hua, là-bas il se transformait en pacha et prenait plus de place sur le canapé que le propriétaire des lieux. La panthère lui passait tous ses caprices.

– Il m’accompagne partout, mais il peut demeurer dehors sans problème.

Izan Guerrera se mordit la lèvre inférieure en observant Teker. Ce dernier était un comédien fini et lui fit les yeux de chiot maltraité.

– Non, il va prendre froid, et je vais m’en vouloir toute ma vie. C’est hors de question. Allez, entre mon ami. Juste… ne fais pas de mouvements brusques.

Je reniflai, amusé.

– Je sais, j’ai l’air idiot ! Ne te moquez pas de moi, déclara le jeune homme tout stressé.

Cette fois, je ne me retins même pas.

– Ne te moquez ? ris-je. Il va falloir que tu choisisses. Détends-toi, je ne vais pas te manger parce que tu me tutoies. Merci pour Teker, mais nous marchons dans la neige toute la journée, avec sa fourrure il ne risque rien. Et dire à un chien de ne pas faire de mouvements brusques, c’est comme demander à un bébé de ne pas pleurer.

Il n’eut pas du tout l’air rassuré par mes paroles. Il observa mon ami à quatre pattes qui venait de trouver sa place sur le sofa. De là où je me tenais, je n’apercevais que son gros derrière poilu.

– Je suis désolé pour ça aussi.

– Non, ce n’est rien ! Le canapé n’est pas en bon état de toute façon. Chien, ne mange pas mon ordinateur. Entre, j’ai de la bière dans le réfrigérateur ou du jus de fruits ou du café. Enfin… Entre.

Son front se plissa adorablement, comme s’il était préoccupé par ce que je pensais de lui. Pour le moment, je le trouvais très… étrange, voire suspect.

Afficher en entier

En même temps, je n’avais trouvé que cette excuse pour venir fouiner dans le coin, sans paraître trop suspect. Je ne voulais pas qu’il se méfie de moi ou de mes intentions. Nonobstant, s’il faisait partie d’un groupe de braconniers ou de chasseurs de méts, il se tiendrait certainement sur la défensive. 

– Je… je ne suis pas hyper à l’aise avec les chiens. Je ne sais pas pourquoi.

Avec les ours non plus, apparemment… Izan Guerrera demeurait raide comme un piquet contre le battant de sa porte d’entrée.

– Qu’est-ce que je peux faire pour vous, ranger Bell ?

Il couina quand Teker lui réclama une caresse du bout du museau. Je tentai sans grand résultat de ne pas me moquer. Les yeux de mon interlocuteur s’agrandirent comme des soucoupes volantes.

– Vous savez rire ? lâcha-t-il.

Je ne sus qui de nous deux fut le plus surpris par sa question.

– Ce n’est pas ce que je voulais dire ! Je suis désolé ! Qu’est-ce que je peux faire pour vous, ranger Bell !

Je repoussai Teker derrière moi, dressai un sourcil, et réfléchis à un moyen de calmer le jeu avant qu’il ne me fasse une rupture d’anévrisme. Je lui tendis donc la boîte contenant les cupcakes de Madi.

Afficher en entier

Sawyer

Le bruit d’un moteur m’indiqua que Hua en avait sa claque de m’attendre et qu’il était venu me chercher sûrement par la peau du cul. Teker aboya gaiement alors que son pote félin gravissait l’escadrin du perron en chantonnant : « J’suis content, c’est l’printemps, aujourd’hui j’ai rien à faire. Quelle aubaine, turlutaine, je marche le nez en l’air. J’suis content, c’est l’printemps, les arbres sont en couleur. Dans les nids, les petits s’égosillent tous en chœur, j’suis content, c’est l’printemps, aujourd’hui j’ai rien à faire. Quelle… »

– Putain de…

L’entendre était pire qu’une gueule de bois. Je bâillai, encore. La journée promettait d’être aussi longue que la nuit dernière. Hua frappa pour dire de faire plus de bruit, et entra sans demander son reste.

– T’es réveilllllléééééé ! hurla-t-il.

– Ta gueule ! bordel !

Je fis couler un second café en sachant pertinemment qu’il en voudrait une tasse, et le lui tendit.

– Peux-tu m’expliquer pourquoi t’es encore à poil ?

Je baissai le regard sur mon corps, escomptant ne rien avoir oublié lorsque je m’étais levé la tête enfarinée.

– En caleçon.

– Pareil.

Je dressai un sourcil.

– Non, j’ai la délicatesse de ne pas agiter ma bite sous tes yeux de bon matin. Je suis ce qu’on pourrait qualifier de poli.

La panthère plissa le nez comme si je le dégoûtais, mais s’empara du mug « ch’uis pas content ! » avec un ours grognon apposé dessus. Il renifla le liquide sombre avec bonheur, puis fronça les sourcils. Ce crétin me l’avait offert pour Noël, l’année dernière. 

– Tu n’as pas mis de poison là-dedans, hein ?

Je grondai, mauvais.

– Ne me tente pas.

Il pouffa.

– Je vais finir par croire que tu me dragues… pour de vrai. Je te préviens, j’affectionne les trucs un peu hard.

Le mâle agita les sourcils de façon aguicheuse, avant d’entonner de nouveau sa chanson de l’enfer.

– Est-ce que… Ce ne serait pas du français ?

– Quoi ? me demanda-t-il innocemment, alors qu’il venait tout juste de me parler de cul au réveil.

– Ta putain de mélodie !

– Si, enfin si je prononce correctement. Je n’en comprends pas un traître mot, mais je l’aime bien. Elle est trop, trop, trop entraînante. Elle tourne en boucle sur TikTok en ce moment. Tu sais, avec des chevreuils qui sautillent joyeusement. J’étais mort de rire en voyant sur la vidéo des biquettes aux grosses fesses qui se dandinent comme des racailles.

– Putain… mais t’as quel âge ?

Mon partenaire ouvrit la bouche pour me répondre.

– Non ! S’il te plaît, ferme-la ! Pour ma santé mentale, juste tais-toi.

Afficher en entier

Mon cœur battait la chamade. Je ne savais pas comment interpréter sa question. Est-ce qu’il me demandait si j’étais célibataire par curiosité ou parce qu’il était intéressé ? N’osant pas espérer, je m’étais contenté de l’interroger à mon tour. La réponse qu’il m’avait fournie me plaisait bien, beaucoup trop même. Hypothétiquement, je ne me faisais pas que des idées, peut-être m’appréciait-il un peu.

"N’y compte pas trop ! Qui voudrait de toi ?"

Le rail du tiroir s’emboîta enfin et je n’eus qu’à lui donner une nouvelle impulsion pour qu’il entre sous ce fichu lit. C’était agréable de ne pas l’assembler tout seul. J’aurais certainement mis une semaine sans le soutien de Sawyer et mon dos ne supportait plus de dormir sur le canapé.

"Et si tu ne te fais pas des idées… et s’il t’aimait bien."

"Si tu as besoin d’aide pour le monter."

Les paroles de Sawyer me revinrent à l’esprit et j’eus soudainement une tout autre image de ce qu’il fallait « monter ». Je l’imaginai tendre sa paume vers moi, passer son bras autour de mes hanches, me soulever et me jeter sur le lit.

Dans ma tête il y avait un matelas, dans la vraie vie, juste les lattes.

La réalité, c’est à chier.

Afficher en entier

Moi qui pensais que ma journée avait mal commencé.

J’étais gâté.

Noël avant l’heure.

Thanksgiving après l’heure.

Non, franchement, je n’étais pas d’humeur, pas maintenant ni jamais d’ailleurs. J’allais encore m’asseoir sur ma nuit et mes heures de sommeil.

Afficher en entier

- Calme-toi. Tu es en train d’hyperventiler.

Du coup, il arrêta tout simplement de respirer. Je n’en revenais pas. Soit le type était très bon, soit très con.

- Respire, putain ! jurai-je, énervé.

Afficher en entier

Bordel ! Ce type avait bien failli écraser Teker.

Je me précipitai dans sa direction, cela ne pouvait être une coïncidence. Peut-être cherchait-il à cambrioler des maisons.

Qu’en savais-je ?

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode