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On nous dit souvent que les pauvres sont reconnaissants de la charité. Quelques-uns d’entre eux le sont, sans doute, mais les meilleurs parmi les pauvres ne sont jamais reconnaissants : ils sont ingrats, mécontents, insoumis et révoltés. Ils ont tout à fait raison de l’être. Ils sentent que la charité est un mode ridiculement disproportionné de restitution partielle, ou un don sentimental, habituellement accompagné de quelque importune tentative, de la part du bienfaiteur, pour régenter leur vie privée. Pourquoi seraient-ils reconnaissants pour les miettes qui tombent de la table du riche ? Ils devraient être assis au festin, et ils commencent à le savoir.

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L’Art ne doit jamais essayer d’être populaire. Le public doit essayer de se faire artiste. Il y a une très grande différence. Si l’on venait dire à un homme de science que les résultats de ses expériences et les conclusions auxquelles il est arrivé, ne doivent pas être de nature à contredire les idées populaires reçues sur le sujet, ou à troubler le préjugé populaire, ou à heurter la sensibilité de gens qui ne connaissent rien à la science ; si l’on venait dire à un philosophe qu’il a parfaitement le droit de spéculer dans les plus hautes sphères de la pensée, pourvu qu’il arrive aux mêmes conclusions que celles admises, jusque-là, par ceux qui n’ont jamais pensé dans aucune sphère, eh bien ! aujourd’hui, on amuserait considérablement l’homme de science et le philosophe. Cependant, de fait, il y a très peu d’années encore, la science et la philosophie étaient soumises toutes les deux au barbare contrôle populaire, en somme à l’autorité : l’autorité, ou bien de l’ignorance générale de la société, ou bien de la peur et de l’avidité de domination d’une classe ecclésiastique ou gouvernementale.  

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D’un autre côté, il y a beaucoup de gens qui, ne possédant en propre aucune propriété, et se trouvant toujours au bord d’une complète misère, sont obligés de faire un travail de bêtes de somme, de faire un travail qui leur est tout à fait antipathique et auquel les contraint l’irrésistible, absurde et avilissante tyrannie du besoin. Ceux-là sont les pauvres, et, parmi eux, il n’y a ni grâce de manières, ni charme de langage, ni civilisation, ni culture, ni raffinement dans les plaisirs, ni joie de vivre. De leur force collective, l’humanité tire beaucoup de prospérité matérielle. Mais c’est seulement le résultat matériel qu’elle y gagne, et l’homme pauvre est en lui-même absolument dénué d’importance. Il est seulement l’atome infinitésimal d’une force qui, loin de s’occuper de lui, l’écrase, et, en réalité, le préfère écrasé parce que, dans cet état, il est bien plus soumis. 

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Aujourd’hui, grâce à l’existence de la propriété privée, une grande quantité des gens sont en état de développer une certaine somme très limitée d’individualisme. Ou bien ils sont affranchis de la nécessité de travailler pour vivre, ou bien ils ont la faculté de choisir la sphère d’activité qui leur est réellement sympathique et qui leur donne du plaisir. 

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On essaie de résoudre le problème de la pauvreté, par exemple, en faisant vivre les pauvres ; ou bien, suivant certaine école très avancée, en les amusant.

Mais ce n’est pas là une solution : c’est une aggravation de la difficulté. Le véritable but est d’essayer de reconstruire la société sur une base telle que la pauvreté sera impossible. Et les vertus altruistes ont, de fait, empêché l’avancement vers ce but. De même que, parmi les propriétaires d’esclaves, les pires étaient ceux qui se montraient bons pour leurs esclaves, et ainsi empêchaient l’horreur du système d’être sentie par ceux qui en souffraient et comprise par ceux qui le considéraient.

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En conséquence, avec des intentions excellentes, quoique mal dirigées, les hommes, très sérieusement et de tout leur cœur, entreprennent de remédier aux maux qu’ils voient. Mais leurs remèdes ne guérissent point le mal : ils le prolongent seulement. En réalité, leurs remèdes sont une part du mal.

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