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Suite de l'aventure en Syrie du petit Riad...Le ton est toujours aussi drôle, un peu décalé...

Dans cette suite des aventures de Riad, nous le suivons dans ses premiers pas à l'école syrienne des années 80. C'est toujours à travers ses yeux et ses remarques d'enfant aux deux cultures, que l'on découvre, dans un mélange de fascination et d'hébètement, le fossé qui existe entre le monde oriental et le monde occidental de l'époque et d'aujourd'hui.

C'est toujours aussi bien raconté, aussi intéressant, et aussi pédagogique. Un très bon tome, encore.

Dans ce tome, on suit le petit Riad à l'école et on découvre un peu plus la culture syrienne. On apprend quelques mots d'arabe, ce qui m'a donné envie d'en apprendre encore plus !

On a toujours ce regard de l'enfant très juste.

L'écriture toujours notée d'humour très appréciable et une pédagogie très présente surtout avec la description de la religion.

Je trouve le second tome bien meilleur et je commence à ressentir un peu de peine pour la mère de Riad...

Un tome plus rude que le premier je trouve, qui conserve malgré tout de l'humour. On ressent beaucoup d'injustices mais l'auteur continue de parler des faits en gardant un certain recul. J'ai très envie de savoir ce qui va suivre.

J'admire l'auteur pour ce qu'il a réussi à transmettre, et la façon dont il l'a transmit. C'est propre, réel, très intéressant, et de la même manière qu'il n'y a aucun jugement dans ce qu'il décrit, puisqu'il parle de ce qui a été sa réalité, il amène le lecteur à vivre ce quotidien de la même façon, dans une vraie expérience de dépaysement et de différence.

Toujours une très bonne BD. On découvre la Syrie d'Hafez el Assad d'un point de vue enfantin, très réel.

Une suite toujours aussi intéressante. Le point de vu du père notamment me touche et me choque, et j'aime beaucoup la manière dont cela est retranscrit de manière "objective", dans le sens où l'auteur n'a pas modifié les propos de son père pour plaire. C'est en tout cas ce que je pense !

Une suite où l'on en apprend plus sur la vie de Riad en Syrie d'Hafez el-Assad notamment sur l'école. Toujours aussi drôle et instructif à la fois.

Ce tome se concentre sur l’école en Syrie, mais pas seulement. La mère de Riad commence à en avoir marre, et du coup se pose la question de la comparaison entre la France et la Syrie : quel pays est le meilleur ? Le père de Riad s’emploiera à démontrer que la Syrie est mieux, après tout, TOUT est mieux là-bas puisque la Syrie est le meilleur pays au monde.

Pour cela, il s’emploiera à emmener la petite famille en vacances dans une station balnéaire syrienne, et à acheter de l’électroménager pour contenter sa petite femme. Le problème ? Il est radin. Et les taxes sur les produits étrangers n’aident pas. De plus, il promet depuis plusieurs années de faire construire leur villa, villa qui n’arrive pas non plus. Une tentative désespéré et pathétique de prouver à sa famille que tout va bien dans le meilleur des mondes, et que ses choix de carrière comme de vie les rend heureux.

La comparaison la plus frappante pour moi est lorsque le petit Riad, en vacances en France, découvrira l’hypermarché Euromarché de Langueux (meilleur endroit au monde, dixit Riad), près de Saint-Brieuc, ou dans le rayon confiserie « chaque paquet était différent ! » et ou dans le rayon magnétoscope, il découvrira le même magnéto Betamax que son père a acheté, vanté comme étant une merveille de technologie, vendue à 300 francs en France comme une fin de série.

Encore une fois une vision frappante, raconté par les yeux d’un petit garçon, qui montre à quel point sa mère a renoncée à beaucoup pour son mari.

Un second tome aussi bon que le premier, un gros coup de cœur de pour moi !

J'ai bien aimé aussi la suite.

Je trouve bizarre le père de Riad. Il pense qu'à l'argent, à faire fortune et ne pas acheter le strict nécessaire.