Commentaires

Sincèrement, j'ai hésité avant de l'attaquer, car les avis divergent grandement.

Certains parlent d'un best-seller à la hauteur du premier livre ; « Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ». D'autres criquent Jonasson d'avoir bâclé le travail ...

Au final, j'en ai conclu deux choses : la première est que je souhaitais construire ma propre opinion même si je n'ai pas été transportée par ce livre. La seconde est que derrière chaque roman, il y a un auteur qui a passé des heures à écrire, relire, parapher, corriger des pages entières pour le plus grand plaisir d'être lu. C'est donc une forme de respect envers eux, ici Jonasson, que l'on se doit de lire leurs œuvres même si on ne les accrochent pas au final.

Trêves de blabla, revenons à notre sujet. Les deux premières parties sont bien ficelées, l'histoire est cohérente, les situations totalement improbables et les personnages sont décrits à la perfection.

Cependant, ne sachant pas pourquoi, la dernière partie ainsi que la chute sont totalement déconcertantes.

L'histoire finit un peu en eau de boudin, ce qui explique les critiques si partagées autour de ce dernier roman, qui vaut malgré tout la peine qu'on s'y attarde.

Mon conseil : lisez-le, vous tomberez sur des situations invraisemblables, des passages humoristiques à souhait et des personnages attachants.

Faites vous votre propre opinion et n'hésitez pas à transmettre ce dernier autour de vous.

Grande fan de l’auteur suédois qu’est Jonas Jonasson, je commence donc à connaitre la mécanique de l’auteur pour ses romans. Mecanique qui ne change pas d’un poil. Prenez une situation, modifiez la à 180 degré, et vous obtenez un roman de Jonas Jonasson.

L’histoire est donc celui de Dédé le meurtrier, un homme sanguin et peu fréquentable, ayant passé sa vie en prison pour avoir tué des hommes, qui gagne sa vie frappant les gens, qui décide, après la rencontre d’un pasteur qui ne croit pas en Dieu, de laisser tomber pour devenir un homme pieux, chose qui n’arrange ni le pasteur, qui était en quelque sorte son manager, ni le réceptionniste, qui était en quelque chose le directeur marketing du meurtrier.

Un livre hilarant, je n’ai pas arrêté de rire en le lisant. Parce que Jonas Jonasson a le don d’imaginer des personnages haut en couleur, pas forcement gâté par la vie, qui essayent de s’en sortir, en créant des situations barges, par des réflexions complètement absurde. Je l’ai trouvé un petit coté Artemis Fowl, pour ceux qui connaissent.

Même s’il écope de la note de « Très bien » dans mon système de notation totalement subjectif, je trouve que la mécanique commence à s’user, et que l’auteur semble transposer systématiquement le même scénario dans tous ses livres, scénario qui pourrait lasser les fans de l’auteur. Cela ne signifie absolument pas que le livre n’est pas à lire, au contraire! Mais juste une petite impression qu’en ayant lu un lire de cet auteur, on connait finalement tout son oeuvre.

Comment dire? j'ai aimé ce livre, mais moins que les précédent. Si on retrouve des personnages atypiques et des scènes cocasse, voir complétement déjantée, avec un scénario plus que drôle, mais il manquait quelque chose. je me suis presque ennuyait a certain moment... pas de quoi vouloir poser le livre, mais franchement j'ai été un peu déçue par ce livre. je trouve que l'auteur a moins approfondit son scénario et ses personnages para rapport aux autres livres...

Je trouve qu'il y a toujours autant d'humour et de folie que dans ses précédents livres. Un très bon livre pour se changer les idées moi j 'aime beaucoup.

Encore un roman de Jonas Jonasson, qui est loin d'être décevant ! Cet auteur a un don pour toutes les formes d'humour, et sait rendre ses histoires totalement passionnantes.

https://lamouchequilouche.wordpress.com/2016/02/27/lassassin-qui-revait-dune-place-au-paradis-jonas-jonasson/

Jonas Jonasson. J’en avais tant entendu parlé ! Par un ancien camarade de classe, par une pionne de mon lycée… Lorsque l’on me l’a proposé, j’ai immédiatement sauté sur l’occasion pour le lire, voulant ainsi assouvir ma curiosité et ainsi me forger mon propre avis. Je remercie alors les éditions Presse de la Cité pour ce service-presse.

En fait, je suis déçue. Terriblement déçue. On m’avait parlé en bien de ce Monsieur ! Une écriture à tordre de rire, un humour tordant. C’est ce que l’on m’avait dit. Mais je n’ai pas trouvé la plume de Jonas Jonasson drôle. Elle ne m’a pas touché, elle m’a encore moins parlé. J’avais eu ce même problème face aux écrits d’Arto Paasalina. Le style est vif, simple, assez épuré. L’humour comme l’écriture y est pince sans rire, mais bien trop distant pour que j’arrive à m’y faire. L’écriture en générale m’a dérangé, pas forcément uniquement le style de l’auteur. Certaines lignes de dialogues, même si elles font avancer l’intrigue, m’ont parues terriblement longues, alors que ce n’est pas forcément le cas. Il y a cette impression de longueur qui suintent tout le long du livre, et c’est pas agréable du tout pour le lecteur. J’ai parc contre beaucoup apprécié le point de vue, alternant entre plusieurs personnages. Nous avons ainsi une vision de l’action plus grande et plus ouverte.

En soi, l’intrigue est bien préparée que quoi assez prévisibles. Certaines actions se ressemblent, mais l’auteur joue avec très bien. Jonas Jonasson apprécie énormément les scènes absurdes, il les décrit bien et les chutes laissent souvent surpris le lecteur. L’univers et le thème développé dans ce roman m’est inconnu. Le seul roman que j’ai lu et qui touche l’univers carcéral est Mon Père est Américain, que j’avais vraiment adoré. L’assassin qui rêvait d’une place au Paradis parle de repentance – alors que Mon père est Américain parle de familles. Ces thèmes sont proches, mais ils sont bien mieux abordés dans ce dernier. Jonas Jonasson nous a fait du crime un univers cliché, avec de gros bras, d’actions énormes. Ses criminels sont soit très intelligent soit complètement débile. Nous avons les deux extrêmes, mais rarement une juste normalité. Sûrement pour entraîner le rire du lecteur, mais malheureusement pas le mien.

Dédé, notre assassin, est du côté des garçons un peu benêt. Il n’en est pas attachant. Personne de ce livre n’a su être attachant. M’en voilà doublement déçue. Même Per, qui avait pourtant un certain potentiel ! Ce personnage, je l’ai trouvé bâclé. Trop lisse pour ne pas faire de l’ombre à Johanna, notre prêtre.

Oh oui, je n’ai vraiment pas apprécié cette lecture ! Pour tout vous dire, j’ai lu ces à peine quatre cents pages (écrits gros, en plus) en deux bonnes grosses semaines. Ça veut tout dire, pour une littévore comme moi. Ainsi, je vous conseillerais tout simplement de passer votre chemin (et de vous penchez un peu plus sur Mon père est Américain, soit dit en passant).

La magie Jonasson n'agit plus. Autant j'avais dévoré le Vieux et L'analphabète, autant celui-ci ne me laissera pas un souvenir impérissable. On ne s'attache pas vraiment aux personnages malgré leurs potentiels, les rebondissements sont plutôt prévisibles une fois qu'on a lu le quatrième de couverture.

Tout cela est plutôt poussif et indigeste à lire... Le temps m'a paru bien long. Je n'ai pas souvenir d'avoir ri un seul moment, et je n'ai pas esquissé beaucoup de sourires...

Vu la taille du livre, je pensais le terminer en deux jours (transports et pause déj', ça aide), mais au final il est resté dans le sac et a traîné, jusqu'à ce que je me décide de survoler en diagonale la fin.

Bref, contentez-vous des deux premiers et passez votre tour pour celui-ci.

Encore une fois un bouquin qui s'éloigne des sentiers battus. L'auteur a de l'imagination à revendre et sait écrire les situations les plus improbables et rocambolesques au possible. Ses livres doivent être les seuls de ma connaissance où la phrase "Le scénario est tiré par les cheveux" n'est pas un défaut. On reste dans un délire qui s'assume, et qui peut prêter à rire si ce type d'humour nous touche.

D'autant que l'écriture simple (peut-être trop simple pour les puristes) permet de s'immerger assez facilement dans l'histoire, et de suivre des personnages extrêmes à la moralité douteuse mais qui laissent sourire à défaut d'être attachants.

Cependant, je le trouve quand même moins bon que Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Moins porté sur l'action, et la parodie historique. On serait presque dans un autre registre, avec une intrigue bien plus simple et linéaire. Un livre qui se laisse lire agréablement, mais qui à mon avis, ne m'aura pas marquée plus que ça. Surtout que la fin est à mon sens franchement ratée. Dommage.

super livre , super histoires et de supers perso . Encore mieux que L’analphabète qui savait compter , Jonas jonasson sort des sentiers battus pour nous entrainer dans une histoire loufoque ou s'enchainent les évènements improbables , avec des personnages attachants et aux dialogues marrant . je recommande !

L'histoire est assez simple : Un jeune réceptionniste blasé par la vie rencontre une ancienne pasteur qui ne croit pas en Dieu et qui, de manière générale, voue une haine tenace à tout ce qui a trait à la Bible. Ensemble, ils vont abuser de la stupidité de Dédé le meurtrier pour se faire un maximum d'argent. Les choses se compliquent quand ledit meurtrier se passionne pour la Bible et décide qu'il ne distribuera plus que le bien autour de lui, plutôt que des coups. Mais les deux jeunes gens, pleins de ressources, n'auront de cesse de trouver de nouveaux moyens de plumer leur prochain.

J'ai bien aimé les deux personnages du réceptionniste et du pasteur, deux cyniques bien déterminés à haïr le monde entier. Leur cupidité et leur malveillance est vraiment amusante à suivre, ainsi que leur inventivité pour ce qui est de se faire de l'argent sans en avoir l'air. Les moqueries en rapport avec la religion sont aussi particulièrement savoureuses : des citations hors sujet et des scènes de la Bible tournées en dérision avec humour et finesse, le pasteur qui ne croit pas en Dieu mais cite habilement la Bible chaque fois qu'elle veut se sortir d'une situation délicate...

Mais ce qui fait surtout la force de ce roman, pour moi, c'est surtout son style. On aime ou un n'aime pas, moi, j'ai vraiment accroché. L'histoire - somme toute pas la plus originale qui soit - est racontée par un narrateur extérieur au ton incisif, détaché et plein d'ironie. L'écriture est fluide, on se laisse porter très facilement à travers l'évolution abracadabrante de l'intrigue. En fait, la narration m'a, à plusieurs reprises, fait penser à la voix off d'un film, qui nous décrirait avec humour les évènements et les actions des personnages. J'avais l'impression de regarder les scènes, de loin, avec à côté de moi ce narrateur hilarant pour tout commenter. La distance placée entre le lecteur et le personnage aurait pu me déranger, mais pour le coup ça ne m'a pas gênée : je pense que cela se prête bien au style et aide à insuffler de l'humour dans les agissements des personnages. On remarque toujours mieux le ridicule des gens de loin que de l'intérieur.

Un petit mot sur la quatrième de couverture, qui parlait de roman "Déjanté". Je pense que le mot est un peu fort. C'est drôle, oui, mais rien de complètement fou non plus.

L'histoire connaît de nombreux rebondissements, on s'imagine, à voir le titre à rallonge, que celui-ci constitue un synopsis exhaustif du roman, mais en vérité l'histoire est beaucoup plus étendue que cela. La situation des personnages ne cesse d'évoluer, on va du pire au meilleur et du meilleur au pire en l'espace de quelques dizaines de pages, de vraies montagnes russes.

Petit bémol pour la fin (toute la dernière partie, en fait), que j'ai trouvée un peu longue et redondante. On a l'impression que ça s'enlise un peu, comme si l'auteur avait eu un instant de flottement où il ne savait plus trop quoi faire de ses personnages, ou comment terminer son histoire. le schéma se répète une fois de trop et devient lassant, j'ai eu le sentiment, à ce moment-là, que l'histoire commençait à tourner en rond, et j'ai regretté que l'auteur ne l'ai pas terminée plus tôt.

J'aurais bien aimé qu'il y ait une fin un peu plus percutante à cette histoire, qui a montré tant d'impertinence pour finalement se terminer de façon assez classique.

Malgré cela, je recommande la lecture pour sa légèreté, son côté rafraichissant et, somme toute, plutôt optimiste, mine de rien.