Commentaires

Un second tome aussi bon que le premier, avec des personnages toujours aussi attachants et une intrigue qui tient en haleine du début à la fin !

Deux ans déjà que j'ai lu le premier tome de l'assassin royal et je craignais de ne pas réussir à me replonger dans l'histoire sans lacune. Pourtant tout s'est fait très facilement, comme si j'avais refermé l'autre livre il y a quelques jours à peine.

Pour le coup, c'est grâce à ce récit en forme de mémoires rédigés en deux temps par FitzChevalerie vieux et dont une partie prend le temps d'analyser ou de revenir sur les événements afin de donner une perspective différente à ce qui est raconté dans le récit principal du point de vue de Fitz jeune, tel qu'il l'a vécu et ressenti sur le moment.

Ainsi, on se retrouve avec un habile résumé des événements du tome précédent en ouverture de celui-ci et on comprend tout à fait pourquoi: c'est aussi le début du second tome dans l'édition américaine.

On ne peut pas dire qu'il se passe énormément de choses dans cette partie de l'histoire, mais on sent qu'il y a beaucoup en instance et qui couve, attendant juste l'instant propice pour se révêler au grand jour.

Dans un premier temps on constate l'évolution de Fitz qui devient progressivement un jeune homme, on le découvre toujours plus tiraillé entre ses devoirs et ses envies, notamment amoureuses. Mais aussi toujours aussi peu maître de tous ses formidables dons, ce qui a le chic de le mettre dans de beaux draps ou de le sauver d'incroyable façon, c'est selon. Malheureusement, sa situation s'avère toujours autant incertaine et ne pourra aller qu'en empirant, vu le contexte politique et les intrigues à la cour visant à faire tomber le roi et son successeur, ses protecteurs.

Dans un second temps, il y a toutes les tentatives de Vérité pour s'acclimater à sa nouvelle épouse et tenter de la gérer (Fitz en conseiller conjugal malgré lui était délicieusement ironique), tout en essayant de contrecarrer les raids des Pirates Rouges qui pillent et massacres les populations, laissant derrière eux des hordes de forgisés, ces civils transformés en sortes de zombies sanguinaires qui convergent tous vers Castelcerf et dont Fitz, en sa qualité d'assassin du roi, doit s'occuper. C'est l'occasion pour l'autrice de piquer son lecteur avec des scènes vraiment dures et parfois même gores, pour le sortir du ronron engourdissant du quotidien et des intrigues au château. Ce contraste est appréciable.

Et dans un troisième temps il y a la situation du roi Subtile dont la santé physique et mentale se dégrade, suscitant toutes les hypothèses quant aux raisons de cette altération. Evidemment, tout comme notre héros, nos soupçons se portent vers le perfide et lâche Royal. Mais il se fait plutôt discret et n'intervient pas de trop, laissant à craindre le pire pour plus tard (il est un peu comme mon fils ce personnage: moins je l'entends, plus je sais qu'il fait des bêtises).

Côté écriture, c'est très fluide et vraiment immersif. Je suis étonnée de voir avec quelle efficacité Robin Hobb m'embarque avec ses personnages et me les attache. Elle a aussi le don pour restituer une ambiance moyennageuse convaincante en employant des mots typiquement de l'époque. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai consulté le dictionnaire pour avoir le sens d'un mot de vieux français plus du tout usité de nos jours.

En bref, il y a de gros enjeux qui se dessinent dans ce tome, ainsi que de très belles relations qui rendent certaines perspectives d'avenir désagréables, voire douloureuses. Tout porte à croire que la tempête qui couve en ces pages aura lieu dans le prochain tome, d'ailleurs la fin de celui-ci est abrupte et décevante, incitant à une lecture sans interruption de la suite (dans l'édition américaine, le 2 et le 3 français, ne sont qu'un seul et même tome et ça se ressent dans la construction de l'histoire et du suspens) . Ce que je vais m'empresser de faire pour satisfaire mon intérêt plus que piqué au vif.

Ce tome 2 est moins passionnant, Il y a beaucoup moins de rebondissements et l'histoire est un peu plus lente, (sauf combat avec le loup). Mais nous sommes toujours poussés à suivre cette aventure, on n’est pris de plus en plus d'affection pour Fitz, on veut connaitre la suite de son aventure, savoir ce qui va arriver à tels ou tels personnages. Je lirai le 3ème en espérant que celui-ci aura plus d’action.

Tome super bien. On en apprend plus sur Fitz. Royal veut le trône et fais tout pour l'avoir.

Un tome très agréable à lire. Les choses ce mettent en place, et on suit avec plaisir les aventures de Fitz. Le livre manque un peu d'action comparé au premier, et donne surtout envie de lire la suite !

J'ai commencé cette lecture sur les conseils d'une amie, mais j'avoue avoir eu du mal à accrocher. J'ai quand-même persisté et ai commencé le tome 2. Je vous dirai ce que j'en ai pensé, lorsque je l'aurais terminé.

J'adore !

Ce deuxième tome tient ses promesses. Fitz doit se remettre d'une seconde épreuve, après la dépression auto-destructrice, la maladie et l'infirmité ! Thèmes finement traités et originaux dans une histoire de fantasy.

On devient de plus en plus fan de Fitz, on apprend à connaître plus personnellement le roi, Vérité et enfin le fou !

Tome plaisant à lire pour approfondir les personnages auxquels on s'attache mais pas beaucoup d'action.

Le partage des tomes 2 et 3 réserve un tome 3 qui devrait être alléchant.

Je m'y attaque demain.

Après une fin fracassante (c'est le cas de le dire) du tome 1, le tome 2 se veut plus calme et empli de doutes. On sent Fitz gagner en maturité et en analyse politique même si parfois il reste une grosse tête à claque!

https://entournantlespages.wordpress.com/2018/12/19/lassassin-royal-lassassin-du-roi-tome-2-robin-hobb/

Voilà un deuxième tome introductif dans la lignée du premier, et peut-être un peu trop d’ailleurs. Après les tristes événements à Jhaampe, Fitz doit faire un choix : décider de ne plus revenir à Castelcerf et défaire son serment fait au roi ou accepter de revenir au château et taire son envie de vengeance contre son oncle Royal. Bien évidemment, Fitz est encore loin d’avoir fini sa formation et d’avoir totalement appris l’art de découvrir et comprendre les nombreuses ficelles de la cour.

Trop de temps est selon moi apporté à cette partie du récit, amenant à quelques longueurs et répétitions. Mais quel bonheur de se plonger dans cet univers riche et extrêmement bien travaillé !