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Le premier jour, c’est l’odeur qui l’a saisie. Ce mélange de moisi, de vieux papier, d’encre de photocopieuse et de café froid. Elle a respiré, avant d’en avoir conscience, le mystère enclos dans ces murs, ces tiroirs innombrables, ces dossiers hâtivement refermés à son passage.

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— Le sort de dizaines de millions de personnes s’est joué ici. Celles qui ont fui, celles qui ont été prises ou se sont cachées, celles qui ont résisté, celles qu’on a assassinées ou sauvées in extremis… Et puis il y a l’après-guerre. Des millions de personnes déplacées. De nouvelles frontières, des traités d’occupation, des quotas d’immigration, l’échiquier de la guerre froide… Tu devras apprendre tout ça, devenir savante. Plus tu maîtriseras le contexte, plus tu réfléchiras vite. Le temps que tu gagnes, c’est la vie de ceux qui attendent une réponse. Et cette vie est un fil fragile.

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Près de trois mille objets reposent ici, à l’abri de la lumière. On les manipule avec précaution, après avoir enfilé des gants.

Ils sont vieux, usés. Ce sont des cadrans de montre voilés dont les aiguilles se sont figées un matin de 1942. Ou peut-être un après-midi pluvieux du printemps suivant, ou par une nuit froide de l’hiver 1944. Elles indiquent l’heure où elles se sont arrêtées, comme un cœur cesse de battre. Ce qu’elles représentaient pour leurs possesseurs – la maîtrise de son temps et de sa vie – avait perdu toute signification.

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Irène s’étonne que l’enveloppe soit encore cachetée :

— En trente-huit ans, personne n’a pensé à l’ouvrir ?

— C’est une correspondance privée, répond l’archiviste en pinçant les lèvres, et Irène se souvient qu’il a été embauché par Max Odermatt.

Il a gardé l’esprit maison : jamais d’initiative sans l’aval de la hiérarchie.

— Et personne n’a songé à rechercher cet homme ?

— Il faut croire que personne ne nous l’a demandé.

— J’ai besoin de savoir ce qu’il y a dans cette lettre.

— C’est hors de question, répète Behrens, comme s’il chapitrait une stagiaire.

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Après la guerre, la journaliste Gitta Sereny recherchait les enfants volés, lui dit Silke. Dans une interview, elle mentionne une directive officieuse de l’autorité militaire américaine, qui ordonnait d’envoyer aux États-Unis, au Canada ou en Australie des enfants dont les parents avaient été localisés dans les pays de l’Est.

— Leurs parents les attendaient dans leur pays et on les réinstallait ailleurs… ? Pour ne pas les rendre au bloc soviétique ?

— Oui. Elle écrit : « Comment avait-on pu donner l’ordre que ces enfants, qui avaient déjà souffert deux fois le traumatisme de perdre leurs parents, leur foyer, leur langue, soient transportés comme des paquets au-delà des mers et lâchés dans un nouvel environnement inconnu ? »

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Sur la messagerie de son portable, la voix hésite : « Bonjour… C’est Elvire Torres à l’appareil. J’ai reçu la lettre que vous m’avez envoyée et je… J’aimerais vous parler. Rappelez-moi quand vous pourrez, plutôt le soir. Merci. »

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Elle regarde ces trois femmes à des âges différents de la vie, qui aiment leur pays avec rage, avec espoir. Elle imagine Wita et Sabina, assises près d’elles.

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Janina a réservé une table pour trois. Des silhouettes de rabbins en ombres chinoises dansent sur le mur, entre des portraits de hassidim aux vêtements sombres. Des serveuses dont les chevelures flottent jusqu’aux reins leur apportent la carte. Le restaurant est bien noté dans les guides touristiques. Autour d’eux on parle lituanien, russe, américain.

L’invité de Janina s’excuse de son retard. Il est grand, avec un visage ouvert et presque juvénile. Irène ne lui donne pas plus de quarante ans. Ses cheveux souples, d’un châtain doré, lui tombent sur les yeux. Il se présente en anglais, il s’appelle Stefan et travaille au centre « Théâtre NN » de la porte Grodzka.

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- Quand tu vas sur Twitter, c'est pour sauver des vies ? J'aurai tout entendu.

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Rien n’était trop beau ; la ville et son prince s’enfiévraient de leur importance. On s’enivrait de cérémonies guerrières, de mariages célébrés en grande pompe. La première ville SS d’Allemagne, plantée en son cœur rouge et noir. Croulant sous les responsabilités, Josias privilégiait celle, si exigeante, d’inspecter le camp de Buchenwald, placé sous son autorité de général SS. Et comptait parmi les quinze plus hauts gradés de la SS en Allemagne. Himmler était son ami intime et le parrain de son fils.

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