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"Ce qui nous hante, ce sont les pensées qui nous tourmentent à un moment donné de notre existence."
Afficher en entier"Nos démons viennent-ils de l'extérieur ou bien les engendrons-nous à notre insu ?"
Afficher en entierLes fantômes sont des pensées enterrées dans notre esprit et qui cherchent à refaire surface.
Afficher en entier"J'aime, je brûle, et seul l'amour pourra apaiser le feu ardent."
Afficher en entier— De vilains parents ont eu une vilaine fille qui fait de vilaines choses avec de vilains garçons… elle est très… malheureuse… et prête à tout pour aller mieux, conclut-elle d’un ton sarcastique.
Elle avait délibérément simplifié les faits, mais Roxane comprit qu’elle s’était bornée à dire la stricte vérité et elle l’admira pour sa franchise. Lisa but une grande rasade d’alcool, s’essuya la bouche, puis tendit brusquement le whisky à Roxane en lui lançant un regard brillant d’impatience. La jeune fille avança lentement la main, saisit la bouteille carrée et effleura le verre poli ; elle esquissa un haussement d’épaules et tâcha d’adopter le même ton désinvolte.
— Une mère folle… rien n’allait à la maison… commença-t-elle avant de s’interrompre et de baisser les yeux vers le tapis criblé de taches. Alors papa nous a éjectées et a refait sa vie, reprit-elle plus doucement.
Elle s’en voulait d’avoir laissé sa voix trembloter mais s’obligea à relever la tête.
— J’ai l’impression d’être brisée. Et je déteste tous ceux qui ne le sont pas.
Un silence accueillit ses mots. Puis Caïn posa soudain sa main sur son bras.
— T’es pas la seule, tu sais.
Afficher en entierDans le bosquet de chênes, Martin, Roxane et Lisa observaient Caïn qui s’appliquait à fixer la plaque de bronze neuve sur le dossier de marbre, au-dessous des noms de Zachary Prince et des quatre autres étudiants.
Lisa déposa délicatement un bouquet de fleurs des champs sur le banc. Caïn et Roxane s’approchèrent d’elle et passèrent un bras autour de ses épaules.
Martin, indécis, se tenait à l’écart, mais quand Lisa se tourna pour lui tendre la main, il s’avança et se plaça aux côtés de la jeune fille. Tous ensemble, ils contemplèrent la nouvelle épitaphe :
IN MEMORIAM — PATRICK O’CONNOR
NOTRE AMI
Afficher en entier— Oh, salut, dit-il en lui offrant la cafetière.
— Comment t’as fait pour le chauffer ? demanda Roxane, intriguée.
— Quand il est question de café, rien ni personne ne peut m’arrêter, dit-il en allumant brièvement son zippo de sa main libre.
Roxane se rapprocha de lui et tendit sa tasse ; il la servit puis la regarda à nouveau.
— Vous avez vu d’autres fantômes hier soir ? lui demanda-t-il d’une voix chargée d’ironie.
— Tout s’est arrêté juste après ton départ. C’est comme ça qu’on a compris que t’étais responsable depuis le début.
Pris au dépourvu, il se mit à rire, et elle en éprouva une bouffée de plaisir.
— Autant pour moi ! dit-il.
Afficher en entierPatrick glissa une main à l’intérieur de son épais blouson et en sortit un revolver de calibre 38 . Les autres le dévisagèrent , abasourdis .
-Holà...protesta Cain .
- " Holà " , c'est quand on veut arrêter un cheval , répliqua Patrick , impassible ? Ce machin ...cette coquille à tué Waverly .
Il arma le revolver , qu'il tenait à hauteur d'épaule et lui décocha un sourire en coin .
-Les flingues , dans le sud , ça nous connaît , ajouta-t-il .
Afficher en entierRoxane se recroquevilla dans son coin , en proie à une terreur indescriptible . Il régnait un froid glacial dans la chambre et la présence inconnue , dense et palpable , dégageait une sensation suffocante , une malveillance qui la paralysait . Son esprit s’obscurcit et se replia sur lui-même pour éviter de basculer dans la folie ; sur le point de s'évanouir , elle parvint à se ressaisir et hurla bien fort :
-Arrête , Zachary ! ARRÊTE !
Afficher en entierElle se mordit la lèvre , détourna vivement le regard de la page et s'aperçut soudain qu'à l'autre bout de la chambre , assise à son bureau , Waverly la détaillait d'un œil scrutateur .
-Qu'est -ce que t'as donc fabriqué , pendant ces trois jours ? voulut savoir celle-ci , soupçonnant apparemment sa colocataire d'avoir fait autre chose que de réviser ses cours .
-J'ai bavardé avec des fantômes...répondit Roxane d'un air détaché , en la regardant sans sourciller .
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