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« Je sais ce que vous pensez, comment je peux ne pas comprendre puisque toute la journée, tous le jours, j’entends chaque pensée des deux hommes de la maison ? Mais c’est comme ça. Le Bruit, c’est du bruit. Ça craque et ça crépite et ça finit généralement par une grande purée de sons et de pensées et d’images, et la moitié du temps, impossible d’y comprendre quelque chose. L’esprit des hommes est rien qu’un fouillis et le Bruit, c’est comme la version active, respirante de ce fouillis. C’est ce qui est vrai et cru et ce qui est imaginé et ce qui est rêvé, et ça dit une chose et son contraire total en même temps, et même si la vérité s’y trouve forcément, comment faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas quand vous captez tout, absolument tout ? »

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Ses mots, ce sont pas ses mots et ils sortent de sa bouche comme un mensonge, mais ils fabriquent une nouvelle vérité, ils fabriquent un monde différent où ma maman me parle directement, Viola parlant avec une voix qu'est pas la sienne, et le monde, pendant un moment en tout cas, le monde est tout pour moi, le monde il est fait pour moi.

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La douleur et l'injustice.

La rage.

Et combien je préférerais que ça soit moi.

Je regarde le couteau dans ma main.

Et je réalise qu'elle a raison.

Je réalise ce qui était la vérité tout du long, si fou que ça paraisse.

C'est pas elle le sacrifice.

Non.

Si l'un de nous tombe, nous tombons tous.

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-Moutons! font les moutons quand je passe devant leur pré sans m'arrêter. Moutons! ils appellent en me regardant m'éloigner. Moutons! Moutons!

-Moutons!, aboie Manchee.

-Moutons! répliquent les moutons.

Les moutons, ils en ont encore moins à dire que les chiens.

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« Et Aaron tord ses bras et on entend un CRAC, et un jappement stoppé net qui me déchire le cœur pour toujours et toujours.

Et la douleur est trop, et c’est trop, et c’est trop et mes mains sur ma tête je me renverse en arrière et ma bouche est ouverte dans une interminable plainte sans mots de toute la noirceur qui est en moi.

Et je tombe dedans.

Et je sais plus rien d’autre et la rivière nous emporte au loin, au loin et au loin. »

P.326

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« À travers les arbres du promontoire je vois en aval de la rivière. Je vois mille Viola et elles ont peur de moi.

Je vois un millier de Spackle et mon couteau qui les tue.

Je vois un millier d’Aaron, ils tournent la tête vers moi et m’appellent ‘‘Trouillard’’ avec le pire sourire qu’on ait jamais vu. »

P.304

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« C’est pas juste.

Vraiment pas juste.

Le seul endroit où vous êtes chez vous, vous pourrez jamais y retourner.

Alors vous allez rester seul toujours, à tout jamais.

Pourquoi tu m’as fait ça, Ben ? Qu’est-ce que j’ai fait de si mal ?

Je m’essuie les yeux avec ma manche.

Aaron et le Maire, ils peuvent bien venir me prendre maintenant. Qu’on en finisse une bonne fois pour toute. »

P.147

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Et il ferme les yeux et il ouvre son bruit pour moi.

Dans un mois, c'est la première chose que ça dit-

Et voici venir mon anniversaire-

Le jour où je deviendrai un homme-

Et-

Et-

Et tout est là-

Ce qui arrive-

Ce que les autres garçons ont fait quand ils sont devenus hommes-

Comment le plus petit morceau d'enfance est éliminé-

Et-

Et-

Et ce qui est arrivé au gens qui-

Sacré bon sang de-

Et je ne veux plus rien dire là-dessus.

Et je ne veux plus en parler.

Je regarde Ben et c'est un homme différent de ce qu'il a toujours été, il est différent de celui que j'ai toujours connu.

La connaissance est dangereuse.

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Et je crie de douleur -

Et je lève le couteau plus haut -

Et je vise son coeur -

Et il sourit toujours -

Et je baisse le couteau -

Et je le plante en plein dans la poitrine de Viola -

(...)

Et elle me regarde avec des larmes dans les yeux et elle ouvre la bouche et elle dit : "Tueur."

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« Être aussi près de son silence, c’est comme si mon cœur se brisait en mille morceaux. Je le sens son silence, comme s’il m’attirait dans un gouffre sans fond, comme s’il m’appelait juste pour que je tombe et tombe et tombe encore plus profond. »

P.77

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