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Troisième livre de Lars Kepler que je lis, et comme à chaque fois, mon ressenti se rapproche du "Y'a du potentiel, mais je suis pas convaincue."
Beaucoup de mal avec cette lecture. On entre dans le coeur du sujet avec d'emblée quelque chose de violent et de scabreux, un viol, puis une scène de meurtre en direct... et puis, plus rien.
Une fois le ministère des affaires étrangères retrouvé mort, et la pauvre fille qui était chez lui, suspectée, l'histoire prend un temps fou avant de prendre forme.
On part sur l'hypothèse d'un acte de terrorisme, et les agents n'en démordent pas, comme s'il n'y avait pas d'autres explications possibles. (alors que bon, vu ce qu'on pouvait voir de ce charmant personnage, il était facile de trouver d'autres mobiles, mais passons)
Ensuite, l'affaire rame pendant plusieurs centaines de pages. C'est lent, et ennuyeux au possible. Tellement que le fin mot de l'histoire, on s'en ficherait presque.
Heureusement, au bout de 350 pages (enfin !), on trouve enfin une piste, et l'intrigue prend une tournure différente. Cela devient un peu plus intéressant, tout en restant assez simpliste et peu original. D'autant que ça reste assez survolé.
Est-ce que ça valait le coup ?
Je dirais que non, l'histoire aurait pu être intéressante, mais beaucoup de remplissage, de clichés, et de longueurs qui m'ont fait perdre tout intérêt pour ce roman.
Pour un thriller psychologique, c'est assez peu psychologique, en fait. Et vraiment décevant.
En revanche, j'aime beaucoup la couverture, elle est très intrigante ! Bien plus que le contenu du livre, dommage.
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