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Les secours arrivent et ne trouvent plus que deux corps carbonisés.

Sur le doigt calciné de Colleen la chaleur intense dégagée par l'explosion de la voiture a fondu la bague, morceau informe d'or noirci par le feu, comme à New York se sont liquéfiées les poutrelles d'acier des deux immeubles et les objets métalliques des malheureuses victimes.

Destin, fatalisme, prédestination, déterminisme, hasard, coïncidence, malchance... chacun peut définir cet événement selon sa philosophie personnelle.

Stuart et Colleen devaient finir leur vie aux USA, à New York, au 101e étage de la tour sud du World Trade Center le 11 septembre 2001 à 8 heures, 58 minutes 59 secondes.

Ils avaient échappé par miracle à cette fin horrible.

La mort les attendait en France, sur l'autoroute A 10 près de Tours, le 11 septembre 2001

à 15 heures 58 minutes 59 secondes.

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Un soir, Héloïse joue du clavecin pour un public restreint à la demande d'Adélaïde. Le roi traverse discrètement le salon des appartements privés d'Adélaïde où ce petit récital est donné, s'arrête un instant pour écouter la musique et regarder Héloïse. Dans les soirées intimes de ce genre, l'étiquette n'est pas de mise et la présence furtive du roi, même si elle a été remarquée, n'a pas interrompu le concert.

Quelques jours plus tard, le comte Jean-Joseph d'Etouches, mari d'Héloïse reçoit une étrange visite, celle de Dominique Guillaume Le Bel, premier valet de chambre de Louis XV.

Il est de notoriété publique à la Cour, que Dominique Guillaume est le pourvoyeur des filles qui doivent rejoindre la couche du roi. Louis XV a une terreur folle de la vérole et demande à

son valet de lui choisir des jeunes filles saines, idéalement vierges. Ce dernier teste les femmes sélectionnées afin de vérifier qu'elles ne sont pas "poivrées", comme on dit alors.

Le comte Jean Joseph d'Etouches est, en quelque sorte, le supérieur hiérarchique de

Dominique Guillaume Le Bel.

Ce dernier tente l'approche de façon prudente et subtile. Héloïse est Comtesse et épouse d'un personnage important. Pas question de "la tester" comme une fille ordinaire !

Jean Joseph est un vieux renard, il a bien compris la démarche du premier valet de chambre du roi. « Le roi serait heureux de rencontrer la Comtesse d'Etouches, pour un souper intime dans ses petits appartements privés ».

À demi-mot, cela veut dire qu'il veut passer la nuit avec la comtesse. Ordinairement, les maris sont flattés d'offrir leur épouse à leur Suzerain

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Sur place la chasse s'organise. Le roi a convoqué un équipage avec une meute de chiens courants, dûment créancés, c'est-à-dire habitués à chasser exclusivement un animal donné, le cerf, en l'occurrence.

Les chiens ont débusqué un cerf, un cerf entièrement blanc, taille extraordinaire, magnifique ramure à 10 cors. Il fuit imposant, harcelé par la meute.

Diane et François le prennent en chasse. Superbes cavaliers, ils ont tôt fait de semer rabatteurs, piqueurs, et même les chiens. Ceux-ci semblent étrangement désorientés, effrayés.

Ils n'osent plus avancer. Ils abandonnent la poursuite du cerf et se dispersent en poussant des gémissements craintifs.

Comme lorsqu'elle chevauchait avec son père, Diane n'a cure des branches qui la flagellent , l'égratignent... Prise par la griserie de la poursuite, tout comme le Roi... Une seule idée :

rattraper et forcer l'animal sauvage devenu quasiment mythique. Il n'y a plus qu'eux trois :

Diane, le Roi, le cerf... Ils ne savent plus où ils sont, ils suivent des chemins, des sentiers tracés par les animaux, traversent des champs défrichés, des zones de haute futaie, ils sortent de la forêt, entrent dans une clairière... Un bâtiment : le manoir de Savignon, que le roi a fait construire, il y a quelques années. Par quelle magie le cerf les a-t-il conduits là ? Acculé

contre le bâtiment, un peu caché par un fourré, il se retourne et fait face majestueusement.

Les deux cavaliers retiennent leurs montures.

Ils sont fascinés.

Le cerf ne bouge plus. Il regarde tranquillement François et Diane.

Singulièrement, deux de ses bois entrelacés forment une croix...

François 1er, roi de droit divin, très catholique, sait que le cerf, et particulièrement le cerf blanc, est, dans l'iconographie chrétienne médiévale, le symbole du Christ ou son envoyé...

Il descend doucement de cheval, Diane suit son exemple.

Ils se mettent à genoux...

Le cerf à contre-jour dans le soleil, auréolé de lumière, les observe.

La croix semble s'embraser ! Est-ce un miracle ? Une coïncidence ? Un rêve éveillé du Roi et de Diane ? Ils pensent à la légende de Saint Hubert, à sa rencontre avec le cerf... avec Dieu...

Saint Hubert futur patron des chasseurs.

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... Le Roi a des obligations, un Conseil des Ministres, une réception d'Ambassadeurs.

Il doit retourner à Amboise.

Diane passe un jour de plus au manoir de Savignon...

Chez elle !

En femme du XVIème siècle, bien que gestionnaire avisée, politique intrigante et réaliste, esprit cultivé, elle a néanmoins des croyances irrationnelles en l'effet de philtres miraculeux, de potions magiques. Elle vénère sorciers, magiciens, devins, astrologues... Or une rumeur persistante, à l'époque, suggère que la forêt de Savignon héberge, dans une grotte retirée, un ermite possédant des secrets alchimiques prodigieux.

Chevauchant plusieurs heures dans la forêt, Diane découvre la tanière du mage.

Elle reste anonyme. Le vieil homme est peu bavard. Il vit dans une pièce entourée d'étagères envahies de fioles, de flacons, de mortiers, balances, entonnoirs, râpes, limes, cruches et au milieu de laquelle trône un immense plan de travail en bois.

— Je compose des élixirs selon ce que vous désirez pour jeter un sort, une malédiction, obtenir ou garder un amour.

— Je souhaite garder ma beauté et ma jeunesse...

— Ah... le secret de l'éternelle jeunesse... C'est la clef du bonheur, de l'amour... Point besoin de philtre de séduction. La beauté est magique en elle-même, elle gagne tout, tous les cœurs que vous voudrez...

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Le jour de leur arrivée, tout est prêt pour les accueillir. Ce sont des gens « normaux » d'âge moyen, en survêtements, jeans, polos, vestes de sport, baskets,

Il y a 10 femmes et 11 hommes, vêtus banalement.

La 22éme personne est une femme... Elle est en noir, elle a le visage caché... pas par un niqab, ni une burqa... Ces clients n'ont pas l'air de musulmans intégristes, mais de braves bourgeois en goguette.

Elle a le visage caché par un foulard des plus banals, noir aussi.

Le responsable du groupe croit bon de s'expliquer :

—Nous lui faisons une surprise !

Jean se dit :

—ce doit être son anniversaire ou une occasion spéciale.

—Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que nous utilisions la Table de Diane pour une petite cérémonie, je suppose ?

Notre association s'appelle « Les amis de Diane » ! Nous nous sommes déjà réunis, il y a 5 ans au Château d'Anet, 5 ans avant à Chenonceau.

Dans les statuts de l'association, l'objet social est assez utopique « Recherche du plaisir absolu, de la plénitude de soi, par la jeunesse et l'amour ».

— Nous vouons un culte à Diane de Poitiers, la plus belle femme de l'histoire du Monde.

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Deux cavaliers chevauchent à vive allure, suivant une meute de chiens qui course un grand cerf. Les branches basses des arbres fouettent leurs visages et leur corps.

Ils ont semé les autres chasseurs. Rien ne semble pouvoir les arrêter... Ces cavaliers sont un homme, encore jeune, Jean de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier, vicomte d'Estoile. chasseur émérite et passionné et sa fille unique encore enfant, Diane… Elle avait été ainsi dénommée en hommage à Diane Chasseresse, déesse de la chasse dans la mythologie romaine, fille de Jupiter et soeur jumelle d'Apollon.

Diane de Poitiers est née le 3 septembre 1499 ou le 9 janvier 1500, date et lieu de naissance incertains selon les historiens. La devise de sa famille :« celui qui m’enflamme a le pouvoir de m’éteindre » est le symbole de l'amour qui apporte plaisir et souffrance.

Le jour de sa naissance, une voyante prophétise une destinée plus brillante que celle d'une Reine...

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