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Merle,

Je me suis trompée sur ton compte. Je sais qui tu es. Un danger te menace. Il faut absolument que je te rencontre. Je détiens une chose dont tu auras besoin. C’est très important. Téléphone, ou passe le plus rapidement possible. Affectueusement.

JULIA

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"Attendre d'être l'objet d'une tentative d'assassinat me porte sur les nerfs.

Mais nous étions le 30 avril et je savais qu'on essaierait de me tuer, comme chaque année à la même date. S'il m'avait fallu un certain temps pour en prendre conscience, c'était désormais chose faite. Mes occupations m'avaient jusqu'alors empêché d'agir en conséquence, cependant je venais d'achever mon travail et n'étais resté dans les parages que dans ce but. J'éprouvais le besoin impérieux de régler la question avant mon départ".

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Tout en buvant mon café à petites gorgées, j'allai d'une fenêtre à l'autre et fis de longues pauses à côté de chacune d'elles pour surveiller discrètement les rues et les immeubles (l'année précédent, la tentative d'assassinat avait été perpétrée par un type armé d'un fusil à lunette). Et je me remémorai la première fois où cela s'était produit, sept ans plus tôt. Je marchais dans une rue, par un après-midi printanier ensoleillé, quand un camion avait fait une embardée, sauté le caniveau, et manqué de peu de m'amalgamer à un mur de briques. J'étais parvenu à plonger de côté et rouler sur le sol. Le conducteur n'était quant à lui jamais sorti du coma, et j'avais classé l'incident dans la catégorie de ces événements accidentels qui se produisent parfois dans la vie de tout un chacun.

Un an plus tard, je revenais chez moi après être passé chez mon amie, en fin d'après-midi, quand trois hommes m'avaient attaqué (un armé d'un couteau, les deux autres de barres de fer) sans avoir même la politesse de me demander préalablement mon portefeuille.

J'avais laissé leurs restes dans l'entrée de la boutique d'un disquaire, et ce fut seulement le lendemain qu'il me vint à l'esprit que l'attaque s'était produite un an, jour pour jour, après l'accident survenu au camion. Même alors, j'attribuai cela à une simple coïncidence. ce fur seulement quand un paquet postal explosa et détruisit la moitié d'un autre appartement, le 30 avril suivant, que je me demandai si les lois des probabilités n'étaient pas un peu faussées dans mon voisinage en cette période de l'année. Et les événements qui se produisirent ensuite changèrent cette supposition en certitude absolue.

Quelqu'un devait trouver amusant d'attenter à mes jours une fois par an, à date fixe. C'était aussi simple que cela. Après chaque échec, je bénéficiais d'une année de répit avant l'essai suivant, ce qui évoquait presque un jeu.

Et, cette année, j'étais fermement décidé a m'amuser moi aussi. Mon principal sujet de préoccupation était le suivant ; il/elle/cela n'était jamais présent lorsque l'événement avait lieu, préférant agir à la dérobée, utiliser des gadgets, ou envoyer des émissaires. Je me référai à cette personne par la lettre F (qui sera tour à tour l'initiale de "fourbe" ou de "fêlé" dans ma cosmologie personnelle), car X a été trop galvaudé et je n'aime guère utiliser des appellations aux antécédents contestables.

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"J'avais déjà noté une forte ressemblance, entre vous."

J'acquiesçai d'un hochement de tête.

"Ce n'est pas uniquement physique, ajouta-t-il. Fut un temps, Carl avait pour habitude de surgir comme un pilote de chasse dont l'avion aurait été abattu derrière les lignes ennemies. Je n'oublierai jamais la nuit où il arriva monté sur un destrier, avec une épée à la ceinture, pour me charger de découvrir ce qu'était devenu un tas de compost. Et voici que son fils me raconte une histoire pouvant laisser supposer qu'on vient de rouvrir la boîte de Pandore. Ah ! pourquoi n'êtes-vous pas venu me voir pour un divorce, faire votre testament, monter une société, rédiger un contrat d'association ou autre chose de ce genre ? Non, votre problème me rappelle ceux qu'avait votre père. Même si ce que j'ai fait jusqu'à présent pour Ambre peut paraître comparativement banal.

- Vous voulez parler de l'Accord... lorsque Random vous a envoyé Fiona avec une copie du traité de la Marelle qui devait être signé avec Swayvil, Roi du Chaos, afin qu'elle vous le traduise et que vous en cherchiez les lacunes ?

- Effectivement. C'est d'ailleurs ainsi que j'ai appris votre langage. Puis Fiona a voulu récupérer sa bibliothèque... une tâche peu aisée... et ensuite retrouver un ancien amant. J'ignore toujours si c'était par nostalgie ou désir de vengeance, mais j'ai été payé en or, ce qui m'a permis d'acheter ma maison de Palm Beach. Puis... Oh ! bon Dieu. J'ai parfois même envisagé d'ajouter "Conseille de la Cour d'Ambre" sur mes cartes de visite. Mais tout cela était relativement commun. Je suis constamment chargé d'effectuer des démarches de ce genre, à un niveau plus terre à terre. Cependant, on retrouve dans votre récit les éléments de magie noire et de meurtre qui semblaient indissociables de votre père. Ce m'inspire de la terreur, et je ne saurais même pas vous conseiller.

- Eh bien, disons que sorcellerie et violence sont mon domaine. En fait, cela influence ma façon de penser. Je sais que vous ne voyez pas la situation sous le même jour que moi. Ce qui m'échappe est, par définition, ce dont je n'ai pas conscience. Qu'ai-je bien pu omettre, selon vous ?"

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Je traçai un cercle magique autour de moi, dans le sable, et l’investis des forces du Chaos. Puis j’étalai mon nouveau manteau en son centre, m’y allongeai et m’endormis. Je rêvai que la marée montait et effaçait une section du cercle, et qu’un être vert écailleux, à la chevelure cramoisie et aux dents tranchantes, sortait en rampant de la mer et venait vers moi pour boire mon sang.

A mon réveil, je vis que le cercle était en partie effacé et qu’un être vert écailleux, à la chevelure cramoisie et aux dents tranchantes, gisait sans vie sur la plage, à une demi-douzaine de mètres de moi. Frakir était serrée autour de sa gorge et le sable piétiné tout autour. Mon sommeil avait été profond.

J’allai reprendre mon lacet d’étrangleur et franchis un autre pont enjambant l’infini.

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