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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-24T16:58:47+01:00

[...] Dans le jardin de devant se dressait, squelette calciné, un vieux peuplier frappé par la foudre qui n'offait pratiquement pas d'ombre jusqu'à ce que ma mère ait pris l'habitude d'accrocher des boîtes de bière aux branches noircies à l'aide de fil de pêche. Les centaines de canettes, auxquelles une bonne douzaine venait chaque jour s'ajouter, tintaient doucement quand la brise se levait, mais elles ne contribuaient guère à donner de la fraîcheur à la maison.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-24T16:58:47+01:00

Si je devais ramener ma vie à un seul fait, voici ce que je dirais : j’avais sept ans quand le facteur m’a roulé sur la tête. Aucun événement n’aura été plus formateur. Mon existence chaotique, tortueuse, mon cerveau malade et ma foi en Dieu, mes empoignades avec les joies et le peines, tout cela découle de cet instant où, un matin d’été, la roue arrière gauche de la Jeep de la poste a écrasé ma tête d’enfant contre le gravier brûlant de la réserve apache de San Carlos.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-24T16:58:46+01:00

"J'étais un orphelin et, comme tous les orphelins du monde, je ne désirais rien d'autre qu'un peu d'amour."

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Le gros Ford passa devant moi en bringuebalant et alla s’arrêter devant le bâtiment administratif. Je sautai par-dessus la grille et sprintai pour traverser le parking en terre. J’aperçus Cecil qui prenait ses bagages à l’arrière. Il semblait tout chamboulé : son visage d’ordinaire inexpressif était rouge et pincé, et alors qu’il s’éloignait, il dit quelque chose par-dessus son épaule à son oncle qui sirotait une bière dans la cabine du pick-up. L’homme coiffé d’une casquette de chef de train, descendit de voiture en titubant et étendit Cecil par terre d’un violent coup dans le dos. Il aboya trois ou quatre mots dans une langue que je ne comprenais pas, s’empara de l’un des sacs de Cecil et lui déversa sur la tête tous les vêtements qu’il contenait. Après quoi, il lança le sac au loin, cria quelque chose à Raymond qui observait la scène depuis une fenêtre du dortoir, puis démarra en trombe, arrachant au passage un poteau de la barrière.

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Art tira une bouteille de bourbon d’une poche de sa robe de chambre et but trois bonnes rasades. Sa pomme d’Adam montait et descendait comme un piston. Il secoua la tête et ne prit même la peine d’essuyer l’alcool qui avait coulé le long du côté abîmé de sa bouche et dans son cou. « Maintenant que tu vas partir, me dit-il, je devrais peut-être te donner des conseils, prononcer des paroles pour te guider dans la vie, tu vois, mais je ne sais pas quoi dire. Sois poli, c’est à peu près tout ce que je trouve. Si je t’en dis davantage, ça risque de se retourner contre toi. »

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Extrait ajouté par 21la 2012-10-07T16:28:28+02:00

nouvel extrait

Avant d'être enceinte de moi, elle n'avait jamais bu une goutte d'alcool. Le père, le frère et les deux fils de grand-mère Paule étaient tous morts d'une manière ou d'une autre des suites de l'alcool, et elle avait interdit à Gloria, le dernier enfant qui lui restait, d'y toucher. Ma mère lui avait obéi sans broncher jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Il avait fallu qu'elle soit enceinte de moi pour qu'elle devienne une ivrogne invétérée.

"C'était une brave petite, disait grand-mère Paule. Et puis elle a rencontré ce Blanc."

Le Blanc en question était mon père, Arnold Kessler Mint. Il aspirait à devenir cow-boy et, comme de juste, il fit la connaissance de ma mère à un rodéo. Bien qu'il désirât de toute son âme dompter un jour des chevaux sauvages, il n'était là qu'en tant que spectateur, tandis que ma mère vendait de la barbe à papa dans les gradins. C'était dans le nord, à Holbrook, Arizona, ville où ma mère passait l'été chez sa cousine Lily, cherchant à échapper à grand-mère Paule et à la poussière aride de San Carlos tout en espérant dans le même temps gagner un peu d'argent. Agée de dix-huit ans, elle n'était sans doute pas équipée pour résister à quelqu'un d'aussi beau, d'aussi charmeur et d'aussi idiot qu'Arnold Kessler Mint. [...]

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Extrait ajouté par 21la 2012-10-07T16:24:25+02:00

nouvel extrait

"C'était par une journée typique de juillet. A peine dix heures, déjà plus de 37°, et le monde baignait dans une lumière blanche aveuglante. Notre maison était particulièrement vulnérable à la chaleur, car, à l'inverse des autres logements sociaux qui bordaient la route, elle était recouverte de toile goudronnée – le revêtement extérieur n'avait jamais été posé – et il n'y avait ni arbres ni buissons pour faire de l'ombre. Dans le jardin de devant se dressait, squelette calciné, un vieux peuplier frappé par la foudre qui n'offrait pratiquement pas l'ombre jusqu'à ce que ma mère ait pris l'habitude d'accrocher des boîtes de bière aux branches noircies à l'aide de fil de pêche. Les centaines de canettes, auxquelles une bonne douzaine venait chaque jour s'ajouter, tintaient doucement quand la brise se levait, mais elles ne contribuaient guère à donner de la fraîcheur à la maison.

Lorsque le facteur s'arrêta ce jour-là devant chez nous, ma mère installée dans la cuisine aussi sombre qu'une grotte, expédiait son petit déjeuner (quatre boîtes de Pabst Blue Ribbon accompagnées d'un demi-bac de glaçons) cependant que grand-mère Paule, vêtue de jupe traditionnelle et de son sweat-shirt Mickey, broyait des glands sous la pergola tout en réussissant à ne pas transpirer. Moi, j'étais dehors à trainer au milieu des hautes herbes sur le bas-côté de la route ou peut-être à semer la panique dans une fourmilière – à la vérité, peu importe où j'étais et ce que je faisais.

Ce qui compte, c'est que le facteur, un petit gringalet dont les cheveux roux luisants de transpiration évoquaient la chair d'une citrouille, descendit de voiture pour aller dire un mot à ma mère. Ce qui compte aussi, c'est que pendant ce temps-là, quelque chose – Dieu seul sait quoi – me poussa à me glisser en dessous. Peut-être mon attention avait-elle été attirée par une page de catalogue ou un enjoliveur abandonné là, à moins que le rectangle d'ombre pourpre sous la jeep m'ait semblé constituer un bon endroit où m'abriter de la chaleur. Je dois pourtant m'interroger : peut-on imaginer que le petit Edgar de sept ans affligé d'une mère constamment soûle et déprimée et d'un père disparu dans la nature, sans oublier une folle de sorcière pour grand-mère, ait songé au suicide ? Peut-on imaginer qu'Edgar, sept ans et fatigué de tout, après avoir posé sa tête devant la roue, se soit contenté d'attendre ?"

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Extrait ajouté par 21la 2012-10-07T16:21:38+02:00

nouvel extrait

« Je m’aperçois aujourd’hui que, sous de nombreux aspects, j’ai vécu ma vie à l’envers. Pendant la première moitié, j’ai eu à faire des choix difficiles et à en subir les conséquences, tandis que pendant la deuxième, j’ai vécu l’existence simple et protégée d’un enfant. »

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Extrait ajouté par 21la 2012-10-07T16:20:23+02:00

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« Je commençais à prendre conscience de l’étendue de mon pouvoir. Il était impossible de me tuer. On pouvait me réduire en charpie, me brûler avec du fil de fer, m’enfoncer les côtes à coups de pied, me rouler sur la tête avec une jeep de la poste, mais je ne mourais pas. Partout, absolument partout où je passais, tôt ou tard, je semais la ruine et la désolation.«

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Extrait ajouté par 21la 2012-10-07T16:19:08+02:00

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« Bien que Willie Sherman soit située sur la réserve de Fort Apache, les élèves provenaient de diverses tribus (de fait, il y avait très peu d’Apaches) : Pima, Papago, Yavapai, Maricopa, Havasupai, Hopi. Willie Sherman récupérait les rebus du système scolaire du Bureau des Affaires indiennes et faisait office de dépotoir pour fauteurs de troubles, laissés pour compte, délinquants, enfants abandonnés, malades mentaux et orphelins comme moi. »

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