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" - Il est quelle heure ? Demanda-t-il à Ruza, non sans jeter un regard noir vers le ciel.
- J'ai une tête d'horloge, tu trouves? Répliqua le guerrier. Le visage rond avec des chiffres dessus ? "
Lazlo & Ruza
Afficher en entier_ Ce sera la première fois de ma vie que quelqu'un me prendra pour l'objet de ses attentions, répliqua Lazlo d'une voix dont la rugosité ne pouvait être imputé à sa gorge sèche. Mais je m'en sortirai, j'imagine.
Afficher en entierElle cueillit une prune et la lança de toutes ses forces. Mésange poussa un cri de surprise. Ils regardèrent le fruit décrire un arc de cercle dans les airs.
- Rubis ! Qu’est-ce que tu fais ? S’écria Mésange.
- Je vais peut-être en toucher un.
- La Règle...
- La Règle ! Coupa Rubis, les yeux levés au ciel. Tu crois que les fruits ne tombent pas des arbres tout seuls ? « Tiens, une prune ! » (Elle dit mine de ramasser quelque chose pour l’examiner, puis de pencher la tête en arrière afin d’observer le ciel.) « Des gens doivent vivre là-haut ! Allons les tuer ! »
- Je ne crois pas qu’une prune survivrait à la chute, fit remarquer Fauve.
Afficher en entier« Certains hommes sont destinés à de grandes choses, et les autres à aider ces grands hommes. » Il avait ajouté qu’il n’y avait aucune honte à cela. Lazlo était bien d’accord.
Afficher en entier- Je l’avoue, je préfère avoir l’esprit ouvert que fermé.
- Tu appelles ça avoir l’esprit ouvert, croire que des hommes sont descendus du ciel sur des ailes enflammées ?
- Et des femmes, précisa Lazlo. Une espèce entièrement constituée de mâles serait affligeante.
- Plutôt inexistante, fit remarquer Calixte. Les hommes n’ont ni utérus ni bon sens.
Afficher en entier- J’ai déjà embrassé des gens, protesta Rubis. Toi, par exemple !
- Les bises sur la joue ne comptent pas, répliqua Mésange.
Afficher en entierOn raconte que le vent est votre serviteur et pousse tout le savoir du monde jusqu’à votre porte.
Afficher en entierIl nourrissait l’espoir fou, le désir impossible qu’au fil du temps, un grain après l’autre, le gris laisse place au rêve et que le sable de sa vie s’emplisse de lumière.
Afficher en entier- Ce ne sont que des livres, se répéta-t-il.
Du papier et de l’encre.
Du papier, de l’encre et des années de travail.
Du papier, de l’encre, des années de travail et le rêve de sa vie.
Il secoua âprement la tête. Son rêve habitait son esprit et son âme. Thyon pouvait lui voler ses livres, mais pas son idéal.
Afficher en entier- Vous avez l’âme d’un forgeron, jeune homme, lui dit le doyen des alchimistes, saisi d’une colère froide.
- C’est toujours mieux que l’âme d’un charlatan, répliqua Thyon. Je préférerais prêter serment sur une enclume et travailler honnêtement que tromper mon monde à force d’illusions.
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