Descrip­tions

Juin 1940. La France est vaincue. Les soldats allemands occupent Nancy. Philippe, le pharmacien qui a recueilli tant d'enfants à la Villa Sourire, a le coeur triste et aucun remède contre le mal... L'une de ses filles adoptives, Jeannette, trente-cinq ans, est à la tête de la Brasserie lorraine et a ouvert avec succès un salon de thé, Le Jardin de Pétronille. Ceux qui franchissent son seuil font, hélas, souvent partie des troupes victorieuses. Jeannette le regrette mais ne peut l'empêcher. Ces hommes sont très exigeants et veulent dîner sur des airs de leur pays : Jeannette doit dénicher un orchestre. Alors qu'elle est entrée dans le réseau de résistance que Philippe a mis sur pied, elle rencontre à la base d'Essey-lès-Nancy un officier de la Luftwaffe, Karl von Hauptstein, un homme sensible, très opposé aux nazis. Le regard de Jeannette se trouble et sa relation avec le bel officier va évoluer dans le registre intime... La suite de la trilogie commencée avec Villa Sourire et L'Etrange Destin de Marie.

source : le grand livre du mois

En cette fin d’année 1940, Jeannette, fille adoptive d’un notable de Nancy, est gérante de la brasserie Lorraine sur la plus grande artère commerçante de la ville. Ses affaires sont prospères au point qu’elle a ouvert un second établissement, un salon de thé, Le jardin de Pétronille.

La soldatesque allemande est omniprésente. C’est une manne pour les restaurateurs qui s’adaptent aux goûts de cette clientèle nouvelle. Comme les Allemands sont friands de musique, les brasseries font appel à des orchestres pour mettre de l’ambiance pendant que l’on boit ou dîne.

Mais comment s’approvisionner quand tout est rationné ? Jeannette parcourt la campagne à vélo en quête de ravitaillement tout en œuvrant pour la Résistance. Par l’intermédiaire d’une Française qui travaille à la base d’aviation d’Essey-lès-Nancy, elle fait la connaissance d’un officier de la Luftwaffe. Leur relation devient de plus en plus intime, au point que Jeannette est bientôt confrontée à un dilemme terrible…

(Source : Calmann-Lévy)