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Je me sens comme ces constructions côtières. Le sable est la maladie qui lentement mais sûrement m’engloutit. Je suis les arbres, les bâtiments ; le kudzu est cette satanée démence.
Je suis la conteuse, je suis le récit.
Je suis la caméra, je suis les maisons.
Je suis l’objet tout en étant le sujet, car je suis témoin de ce qui se passe, sans pouvoir agir
Afficher en entierHuit mille hommes et garçons ont été assassinés au cours du massacre de Srebrenica. Ils ont été séparés de leur famille, embarqués et exécutés comme du bétail. Et le monde n’a pas levé le petit doigt. Huit mille ! Les hommes sont malades. Et ça ne prend jamais fin. Le mal nourrit le mal.
Afficher en entierLa fillette n’a jamais été identifiée, bien qu’on ait relevé son ADN au niveau du fémur et que les journaux et la télévision aient relayé l’information. Les médias l’avaient baptisée la « fille d’Ormberg ».
Le fait qu’un enfant disparaisse sans manquer à personne me fend le cœur.
Afficher en entier...Mon père dit que tout fout le camp quand on vieillit,l’ouïe, la vue ,la mémoire,si lentement qu'on s'en rend à peine compte..;
Afficher en entier..les chrétiens auraient massacré plus de personnes au non de dieu que les musulmans...
Afficher en entier...En plus , qu'est-ce que l'amour si ce n'est de l'amitié
épicée d'un peu de sexe?
Afficher en entierÇa aurait pu être toi... Tu aurais pu être celle qui fuit la guerre et la famine.
Afficher en entierLes larmes dégoulinent sur mes joues, puis sur mes lèvres. Remplissent ma bouche du goût salé des mensonges de mon passé.
Afficher en entierJ'ai l'impression que la vie coule entre mes doigts. Que tout est en train de finir.
Afficher en entierLa solitude est manifestement un ciment plus fort que l'amour.
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