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— Pourquoi veux-tu savoir qui il aimerait tuer ? demandai-je.

— Je veux un type endurci, pas un tueur en série obsédé par son désir de vengeance, répondit Vlad. Il y en a déjà un dans ma lignée : moi.

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Je sentis le frôlement chaud de sa main sur mon visage, puis il partit sans se retourner. Les portes se refermèrent derrière lui avec un claquement de sinistre présage, mais je me dis qu’il ne s’agissait que de mon imagination.

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À mesure que les minutes passaient sans le moindre progrès, je commençai à me dire que ma voix intérieure avait peut-être raison. Peut-être avais-je vraiment rêvé. Ou bien peut-être faisais-je dans mon sommeil une chose que je ne parvenais pas à reproduire, et je n’avais pas la moindre idée de quoi il s’agissait. Je ne pouvais pas me concentrer davantage pour trouver la passerelle qui me permettrait de me relier à Vlad mais, quand je dormais, je ne la cherchais même pas.

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- Ne bouge pas pendant que ma femme te touche, ordonna Vlad sur un ton lourd de menaces.

- Ta femme ? répéta le joker abasourdi.

Ce détail avait du lui échapper pendant qu'il tentait d'éteindre les flammes qui lui dévoraient le visage. puis il regarda sa main comme s'il se rappelait qu'il l'avait collée à les fesses quelques minutes plus tôt.

- Ah oui ! au fait, dit froidement Vlad en la lui arrachant en une torsion violente.

Je grimaçai. il avait donc vu cela également. Je devais agir vite, avant qu'il le mutile d'un membre qui ne repousserait pas. Je m'approchai du joker, qui tenait son moignon en soufflant bruyamment. Mais il ne criait pas : cette amputation devait être moins douloureuse que les flammes.

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Vlad gonfla les narines et je regardai ma soeur, abasourdie. Elle l'appelait Dracula et elle lui rappelait que Szilagyi avait réussi par deux fois a feindre la mort? Les quatre kilos qu'elle avait pris depuis son arrivée devaient être du a une paire de couilles en acier !

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Spoiler(cliquez pour révéler)Je fermai les yeux, m’enivrant de la mansuétude de ses paroles et de la douceur de ses lèvres. Sans même m’en rendre compte, je me penchai jusqu’à sentir son cou contre ma joue. D’un geste fluide, il me souleva par-dessus le comptoir et me serra contre lui. J’aurais voulu rester à jamais dans ses bras, mais le mensonge qu’il avait deviné se dressait entre nous, pareil à une muraille infranchissable. Ma seule solution était de le faire exploser, en espérant que notre relation n’en souffrirait pas.

— Ce n’est pas ce que Maximus a fait qui me met aussi mal à l’aise, me forçai-je à dire. C’est ce que j’ai fait moi. Maximus ne m’a pas violée. Tout s’est passé exactement comme je te l’ai dit, seulement…

ça s’est reproduit, et, la seconde fois, ce n’était pas contre mon gré.

Il se raidit et recula. J’en ressentis une impression de vide plus violente qu’un coup de poing.

— Explique-toi, dit-il sèchement.

Je pris mes genoux entre mes mains, plus pour me rassurer que pour trouver mon équilibre sur l’étroit plateau du bar.

— Quand Harold m’a écorchée, j’ai perdu presque tout mon sang, et Szilágyi m’affamait. J’étais si faible et si tiraillée par la faim que je ne parvenais pas à me concentrer suffisamment pour te contacter, même en sachant ce qu’il fallait faire pour y parvenir. Maximus n’avait presque pas le droit de m’approcher, et on le surveillait à chacune de ses visites. Le seul moyen qu’il avait de me procurer du sang, c’était en… rusant au maximum.

Je commençai à trembler mais, à présent que j’avais commencé à tout lui dire, je ne voulais pas m’arrêter.

— J’ai prévenu Maximus que j’avais besoin de sang, et il a donc dit à Szilágyi qu’il voulait me prendre une nouvelle fois. Szilágyi n’y voyait pas d’inconvénient ; il avait été aux anges en apprenant que

ça t’avait poussé à brûler ton château. Maximus a dû laisser la porte ouverte, et il n’a eu droit qu’à deux bandes d’adhésif. Il a posé la première sur ma bouche et la deuxième… euh… plus bas. Ensuite, il a fait ce que tu as vu sur la vidéo, sauf qu’il a ôté l’adhésif et qu’il m’a embrassé pour régurgiter dans ma bouche le sang qu’il venait de boire.

Vlad émit un grognement viscéral. Je me mis à trembler encore plus fort, et les larmes me brouillèrent la vue. C’était la partie que j’avais voulu à tout prix oublier, et encore plus cacher à Vlad.

— J’étais si affamée que j’en ai perdu la tête. Je lui aspirais les lèvres et je me frottais contre lui en suppliant qu’il m’en donne encore. Le manque de sang me rendait folle, et je ne savais plus ni où j’étais, ni avec qui, ni ce que je faisais.

Je murmurai ces derniers mots, tenaillée par le remords qui me rongeait depuis ce jour. Et le pire était encore à venir.

— Maximus a fait comme si je commençais à aimer ça, ce que le garde à la porte a trouvé très drôle.

Une fois ma faim apaisée, j’ai retrouvé mes esprits et Maximus m’a demandé si je voulais qu’il me rapporte encore du sang de la même façon. (Je levai la tête et me forçai à regarder Vlad droit dans les yeux.) J’ai dit oui.

Son regard était si vert qu’on aurait dit qu’il avait des émeraudes brûlantes à la place des yeux.

— Et ?

— Et ? répétai-je, incrédule. J’ai dit oui, tu as mal entendu ?

La honte me faisait élever la voix. Vlad attendit quelques secondes pour me laisser l’occasion d’ajouter quelque chose, puis abattit violemment les poings sur le comptoir.

— À moins que tu aies omis quelque chose, ce que tu es en train de me dire, c’est que tu es rongée par le remords parce que tu as réagi comme l’aurait fait n’importe quel jeune vampire affamé.

Je me raidis. Je m’étais attendue à beaucoup de choses, mais pas à devoir lui expliquer pourquoi il devait m’en vouloir !

— Je sais que je ne suis pas responsable de ma première réaction, mais j’étais en pleine possession de mes moyens quand j’ai dit à Maximus de revenir. Je savais que le sang me ferait probablement le même effet. Je savais aussi que Maximus ne pourrait peut-être plus utiliser d’adhésif, mais je m’en fichais. Tout ce que je voulais, c’était obtenir plus de sang, même si je devais te tromper pour cela. C’est clair, maintenant ?

Il émit de nouveau son grognement guttural. Je l’avais pris pour une expression de colère mais, lorsqu’il m’ouvrit son esprit pour laisser libre cours à ses sentiments, je n’en revins pas.

— Si je n’avais pas entendu « Abkhazie » dans ma tête, tu serais toujours entre les mains de Szilágyi.

Les fantômes de Cat t’auraient cherchée, mais il leur aurait fallu des semaines, voire des mois pour te localiser, car je ne savais même pas sur quel continent tu te trouvais. Szilágyi t’aurait tuée, ou au moins brisée à force de tortures. À côté de ça, Leila, je me fiche que tu aies couché avec Maximus, avec tous les gardes qui te surveillaient, ou même avec Szilágyi, si c’était la seule solution que tu avais pour obtenir du sang et trouver l’énergie nécessaire pour me contacter.

J’étais sans voix. Pas à cause de ses paroles, même si elles vibraient de véhémence, mais à cause de ses émotions qui m’assaillaient toujours, telles des vagues se brisant sur des rochers. Elles ne portaient aucune des récriminations que j’attendais. Au lieu de cela, je ressentis une fierté sauvage émanant de lui, comme s’il était ravi de constater que j’avais eu la force de faire tout le nécessaire pour survivre.

La fougue avec laquelle il me prit dans ses bras pour m’embrasser dissipa mes derniers doutes.

Lorsqu’il releva enfin la tête, mon corps vibrait et mes lèvres étaient presque brûlées par la chaleur qui

émanait de lui.

— De plus, reprit-il d’une voix rauque, même si je me sentais lésé par tes actions, tu l’as été encore plus par les miennes. C’est moi qui ai insisté pour que tu restes au château, j’ai étouffé tes capacités avec mon aura, et notre mariage a fait de toi une cible. Si je…

— Arrête, l’interrompis-je. Ne dis plus jamais que tu regrettes de m’avoir épousée. Szilágyi m’a entraînée là-dedans avant notre rencontre, tu te rappelles ? Et il a su que tu m’aimais avant que tu le comprennes toi-même. Même si nous ne nous étions pas mariés, nous en serions exactement au même point.

Il me regarda avec une telle intensité que je dus cligner des yeux pour ne pas qu’ils brûlent.

— Peut-être. J’aurai toujours des ennemis, et, même si je compte bien tous les écraser, je veux que tu me promettes que tu feras toujours tout pour survivre. Tu ne dois plus te laisser dominer par la culpabilité, la peur ou l’hésitation. Jure-le-moi.

— D’accord, répondis-je, toujours étonnée par la manière dont il prenait tout cela. La survie avant tout, quoi qu’il arrive. C’est promis.

Il sourit et de nouvelles émotions, beaucoup plus froides que les précédentes, s’insinuèrent parmi les miennes.

— Bien. Maintenant que tu m’as prouvé à quel point j’avais eu tort de te priver de tes capacités, pourquoi ne les utilises-tu pas pour te connecter à Szilágyi afin que nous nous débarrassions enfin de lui

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Et s’il l’avait dit sérieusement, pas dans un moment d’énervement à cause de ma captivité ? Et s’il le pensait toujours ? Je n’avais aucun moyen de le savoir. Son visage n’exprimait rien et il maintenait un contrôle absolu sur ses émotions. Ce n’était pas du tout ainsi que j’avais imaginé nos retrouvailles.

Peut-être ne parvenait-il pas à se remettre de mon viol. Dans le monde des vampires, c’était l’humiliation suprême. Surtout pour Vlad, dont l’orgueil était légendaire. J’aurais préféré que nous soyons seuls pour en parler, mais certaines choses ne pouvaient pas attendre.

— Ce que tu as vu sur la deuxième vidéo… il faut que je t’explique, commençai-je.

Mais Vlad m’interrompit aussitôt.

— C’est inutile, dit-il en se rapprochant de moi et en me serrant la main. Ce n’était pas ta faute. Tu n’as rien à expliquer car c’est Maximus le coupable, et tu n’aurais rien pu dire ou faire pour l’en empêcher.

Ses paroles de réconfort ne firent qu’aggraver ma honte. Je sentis de nouvelles larmes me monter aux yeux. J’aurais dû me douter que Vlad serait assez noble pour ne pas m’en vouloir, et il avait raison sur un point. Si Maximus m’avait violée, cela aurait été sa faute, en effet. Mais j’avais participé à cette mascarade pour obtenir le sang que m’avait apporté Maximus, et je savais que cette donnée changerait l’opinion de mon mari s’il l’apprenait. Sur le moment, je m’étais persuadé que c’était indispensable, mais je regrettais désormais de ne pas avoir cherché une autre solution. Comment étais-je censée avouer à

Vlad que le « viol » qu’il avait vu était simulé, contrairement à l’autre incident dont il n’était pas au courant et que j’avais autorisé ?

Je ne le pouvais pas, et je ne le pourrais jamais.

— Ce n’est pas ce que je voulais dire, repris-je, incapable de le regarder dans les yeux. Szilágyi tenait absolument à t’envoyer une vidéo de viol. Maximus a fait sortir tout le monde, puis il a collé de l’adhésif sur lui et sur moi pour que… euh… la scène ait l’air vraie sans qu’il me pénètre. Pendant qu’il… faisait semblant, il m’a dit où j’étais, et aussi que c’était lui qui avait suggéré à Szilágyi de m’écorcher pour faire disparaître ton aura et me permettre de retrouver mes capacités. (Je terminai avec des sanglots dans la voix.) C’est à ce moment-là que j’ai entrevu ma première lueur d’espoir.

Vlad ne répondit pas et ne laissa toujours rien paraître de ses émotions. Au bout d’un moment, je le regardai timidement et le regrettai aussitôt. Ses yeux étaient braqués sur les miens, tels des missiles à tête chercheuse.

— Tu n’as pas à mentir, dit-il, le regard si intense que je ne pouvais pas détourner les yeux. Je suis très mal placé pour mépriser ou juger une victime de viol.

— Je le sais, sanglotai-je, de plus en plus étranglée par le remords. (Vlad avait été violé pendant des années sans craquer. Moi, j’avais baissé les bras après deux semaines d’une captivité pourtant bien moins sévère que la sienne.) Je ne mens pas. Maximus ne m’a pas violée. Il a même risqué sa vie en ne le faisant pas.

Ma voix se raffermit avec ces derniers mots. Je ne pouvais pas laisser Vlad accuser Maximus d’un acte qu’il n’avait pas commis, car il le tuerait à la première occasion. D’un autre côté, j’avais peur qu’il le tue même s’il acceptait la vérité.

Il va peut-être te tuer toi aussi, une fois qu’il saura ce que tu as fait pendant que tu buvais le sang de Maximus, murmura ma voix intérieure, que je n’avais plus entendue depuis longtemps.

Je ne voulais plus y penser. Je marmonnai une excuse et m’enfermai dans les toilettes. Je réessayai d’effacer de ma peau les stigmates des dernières semaines, mais en vain. Après avoir été écorchée, j’avais eu l’impression désagréable d’être dans un corps étranger. Mais ma peau regorgeait désormais d’essences provocantes liées à des choses que je me refusais à admettre.

Enfin, je coupai l’eau et entendis des murmures à peine audible.

— Pour l’instant, ce n’est pas d’un guerrier vengeur dont elle a besoin, disait Cat. Ce qu’il lui faut, c’est son mari, alors réprime ton envie de réduire tes ennemis en cendres.

Je soupirai et essuyai l’eau que j’avais fait gicler partout en essayant de purifier mon corps des souvenirs de ma captivité. Puis, consciente que je devais retourner m’asseoir, je sortis des toilettes.

Cat se leva et reprit sa place à l’avant de l’avion où, je ne m’étais pas trompée, le fantôme aux longs favoris flottait à l’entrée du cockpit. Je lui rendis son hochement de tête en espérant qu’il ne se transformerait pas en l’un de ces atroces Vestiges.

— Leila, dit Vlad d’une voix savamment contrôlée, j’ai vu assez de souffrances au cours de ma vie pour savoir que chacun réagit à sa manière. Si tu veux en parler, je t’écouterai. Si tu ne veux pas, je ne t’y forcerai pas. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu l’auras. Tu comprends ?

Je déglutis difficilement et hochai la tête. Je commençais à m’habituer à ce que les larmes me piquent les yeux. J’aurais tant souhaité pouvoir implorer son pardon mais, même si c’était la chose dont j’avais le plus besoin, je n’avais pas le courage de lui avouer ce que j’avais fait. Et, pire encore, que je n’aurais pas hésité à recommencer.

— Je crois que je suis fatiguée, dis-je, plus lâche que jamais.

Je fermai les yeux, espérant qu’il m’attirerait contre lui comme il le faisait toujours. Mais il se contenta de crisper brièvement les doigts sur ma main et ne bougea pas.

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Gretchen repoussa son assiette avec un grognement d’aise.

— Pour des créatures qui ne se nourrissent que de sang, vous êtes de sacrés cuisiniers, déclara-t-elle à

Vlad. C’est leur faute si j’ai déjà pris deux kilos depuis que je suis ici.

— Quatre, répliqua-t-il sèchement.

Gretchen fronça les sourcils.

— Bon sang de télépathe ! marmonna-t-elle.

Je contins mon sourire, contrairement à Vlad, qui regardait ma soeur avec un rictus insolent.

— Eh oui, on ne peut rien me cacher.

— Comment va papa ? demandai-je pour changer de sujet.

Gretchen fusilla Vlad du regard avant de répondre.

— Il a toujours mal au genou, mais il refuse de consulter. Il dit qu’il préfère attendre qu’on soit rentrés pour qu’il puisse voir un docteur vivant, mais c’est pas très malin, tu trouves pas ?

Elle parlait de plus en plus fort, et elle avait crié les derniers mots. Je grimaçai, à la fois parce que le volume était pénible pour mon audition hypersensible, et pour la raison qui motivait cet éclat. Gretchen

était immédiatement venue nous accueillir dès notre apparition sur le perron de la magnifique villa toscane où Vlad les cachait, mais mon père n’avait pas quitté sa chambre. Il n’était pas non plus venu dîner avec nous, mais nous savions qu’il écoutait. Gretchen n’avait pas besoin de sens surnaturels pour le savoir, et moi non plus.

Vlad croisa mon regard et arqua les sourcils. Je secouai la tête. Non, je ne voulais pas qu’il soigne le genou de mon père contre son gré, tout comme je refusais d’utiliser mes nouveaux pouvoirs, qui m’auraient permis de l’hypnotiser pour lui faire oublier combien il détestait que je sois devenue une vampire. Il allait devoir résoudre ce problème lui-même. Si cela voulait dire que nous ne parlerions plus pendant quelque temps… soit. Ce ne serait pas la première fois que cela nous arriverait.

— Combien de temps on va encore rester cachés ici ? demanda Gretchen, renonçant à faire sortir mon père de sa tanière. On y est mieux qu’en Roumanie, mais un de ces jours j’aimerais vraiment arrêter de jouer à cache-cache et reprendre ma vie.

Je grimaçai, car elle exprimait là les remords que j’éprouvais face à leur situation.

— Je sais, et je suis désolée. On y travaille.

Gretchen soupira et regarda attentivement Vlad.

— C’est Szilágyi, n’est-ce pas ? Il n’est toujours pas mort.

— Qu’est-ce qui te fait dire ça ? demanda Vlad d’une voix dont la suavité me fit frémir.

Nous ne lui en avions pas parlé. L’un des membres du personnel s’était-il montré trop bavard ?

— Tu es Dracula, répondit-elle avec agacement, et tout le monde sait que tes ennemis ne font jamais long feu, mais le fait est qu’on est toujours enfermés ici, donc j’imagine que celui qui te cause des ennuis doit être un sacré coriace. La seule personne que je connaisse qui correspond à cette description, c’est le vieux vampire que tu n’as jamais réussi à tuer.

Vlad gonfla les narines, et je regardai ma soeur, abasourdie. Elle l’appelait Dracula et elle lui rappelait que Szilágyi avait réussi par deux fois à feindre la mort ? Les quatre kilos qu’elle avait pris depuis son arrivée devaient être dus à une paire de couilles en acier trempé.

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