Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 937
Membres
1 014 354

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

— Mes cousines m’attendent, reprit-elle d’un ton radouci. Tu as intérêt à te trouver une occupation le plus loin possible de Mayfair. Capucine ne maîtrise pas le pianissimo.

Comme il la regardait sans comprendre, elle traduisit :

— Elle joue très fort.

— Et pas les autres ?

— Si. Tu imagines le vacarme.

— Es-tu en train de me conseiller de choisir un siège au fond de la salle, le jour du récital ?

— Plutôt dans la pièce d’à côté. Ou carrément chez le voisin.

Il s’esclaffa.

— Dans tous les cas de figure, n’espère pas que tes tympans seront épargnés. Les fausses notes de Capucine sont létales. Tu aurais dû y penser avant d’écourter ta convalescence !

— C’est ce que je commence à me dire.

Afficher en entier

— Moi aussi, j’aime bien être avec vous, mais on ne pourrait pas plutôt jouer aux cartes ? suggéra Iris.

— Nous sommes des Smythe-Smith, et les Smythe-Smith jouent de la musique. Toi aussi, Sarah. Tu ne portes peut-être pas ce nom, mais c’était celui de ta mère et c’est cela qui compte. Alors mesdemoiselles, nous allons lever bien haut nos instruments et jouer Mozart. Avec le sourire, en prime !

— Je ne comprends rien à ce que vous racontez, les informa Capucine.

— Je jouerai, maugréa Sarah. Mais je ne te promets pas de sourire. Et pas question que je lève mon piano.

— Je peux t’aider si tu veux, proposa Iris, l’œil espiègle.

— À lever mon piano ?

— Oui. La fenêtre n’est pas très loin…

— Ah, je t’adore, Iris 

Afficher en entier

Mais il acceptera sûrement de nous rendre visite, non ? Peut-être pour dîner ou pour participer à une partie de chasse ?

Si Marcus se retrouvait coincé un après-midi au milieu de ce troupeau de femelles, il était fort probable qu’il ait envie de leur tirer dessus.

Afficher en entier

« Le couple quitta la salle.

— Dieu merci, ils sont partis, grommela Marcus en se frottant les phalanges. Je ne me voyais pas lui mettre mon poing dans la figure. Ton frère a vraiment la tête dure.

Honoria ne put s’empêcher de sourire. Capucine, toujours étendue par terre, poussait des gémissements ridicules. Non loin, lady Danbury écartait les curieux en glapissant qu’il n’y avait « rien à voir ! ». Et Iris s’obstinait à poser des questions que Honoria n’écoutait pas.

— Je t’aime, dit-elle dès que le regard de Marcus accrocha le sien. Je t’aime et je t’aimerai toujours. »

« Elle n’avait pas eu l’intention de lui faire cet aveu, mais son cœur débordait tellement d’amour et de gratitude qu’elle n’avait pu se retenir.

Quelqu’un dut l’entendre. Et le répéter à son voisin. Et ainsi de suite. Car bientôt le silence se fit dans la salle. Et, une fois de plus, Marcus se retrouva au centre de l’attention générale.

— Je t’aime aussi, déclara-t-il d’une voix claire et ferme.

Et alors que la moitié de la bonne société londonienne les regardait, il mit un genou en terre et demanda :

— Lady Honoria Smythe-Smith, me ferez-vous le grand honneur de devenir ma femme ?

Incapable d’articuler le moindre mot, la gorge nouée par l’émotion, Honoria hocha la tête. Ses yeux s’emplirent de larmes. Puis elle hocha la tête plus vigoureusement et se jeta « dans les bras de Marcus qui s’était relevé.

— Oui, cria-t-elle, retrouvant l’usage de la parole. Oui !

Iris lui raconta plus tard que tous les invités avaient poussé une clameur joyeuse. Honoria n’entendit rien. Dans cet instant parfait, il n’y avait plus que Marcus et elle.

Souriant, il appuya son front contre le sien.

— Je comptais bien te demander en mariage, mais tu m’as obligé à précipiter les choses, murmura-t-il.

— Ce n’était pas mon intention.

— J’attendais un moment plus opportun.

Elle se hissa sur la pointe des pieds et l’embrassa. Et cette fois, elle entendit les applaudissements et les vivats.

— Je crois que c’était le moment idéal, chuchota-t-elle.

Il devait être d’accord, car il l’embrassa à son tour. Devant tout le monde. »

Afficher en entier

— Contrairement au jeune Gregory, ce Bridgerton-là a de la bouteille.

— De quoi diable parles-tu ?

— Tu ne devrais pas flirter avec lui.

— Je ne flirtais pas !

— Bien sûr que si. Je vous ai observés.

— Cela m’étonnerait bien, tu étais très occupé à discuter avec Felicity Featherington.

— Qui fait une bonne tête de moins que moi. J’ai très bien vu que vous fricotiez.Le ton était si accusateur que Honoria en fut ulcérée. Marcus osait lui faire des reproches alors que c’était lui qui se conduisait comme un malotru.Quel culot !

— Sache que c’est ta tante qui l’a appelé. Tu ne voulais quand même pas que je le plante là alors qu’il est mon invité !

— Ma tante ?

Afficher en entier

Cette fois, ce fut un brusque fracas qui interrompit Iris.

On entendit un craquement sinistre, suivi d’une série de cloc et de zwouiiiiing.

— Qu’est-ce que c’était ? s’exclama Iris.

— Je ne sais pas, fit Honoria, qui tendit le cou. On aurait dit…

— Oh, mon Dieu, Honoria ! s’écria Capucine. Ton violon !

— Quoi, mon violon ? dit Honoria en se rapprochant.

— Seigneur ! souffla Iris en portant la main à sa bouche.

Elle agrippa Honoria par le bras, comme pour lui dire : « Mieux vaut que tu ne regardes pas. »

— Que se passe-t-il ? demanda Honoria. Je…

Lady Danbury se détacha du groupe.

— Lady Honoria, je vous présente mes excuses, aboya-t-elle.

Interdite, Honoria considérait ce qui restait de son instrument.

— Que… comment… qu’est-ce qui… balbutia-t-elle.

Lady Danbury secoua la tête d’un air faussement catastrophé.

— Je ne sais pas comment cela a pu se produire, vraiment. C’est ma canne. J’ai dû accrocher le violon par inadvertance et il est tombé de la table.

Honoria ouvrit la bouche, puis la referma, sans qu’aucun son n’en sorte. De toute évidence, son violon n’était pas seulement tombé. Il était fracassé. Toutes les cordes étaient arrachées, certaines pièces de bois s’étaient détachées et la mentonnière avait disparu.

On aurait dit qu’il avait été sauvagement piétiné.

Afficher en entier

— C’est une calamité, n’est-ce pas ?

— Capucine ?

— Euh… non, lady Danbury.

— Vous croyez qu’elle est sourde ?

— Votre cousine ?

— Non, lady Danbury.

— Je ne pense pas, non.

— On dirait bien que Capucine est persuadée du contraire.

Colin Bridgerton pivota à demi et tendit l’oreille. À quelques mètres de là, lady Danbury et Capucine s’étaient engagées dans une conversation. La jeune fille forçait sa voix et articulait chaque mot de manière exagérée.

— Cela va mal se terminer, murmura Colin Bridgerton. Votre cousine tient-elle à ses orteils ?

À cet instant Capucine poussa un cri perçant ; la canne tant redoutée de lady Danbury venait de clouer au plancher la pointe de son escarpin.

Afficher en entier

— Vous êtes blessé ? J’espère que ce n’est pas grave.

— Cela ? fit-il en levant la main. Ce n’est rien du tout. Une petite altercation avec un coupe-papier.

— Prenez garde aux infections, ne put-elle s’empêcher de l’avertir. Si jamais la plaie gonfle, devient rouge, ou, pire, jaune, il faut consulter un médecin sans attendre.

— Pas verte ?

— Pardon ?

— De quelles couleurs dois-je me méfier ?

Les infections n’étaient en rien un sujet comique. Honoria décida d’ignorer sa plaisanterie et continua sur sa lancée :

— Surtout guettez l’apparition de stries rougeâtres autour de la plaie. Ce serait vraiment très mauvais signe.

Afficher en entier

— Que regardez-vous ainsi ? s’enquit lady Danbury, la mine curieuse.

— Personne.

— Alors qui cherchez-vous ?

Misère, cette femme était une vraie bernique.

— Personne, je vous assure, milady.

— Hum… C’est mon neveu, vous savez.

— Je vous demande pardon ?

— Chatteris. Mon arrière-petit-neveu pour être précise, quoique tous ces « arrière » et « petit » me donnent l’impression d’être centenaire.

— Marc… je veux dire lord Chatteris est votre petit-neveu ? Je l’ignorais.

— Il ne me rend pas visite aussi souvent qu’il le devrait.

— C’est parce qu’il déteste Londres, murmura Honoria sans réfléchir.

— Vous savez cela, vous ?

Honoria se sentit rougir.

— Je le connais depuis que nous sommes enfants.

— Oui, c’est ce que j’ai cru comprendre.

De nouveau la vieille dame se pencha pour approcher sa bouche de l’oreille de Honoria.

— Ma chère, je vais vous rendre un énorme service. Vous me remercierez plus tard.

— Je n’ai besoin de rien, assura Honoria, car la lueur presque diabolique qui luisait dans le regard de la comtesse n’augurait rien de bon.

— Pfff. Laissez-moi faire. Ces choses sont de mon ressort et j’ai déjà un grand succès à mon actif. Je ne vais pas m’arrêter là.

— Quoi ? Je… je ne comprends pas, bredouilla Honoria.

Mais lady Danbury s’était déjà détournée.

Afficher en entier

— Vous êtes amoureux, gloussa lady Danbury.

— Je… je vous demande pardon ?

— C’est écrit sur votre figure, mon ami. Ma foi, vous auriez pu choisir bien pire. Eh bien, qu’attendez-vous ? Allez l’inviter à danser, espèce de nigaud ! Allez, allez, intima-t-elle encore en brandissant sa canne en direction de Honoria. Ne vous occupez pas de moi, je vais trouver un autre benêt à tourmenter. Non, inutile de protester, vous êtes un benêt. Je le dis comme je le pense.

— Et comme je suis votre petit-neveu, il n’y a aucune raison de m’épargner.

— Mon petit-neveu préféré, précisa-t-elle avec un gloussement.

— Je croyais que j’arrivais deuxième dans votre classement ?

— Si vous parvenez à casser son violon, vous vous hisserez en tête de liste.

Marcus ne put s’empêcher de rire à son tour.

— Que voulez-vous, soupira-t-elle, à mon âge je devrais être sourde depuis longtemps. Hélas, j’entends parfaitement !

— La plupart s’en féliciteraient.

— Sauf le soir du récital Smythe-Smith.

— Pourquoi y assistez-vous ? Vous n’êtes pas une proche de la famille. Personne ne vous reprocherait de décliner l’invitation.

Elle hésita et, l’espace d’un instant, son regard perçant s’adoucit.

— Je ne sais pas. Il faut bien saluer ces petits efforts.

Marcus sourit.

— Finalement, vous avez le coeur plus tendre que vous ne voulez le laisser croire, milady.

— Hum. Ne le dites à personne surtout, grommela-t-elle, avant de lui donner un petit coup de canne. Et maintenant, file !

Il s’inclina, avec tout le respect dû à une grand-tante terrifiante, puis se dirigea vers Honoria.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode